May6] SOCIETYOF BIBLICAL ARCHEOLOGY. [1890.
car il a agi de la même manière vis-à-vis de deux passages de
l'inscriptiond'Ahmès,dontvoicila teneur:—
(Inscr.d'Ames,ligne12).
(ibid.,1. 20).
1
Le sens de ces deux exemples selon le même auteurserait:
"mais voilàqu'ilse met à monter sur la berge" (3). —"J'amenai
deuxjeuneschefs,pris sur le bateau " (4).
En principe, on peut reprocher à la substitution qu'a faite
M. V. Loret de ^^ à la place de °°\, dansles trois premiers
desquatre exemplesque nousvenons de citer, qu'elle violeune
loi de l'écriture hiéroglyphique,loi qu'a établienotremaîtreà tous
Brucsch. J'entendsla loi des " indicateurs phonétiques." Origin
airement, appliquée à l'effet de faire valoir la distinction entre
deux lectures d'un même signe, cette loi vise encore deux ou
plusieurssignesdifférentsqui se ressemblent extérieurement,comme,
par exemple, c'estle cas de c*c=^ et oc\. • Le premier est régulière
mentsuivide <— ^i, pour qu'ilne soit mêléau second qui à cer
tainesépoques, exclut l'usaged'exprimer dans l'écriturele \ qui
lui appartient comme complément phonétique. Je traduirai les
troispremiersdes exemples citésde la manière suivante:—
- "Il est comme un lion qui s'efforce* de terrifier les gazelles."
- "(Celui qui) se met à beugler" (ou peut-être:"celui qui
saisitles craintifs! "). - " Voilà qu'onle mène, pincé,sur le chemin " (c'est-à-dire : la
digue).
Le quatrième des exemples cités se traduit, comme l'a fait
M. LORET.f
- Dans ma dissertation académique,intituléePetite;ÉludesÉ^yptologiqtus
(Vienne,1881,page22), j'ai, le premier, fait remarquer que les verbes "saisir,
prendre" (r (*fi,> r > etc. ), dans les textes égyptiens,quelquefoisjouent
le rôle d'auxiliaires..
t Un cinquième exemple,où le dit auteur à tort a substitué **c=,\i oc^>
se rencontre à la page 124 (passage de texte, empruntéau Recueil de BRUGSCH,
11,54).
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