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LA pRATIqUE
Avant de prendre cette posture, pratiquez le triangle,
simple et en torsion et Parshvakonasana, afin de bien
échauffer le corps et d’ouvrir la respiration.
Partez les jambes ouvertes, pieds parallèles. Tournez
le pied droit à l’intérieur et le pied gauche complète-
ment à l’extérieur. Vous pouvez garder le talon arrière
soulevé, la torsion sera plus aisée, par contre l’équi-
libre sera plus instable. Puis en expirant ramenez le
bras droit derrière la cuisse gauche et placez les deux
mains en salutation. Si vous le souhaitez, vous pouvez
poser le pied arrière en tournant le talon au sol. La res-
piration abdominale est presque impossible, trouvez
tous les chemins possibles pour ouvrir la cage thora-
cique à l’arrière. La respiration sera fine et légère dans
les narines, comme un mince filet d’eau. Cherchez à
expirer profondément, en percevant le diaphragme
qui remonte vers la cage thoracique. Observez la sen-
sation de compression et de resserrement, et voyez
comment vous pouvez mentalement vous sentir libre.
pour vous aider
Vous pouvez partir sur les genoux, puis en expirant
ramenez le pied gauche vers l’avant. Posez la main
droite à côté de la voûte plantaire gauche. La main
gauche se place sur le bassin et le regard se dirige
vers le ciel. C’est un très bon début, la torsion est
moins intense, et vous n’avez pas besoin de travailler
l’équilibre.
pour vous aider
Depuis la posture précédente, vous pouvez tendre
la jambe arrière en gardant le talon soulevé.
L’équilibre n’est pas facile, cherchez à mettre du
poids à la base du gros orteil arrière et concentrez-
vous sur les pieds. Au début, quand la respiration
est courte, la stabilité sera plus aisée. Puis,
progressivement, cherchez à prolonger le souffle.
à
À première vue, la posture de la fente avant suggère
davantage la contrainte que l’aisance. La torsion in-
tense au niveau de la colonne vertébrale, le positionne-
ment de la cage thoracique qui rend difficile la respira-
tion peuvent nous donner la sensation de se retrouver
dans un étau, d‘étouffer, sans compter l’équilibre ins-
table. Et ce sont toutes ces contraintes qui la rendent
si puissante pour les viscères, la colonne, la respiration.
Elle nous oblige à trouver des ouvertures au niveau de
la cage thoracique arrière, car ce n’est que là que la
respiration est possible, et nous incite à respirer très
finement et très légèrement. La concentration sur la
respiration, l’écoute fine des sensations et le fait de
faire face à l‘inconfort peuvent être alors des soutiens.
Nous réalisons alors que cela nous amène vers l’ouver-
ture et la liberté.