13 Policy Matters.qxp

(Rick Simeone) #1
prise en charge de cette valeur par ces
mêmes acteurs, au travers d’un mode de
gestion à négocier. Il s’agit donc d’un chan-
gement nécessaire dans les modes de gou-
vernance des projets de protection et de
gestion de ces territoires.

Notes

(^1) Elle est résiduelle au sens où 1) des urbains, par héri-
tage, gardent la propriété d’anciennes terres agricoles
exploitées par leurs ancêtres, sans être directement et
économiquement impliquées dans la vie des communau-
tés rurales restées au pays, 2) les liens interpersonnels
avec les acteurs ruraux locaux se distendent inexorable-
ment au fur et à mesure où les générations passent.
(^2) Pour cette approche de la nature par la culture, on pas-
sera sous silence le débat légitime sur la place a priori
de l’espèce humaine dans la nature.
(^3) Cf. Policy matters n°12
(^4) PROSES Daniel Boy, Les Parlementaires et l’environne-
ment, Rapport de recherche, 2003, 40 p
(^5) Il est cependant intéressant de noter que, parmi les par-
lementaires, les femmes et les élus urbains manifestent
une sensibilité très significativement plus forte aux ques-
tion environnementales.
(^6) Professeur de stratégie patrimoniale à l’Institut National
Agronomique Paris-Grignon
(^7) Ce cahier des charges qui doit réguler la confrontation
entre l’offre et la demande en matière de qualité biologi-
que d’un territoire, doit beaucoup à John DAY (chargé
de la révision des limites et du règlement du parc natio-
nal marin de la grande barrière de corail, en Australie) et
à Laurent MERMET (Professeur à l’Ecole nationale du
génie rural, des eaux det des forêts, Paris).


History, cculture aand cconservation


Christian Barthod (christian.barthod@ecolo-
gie.gouv.fr) est Sous-directeur des Espaces
Naturels, Direction de la Nature et des Paysages,
Ministère de l’Ecologie et du Développement
Durable, France. Christian est membre du CEESP/
CMWG.


The TTiger, tthe PPangolin, aand tthe MMyths oof Panthera


tigris aamoyensis — PPast, PPresent, aand FFuture


Chris CCoggins


Summary.Globalisation is a set of processes driven in large part by free market capitalism and the
exploitation of natural resources, but it is also partially mediated by the diffusion of norms for nature con-
servation and resource management. In part because of the necessity to limit the scope and theoretical
concerns of conservation research, the connection between politics, social history, and environmental
change remain largely unexamined. This article explores the ways in which social and historical processes
in Chinese history articulate with environmental change and the relationship between humans and tigers.
While tigers were seen as important autonomous agents of a cosmo-magical cosmos in pre-modern times,
the influence of Western missionaries and naturalists led to a profound shift in Chinese conceptualisation
of nature. With the rise of modern industrialisation under the rubric of Maoist and Marxist ideology, nature
was attacked as an obstacle to progress; tigers were attacked in organised campaigns, and other wild
fauna and flora were systematically harvested for domestic consumption and export. After examining the
role that political and economic forces have played in the long-term historical relations between people
and tigers, I conclude with the proposition that nature conservation can no longer be viewed as a domain
separate from the realms of political economy at large (macro-) scales of geographic analysis, and of

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