French Grammar in Context

(lu) #1

202 French Grammar in Context


Word order in the text


INVERSION OF SUBJECT AND VERB
a In French, as in English, the subject usually precedes the verb:
e.g. Elles nous paraissent aujourd’hui blanches et austères. (lines 1–2)
Le Moyen Âge avait peur du noir. (lines 37–8)
b In the following cases, however, it is necessary to invert the subject and verb.


  • Questions in a formal register (see Chapter 9).
    Simple inversion is used with a pronoun subject:
    e.g. qu’y avait-il de plus attractif...? (lines 40–1)
    Complex inversion is used with a noun subject:
    e.g. Dieu n’était-il pas Lumière?(line 47)

  • After a passage of direct speech, the verb which reports the speech must be placed before its
    subject:
    e.g. «On a dénombré treize couches de peintures ... », explique Anne Egger (lines 87–90)
    In English we have a choice whether or not to place the verb of speech before its noun
    subject:
    e.g. explains Anne Egger/Anne Egger explains.
    Note that in French there is no choice; the inversion is compulsory.
    Inversion of subject and verb after a passage of direct speech is also compulsory with a
    pronoun subject in French:
    e.g. «De Palerme à Malmöe.. .», détaille-t-il avec fatalité. (Chapter 17 text, lines 20–8)


Sciences et Avenir: B.A.

Ézéchiel. Aux fondations mythiquesde
saphir, topaze, jaspe, améthyste, émeraude
ou calcédoine des livres sacrés, se
substituent des façadesaux ornements
colorés de tons vifs et brillants. Autant de
fractions de la lumière divine: du rouge,
jaune, vert, blanc, noir, or, et, pour la
première fois en grande quantité, du bleu.
Le XIIe siècle est en effet l’heure de gloire
de cette teinte.
C’est d’ailleurs au même siècle
qu’apparaissent les premiers livresde
techniques picturales et de traitement des
couleurs. En particulier celui d’un moine
allemand, Theophilus. Ces couleurs seront
superposées pendant des siècles en couches

épaisses et nuancées sur les ornements,
drapés, broderies des statues, accentuant
ainsi le relief des corps. Les teintes
liturgiques des vêtements religieux sont
consignées au concile de Nicée en 325, et
plus tard en 1215, au concile du Latran IV.
«On a dénombré treize couches de
peintures différentes sur la Vierge dorée du
portail sud de la cathédrale d’Amiens,
explique Anne Egger. Au bleu et ordes
siècles précédents, succède le blancau
XIXe siècle, quand elle incarne le dogme
de l’Immaculée Conception! De même
pour le “Beau Dieu” du portail central
d’Amiens qui présente plusieurs traces de
couleur et d’ornements sur sa tunique.»

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