Méditerranée Mer Vivante 20e édition

Espèces protégées La Flore 25

Protégeons ces espèces menacées

• Felicinia spathulata (ex Kallymenia
  spathulata). C’est une espèce de profondeur
  (entre -30 et -50 m), décrite devant les côtes de
  Provence qui est devenue extrêmement rare
  depuis le milieu du XXe siècle. La principale cause
  probable de sa raréfaction est le chalutage qui
  bouleverse le fond et entraîne une forte turbidité
  des eaux.


• Sphaerococcus rhizophylloides. Cette
  espèce n’a été observée qu’une seule fois devant
  nos rivages. Décrite des îles Baléares, c’est une
  espèce de profondeur (-50 à -130 m) elle se
  rencontre aussi dans le proche Atlantique.
  
  
  • Lithophyllum byssoides. Cette espèce calcifiée
    n’est ni rare, ni menacée en Méditerranée. Elle
    ne se développe qu’au niveau de la mer. Son
    placement dans cette liste a été justifié par sa
    capacité à édifier d’imposants encorbellements
    également connus sous le nom de « trottoirs ».
  
  
  
  

Malheureusement, la croissance de cette algue

est trop lente pour compenser l’accélération

actuelle de l’élévation du niveau marin due au

réchauffement climatique. Beaucoup de « trottoirs »

à Lithophyllum sont déjà submergés et morts et

tous sont menacés d’extinction à moyen terme.

• Titanoderma ramosissimum. En France,
  cette espèce calcifiée n’est présente qu’en Corse
  où elle forme des petits bourrelets calcaires très
  fragiles près de la surface de l’eau. La rareté de
  ses populations, sa localisation à la surface et sa

Felicinia spathulata

Un trottoir constitué de Lithophyllum byssoides

Shaerococcus rhizophylloides Titanoderma ramosissimum

© Marc VERLAQUE

© Marc VERLAQUE

© Marc VERLAQUE © Marc VERLAQUE