La Culture Fang Beti Bulu

(Richellius) #1

Le Sôbôsôbô/Sôbesobô


Qui consiste pour certains enfants (filles et garçon) à se cacher dans un périmètre prédéfini (ce sont les
cabris) et à se faire retrouver, découvrir par un autre tenu au loin un moment (c’est la panthère).


Les petites filles jouent au Cerceau,


La nuit, les enfants jouent aux Devinettes.


Les Danses


La liste des jeux est bien longue et témoigne parfaitement la fertilité de l’imagination Beti en matière de
divertissement, de loisirs.
Il en va de même pour ce qui est des danses pratiquées par les Beti-Fang, à l’occasion des réjouissances,
des célébrations rituelles, des retrouvailles entre amis, parentés ; car selon notre observateur Tolra, le
Beti n’avait pas de circonstance spéciale pour danser.


Cependant, certaines danses sont circonstancielles ; c’est le cas de l’Ozila, pratiqué par les femmes à

l’occasion du rituel Mevungu. C’est également le cas de l’Esana, pratiqué lors du rituel Sô, mais aussi lors

du décès d’un grand initié ; également la danse du Ndzôm Sô, pratiquée par les mvon lors de leur initiation

au Sô.


A côté de ces danses rituelles (sans doute il y en a plusieurs, mais nous nous limitons à celles liées aux
principaux rituels étudiés), il existe des danses de divertissement :


Le Nyeñ


Pratiqué par les hommes devant leurs épouses,


L’Andzeg


Pratiqué par les hommes, principalement chez les Eton et les Menguisa,


L’Abôk Bekon (Danse Des Fantômes)


Ainsi appelé à cause de la couleur blanche du corps des danseuses due à l’argile blanche dont elles
s’enduisent le corps. Elle est pratiquée principalement chez les Bulu, à l’occasion de la visite d’un hôte
de marque, lors d’une cérémonie d’aurevoir à un visiteur.... Les jeunes filles (danseuses) portent au tour
des reins une jupe faite de feuilles de raphia, une pièce d’étoffe cache les seins.


L’Enyengue


Pratiquée par des femmes adultes (aujourd’hui dans les Eglises), tout comme le Mekom dansé par des

femmes chez les Ntumu et les Fang. Les danseuses s’enduisent le corps de fard de padouk en petits
cercles, d’argile, s’habillent de jupes de feuilles de raphia, se coiffent de plumes de perroquet, de touraco,
de toucan, tandis qu’aux pieds, elles portent des coques du fruit d’adzap qui s’entrechoquent à mesure
qu’elles dansent rythmant ainsi les pas de danse.


Le Mengan


Toujours affublées comme pour la précédente danse, les femmes dansent assises sur des troncs d’arbres
renversés ou des tabourets, en frappant des pieds au sol.


Quant aux danses exécutées par des hommes, nous pouvons citer :

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