god — love — revelation
see this in the preface to Le visible et le révélé, in which Marion explains
the reasons for his attention to the phenomenon of Christ’s Revelation.
For Marion this phenomenon is “un événement qui, dans l’histoire et
dans le présent, apparaît, apparaît de plein droit et même comme un
phénomène par excellence.”^10 He explains the necessity for phe-
nomenol ogy to investigate such a phenomenon, suggesting a sort of
phenomenology of the revealed: Revelation makes, in fact, every phe-
nomenon visible in a new way, “révèle tout phénomène a lui-même.”^11
But in this way phenomenology has to consider the inevitable question
of Revelation. For this reason, in Marion’s view phenomenol ogy
approaches the phenomenon of Revelation independently from a
theological or religious will.^12 Moreover, while theology can choose to
investigate this phenomenon or not and in which way to do so, for
phenomenology — Marion is very resolute on this point — it is quite
different. Phenomenology cannot relinquish the examination of this
phenomenon if it is to accomplish its task entirely, as “phenomeno-
logy,” as research of phenomena:
La phénoménologie doit, pour devenir ce qu’elle prétend être, élargir
aussi loin que possible la mise en scène de tout ce qui, dans le monde,
peut apparaître, donc surtout de ce qui, de prime abord et le plus
souvent, n’y apparaît pas encore. Mais, spontanément et suivant sa ligne
de plus grande pente, elle ne cesse de se replier sur ce qui lui apparaît le
plus aisément et le plus rapidement — les objets que l’on peut constituer
et, dans le meilleur des cas, les étants qui sont. Pourtant les phénomènes
ne manquent pas qui, ni objet, ni étant, ne cessent de revendiquer leur
manifestation et, sans autorisation de la philosophie, réussissent �
l’accomplir de fait. Au nombre de ces phénomènes, que nous appelons
des phénomenès saturés, ne devrait-on pas aussi compter les phéno-
connections with his original purposes, he expresses a very stark opinion about
the history of phenomenology too, in the sense that his first aim is to keep phe-
nomenology safe from the risks associated originally with Husserl’s and Heid-
egger’s position.
- Marion, Le visible et le révélé, Paris: Les Éditions du Cerf, 2005, 9.
- Ibid.
- The light of the Revelation — Marion asks — “[c]elle où se déploie la phénomé-
nologie révélante ou une toute autre, celle où se révèle la Révélation? Ou foudrait-
il n’en admettre qu’une seule, qui rendrait toutes choses visibles, aussi différentes
qu’elles apparaissent?”, ibid., 9.