part 4. 1946–1966: the death of andré breton, the beginning of l’éphémère
déjà ils disent autre chose ou ils se taisent,
je passe, je m’étonne, et je ne peux en dire plus.
Illettrée
Illettrée. Je n’ai jamais pu lire qu’entre les lignes. Ailleurs, il n’y avait rien. Que les
os, la cage. Quand j’eus dévoré les entrailles, bu le sang, il fallut bien se rendre à la
carcasse... C’est là, dans la secrète école vertébrale que j’appris tout, l’existence
de rien. Je me retrouvai seule sur la grande voierie. Désarmée.
Étant toi je serai guérie de cette agonie originelle que ton existence même secrète
en moi. Se ravir, il n’y a pas d’autre remède à la fatalité de notre faille.