Proceedings of the Society of Biblical Archaeology

(Jeff_L) #1
Dec.3] SOCIETYOFBIBLICALARCHEOLOGY. I1SS91

TUy^^^j^w, «ses
livressont sur ses deux côtés,ses talismans sont sur ses pieds."*

HdiDi^ik^Ff


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" Unas est venu à sa moitié de tronc, comme le dieu est venu
à sa moitié de tronc. Unas est venu à sa chevelure, commele
dieuest venu à sa chevelure ;"f et d'autres analoguesà celles-là.
Notre raisonnement est d'ailleurs appuyé par des faits bien
connus de la sémasiologie,J qui nous enseigne que, si un mot
désigne à la fois une partie du corps humain et un endroit de
la nature, c'est, la plupart du temps, le piemier des deux sens
■ qui est l'originaire. Car, suivant cetteloi, il est évident que l'hiéro
glyphec=z-désigneoriginairementune partie du corps humain.
Dans ces circonstances, il me paraît probable que la forme
-à lignes droites,/ , de notre signeen soit directement dérivée
de la forme à lignes ondulées,c=^. Les hiéroglyphes *^3,J^&,
qui se sont développés du signe / , ne font aucun obstacleà cette
supposition,car ils pouvaient bienreprésenter le serpent qui entre
et qui sort de l'aisselle. Dans un pays où la sorcellerie a droit
de cité, les charmeurs de serpents doiventavoireu une place à part
•dans la société. Il serait en réalité étrange qu'aucun de leurs
■exercises ne fût reproduit par les signes hiéroglyphiques,qui en
généralreprésententce que les Égyptiens avaientsousles yeux.



  1. L'étymologie du nom d'OsirfsjyS paraît être au nombre de
    cellesqui intriguent sérieusementles savants s'occupantde l'étude
    de la mythologie égyptienne. C'estainsique l'on s'est vu forcé de
    proposerpource nom des explications, plus ou moins factices, dont
    les textes égyptiensne font aucunement foi. Ce qui surtout a con
    tribuéà cet ordre de choses c'est évidemmentla circonstance que,
    en interprétant littéralementle mot ri H on aurait été amené à


* La pyramide <f Unas,ligne585-
t Ibidem, ligne489. Pourd'autresexemplesdu mot 1 ' ayant le sens
d'unepartiedu corps humain,voir entreautresle Papyrus Ebers.
X Comparez, p. ex., cap = promontoire (caput),et de même l'arabe^| ;
clilé (rosta); côte auprès de CSte d'Or ; col ou cou à côté de Col di Tenda.
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