part 5. 1967–1980: the explosion of the next generation
Cauchemars
Premièrement. La Maison est restée là-bas, il part à sa recherche, reconnaît le
quartier mais la nuit est tombée tandis qu’il suit les rues parallèles à la Mer, celles
qui vont vers l’Ouest. Comme il ne trouve rien il prend le sens inverse, c’est-
à-dire les rues parallèles au Palais, celles qui vont au Sud. Mais entre-temps,
préoccupé de la méthode il oublie ce qu’il cherche ou ce qu’il cherche a disparu,
s’est transformé, ou la nuit est vraiment trop noire : la Maison demeure introu-
vable.
Sauf une fois. Il la découvre en fête, des inconnus, d’anciens amis circulent et
sourient. Le jardin en revanche est désert, près de l’étang un écriteau branlant
porte son nom.
— Tu vois, fait remarquer un invité à Cook, tu n’es pas oublié.
Deuxièmement. Il s’apprête au voyage. Seul partir compte. Hélas! sur le quai
de la gare ses bagages l’entourent comme des bornes qui s’opposent. Plusieurs cas
se présentent.
Il arrive en retard. Le train au loin ne montre plus que sa fumée tandis que sur
le quai sa silhouette à lui est une borne qui s’ajoute.
Il est à l’heure. Comment s’y prendre? Le poids le rend perplexe. Le train
démarre. Sans lui.
Il est monté heureux. Tous ses bagages autour de lui sont ses petits. Hélas
hélas! il s’est trompé de train, il est monté en queue, bref le bon train démarre.
Sans lui.
Il est monté heureux en tête. Le train a démarré mais son voisin bizarre se
répand sur le siège. Laissant là ses bagages Cook circule, détendu, vers l’arrière.
Le paysage le distrait tant et si bien qu’il prend la place, qu’il absorbe le train dont