Proceedings of the Society of Biblical Archaeology

(Jeff_L) #1

April] PROCEEDINGS. [1890.


sur ces lettres dansd'inscriptionde Hezir. Le trait vertical de droite
dansn et n> ou de gauche dans]")> dépasse dansl'inscriptionA la
lignehorizontale,commedansles anciennes inscriptionsnabatéénnes
et dans d'autre vieillesinscriptions. De même, le 1 a une forme
nettement antique, et dans plusieurs passages il a une parenté
visibleavecle 1 nabatéén. En considérant le point de vue paléo
graphique,il faudrait placerl'inscriptionA avant cellede Hezir, au
commencementdu 1" siècle de J. C. Mais commeil n'y a pas à
tirerdes inscriptions palestiniennesdes conclusions pourcelles de
Babylonne, M. Chwolson croitdevoirassigner le Ier siècle après
J. C. comme date de l'inscription A, et il ne croit pas qu'il y ait des
motifssérieux pourla supposer plus jeune. Unefois cette date
admisepourl'inscriptionA, la fixation approximativementexactedes
trois autres inscriptions babyloniennesn'est plus difficile. Dans
l'inscriptionB, ces marques paléographiques,et les parentés des lettres
aveccellesde l'alphabet provenantd'unedescendance araméénne,
sont moindres que dans la pièce A. La pièce B est manifestement
plus jeune que la précédente, maispas de beaucoup ; car presque
toutes les lettres paléographiquement caractéristiques ont leurs
formesarchaïques,qui sous le rapport paléographiquerenvoient à
une époqueantérieureaux inscriptions de KeferBer'etn M. Chwol
son voudrait doncplacerla pièce B au 11e siècle de J. C.
La pièce C est encore plusjeune. Là, les caractères d'écriture
sont nettement plus jeunes que dans la pièce B, sans l'être beaucoup
plusque l'inscription précitée de Kefer Ber'etn, ou dans cellede
Venosa.M. Halévy conjecture que cette inscriptionappartientau
ixe siècle environ,et il se fonde sur les motifs suivants: Selon lui,
NTI07tt?Ndansle sens d'engagementrappellele sens de la forme
du verbe arabecongénère
L>. Mais, dansla note 2 sur cette
inscription,il a été observé que ce mot ne saurait nullementavoirle
sens qui lui est attribué par M. H. Puis, celui-cisuppose que le
termeNVJ1PourN"V3nrappellel'arabe^.Jk».• M. Chwolson, à
l'opposé,observe que NVJ1 dans les versions chadéénnes et le
Talmud, est souvent employé pourdésignerles animaux domes
tiques,\efecus. L'invocationde la planète, vers la fin de l'inscrip
tion, rappelle l'astrologiedes Arabes ; les Babyloniens au contraire
cherchaientbien à guérir par des formules de conjuration magique,



  • Renan, Missionen Phinicie, pp. 763 —4. Cf. David de Gunzbourg, Eludes
    Ifaraphiques,dansRevuedes étudesJuives,xviii,213.
    321 2 A

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