Junk3] PROCEEDINGS. [1890.
ne se dit pas fils de roi, mais qui porte l'urxus,a des titres très
voisinsde ceux du frère de Sésostris. M. Birch le prenait pourle
roi Horemheb de la xviii0 dynastie, qui aurait été détrôné;1 on
pourrait peut-être aussi voir en lui le fils de Séti I dépossédé
à la fin, non de tous ses honneurs puisqu'il aurait été régent,
mais de son titre de fils ou d'héritier, comme le faux Pentaur
du papyrus Judiciaireavaitété privé de son propre nom.
Le Nom du Cheval.
I.
Les égyptologues reconnaissentque le nom égyptiendu cheval
(assimiléjadis par M. de Rougé à l'arabe hedjah*) vient d'une
racineheterqui signifie joindre,et qui a laissé de nombreux dérivés
dansles hiéroglyphes commedansle copte. Le cheval étaitdonc
un animal de paire ou de couple par excellence, si bien qu'on
se bornait dansun grand nombrede cas, surtout en écrivant son
nomd'unemanièrecursive,à le faire suivredu déterminatif général
des quadrupèdes.
Pourappliquerce nom à d'autres animaux,on avait recoursà des
modifications,à des périphrases et à des déterminatifs caractéris
tiques: on écrivait, par exemple, [1 •jç^JV , (] ô ^^ ,
ou bien 9 ^ (] \ , 1 1 5f?î. M. Chabas a signalé ces pré-
cautions dansson étude sur le cheval,8 et a montré par là qu'il
faut tenir comptede certaines habitudesgraphiquesdonton néglige
quelquefoisl'importance; lui-même paraît avoircommis un oubli
de ce genre en lisant Maunaet non Iliuna le mot TK ,J^,
sansdoutepar souci de la vraisemblance, les Méoniens étantplus
rapprochésde l'Egypte qu'Ilion.
1 Ztitschrift, 1877,p. 149.
* Mélanges d'archéologieégyptienneet assyrienne, 30 fascicule, p. 277.
3 Brugsch, Supplémentau Dictionnaire, p. 175 ; cf. Dtnkmatler, II, 122, et
III,S, Lu.
4 Id., Dictionnaire, p. 153.
* Denkmaeler, III, 219, 1. 19.
* Ëtudes sur l'antiquité historique,p. 428.
' Maspero, Recueilde Travaux, VIII,p. 84.
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