Les Echos - 07.10.2019

(Michael S) #1

08 // MONDE Lundi 7 octobre 2019 Les Echos Les Echos Lundi 7 octobre 2019 MONDE// 09


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sontréceptionnés sur la base dela procédured’essaiharmoniséeaunivea umondial pour le svéhicule slégers(WLTP), nouvelleprocé dure d’essaiplusréali stepermettant de
mesurerlac onsommationde carburant et les émissions deCO 2 .Cette pr océdureremplace complète mentlen ouveau cycl eeuropéendeconduite (NEDC). Lesconditionsd’essai
étant plus réaliste s, la consommationdecarburant et les émissionsde CO 2 mesuréesselon la procédureWLTPsontplusélevéesquecellesmesuréesselon la procédureNEDC.
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lés incapables de redresser une
situation économique préoccu-
pante. « Pourquoi voulez-vous que je
vote pour les islamistes d’Enna-
hdha? Depuis qu’ils sont au pouvoir,
ils n’ont rien fait », tempête l’un
d’eux. « Notre pouvoir d’achat a été
divisé par deux depuis la Révolution
de 2011 », dit un autre. « Les politi-
ques ne pensent qu’à s’enrichir et à
mettre à l’abri leur famille », ajoute
une troisième. Beaucoup ne vont
même pas se déplacer, le taux d’abs-
tention pouvant atteindre 60 %,
notamment chez les jeunes.

Présidentielle à suspense
Ces troisièmes législatives depuis
2011 se déroulent entre les deux
tours d’une présidentielle, elle-
même à suspense. Le décès durant
son mandat du président Beji Caïd
Essebsi, en juillet, a bouleversé le
calendrier électoral, en provo-
quant une présidentielle anticipée,
ce qui explique la superposition
des deux scrutins. Le premier tour
de la présidentielle a déjà créé la
surprise en faisant émerger deux
candidats en rupture avec les par-
tis politiques traditionnels. Sauf
revirement lié à une décision de
justice, le second tour doit opposer
dimanche prochain Kais Saied, un
juriste sans formation politique,

être en position de former le gouver-
nement. « Le risque d’un Parlement
émietté est réel, beaucoup vont être
tentés de faire du tourisme politi-
que », résume Larbi Chouikha, uni-
versitaire spécialiste des médias.
Les deux formations principales
ont promis de ne pas faire alliance
entre elles, mais beaucoup, parmi
les indépendants, vont mettre leur
siège aux enchères. Ces listes indé-
pendantes sont des attrape-tout,
allant des régionalistes aux anciens
militants en dissidence, en passant
par de simples diplômés au chô-
mage. Il en est même qui ne cher-
chent rien d’autre qu’une immunité
parlementaire.
En toile de fond, la présidentielle
continue d’alimenter les discus-
sions. Un bon score de Qalb Tounes
pourrait être un atout pour Nabil
Karoui dimanche prochain. Kaïs
Saïed n’a, lui, donné aucune consi-
gne de vote. Une position qui contri-
bue à brouiller un paysage politique
sans clivage clair.n

Michel De Grandi
@MdeGrandi
—Envoyé spécial à Tunis


Dans un c entre-ville quadrillé par la
police, les habitants de Tunis,
comme dans tout le pays, se sont
rendus aux urnes dimanche pour
élire leur futur Parlement. Dans un
scrutin à un seul tour, ils doi-
vent choisir 217 députés parmi
quelque 15.000 candidats, dont
beaucoup se revendiquent de partis
indépendants. L’enthousiasme des
précédents scrutins a laissé la place
cette fois à une profonde désillu-
sion, les politiques s’étant révé-


AFRIQUE DU NORD


Entre les deux tours
de la présidentielle,
les Tunisiens
doivent élire
leur futur Parlement.


Le risque d’une
Assemblée émiettée,
composée de nom-
breuses formations
indépendantes,
est réel.


Les Tunisiens élisent leurs


députés dans un climat brouillé


Frédéric Schaeffer
— Correspondant à Pékin


Des manifestants pro-démocratie
de Hong Kong y ont vu un pas sup-
plémentaire vers le déploiement des
troupes chinoises dans l’ex-colonie
britannique. Dimanche en début de
soirée, à l’issue d’un nouveau week-
end chaotique, des soldats en treillis
sur le toit de la caserne de l’armée
populaire de libération (APL) du
quartier de Kowloon Tong brandis-
saient un drapeau jaune à l’adresse
des manifestants : « Vous enfreignez
la loi. Vous serez bientôt poursuivis »,
indiquait le drapeau, alors que quel-
ques centaines de manifestants bra-
quaient des rayons laser sur la
caserne. Jusqu’ici, seule la police de
Hong Kong avait été vue avec ces
drapeaux jaunes, les soldats de l’APL
se montrant généralement discrets
derrière les murs de leur garnison.


Le métro paralysé
Pékin hausse le ton alors que la ville
a connu une nouvelle escalade de
violence ce week-end. Carrie Lam, la
cheffe de l’exécutif local, avait à
peine annoncé l’interdiction du port
du masque que des milliers de
Hong-Kongais redescendaient dans
les rues vendredi a près-midi,
dénonçant une nouvelle provoca-
tion et l’incapacité des autorités à
écouter leurs revendications. De vio-
lents heurts ont émaillé la nuit de
vendredi à samedi entre la police et
des manifestants envahissant les
rues du centre-ville, vandalisant des
stations de métro, des banques chi-
noises et des boutiques censées être
pro-Pékin. Dans l’arrondissement
de Yuen Long, un homme a été
blessé par balle lors d’une bagarre
entre un policier en civil et des mani-


ASIE


La ville a connu
un nouveau week-end
chaotique, après
la décision de la cheffe
de l’exécutif local
d’interdire le port
du masque lors
des manifestations.


A Hong Kong, Carrie Lam


ne parvient pas à faire


plier la contestation


L’emploi made


in USA résiste


créé plus de 512.000 emplois dans le
secteur manufacturier depuis mon
élection », s’est félicité vendredi le
président américain. Sur les douze
derniers mois, la production manu-
facturière n’a toutefois représenté
que 5,4 % des créations nettes
d’emplois, selon les données publi-
ques. Les secteurs de la santé et de
l’éducation ont, en comparaison,
représenté près de 30 % des nou-
veaux emplois. Et cela ne devrait
pas changer : l’activité du secteur

manufacturier aux Etats-Unis a
reculé en septembre pour tomber à
son plus bas niveau depuis dix ans,
selon l’indice ISM publié mardi. Les
marchés, qui suivent de près cet
indicateur clé de l’activité à venir,
espéraient une légère amélioration.
D’autres indicateurs montrent le
ralentissement de l’activité indus-
trielle, comme la baisse du nombre
d’heures moyennes travaillées.

Prestataires de services
A plus long terme, le vieillissement
de la population américaine et le
ralentissement démographique
devraient peser sur les créations
d’emplois aux Etats-Unis, estime un
nouveau rapport du BLS. Elles
devraient progresser de 5,2 % sur la
décennie 2018-2028, contre une
hausse de 7,4 % entre 2016 et 2026.
Et ce sont les services qui
devraient continuer à tirer la crois-
sance, estime l’institut statistique.
« D’ici à 2028, les secteurs prestataires
de services devraient représenter plus
de 85 % de tous les emplois salariés et
la majeure partie de la croissance de
l’emploi », indique le rapport. Le sec-
teur des soins de santé et de l’aide

négligence ». Et la publication des sta-
tistiques sur l’emploi, ce même ven-
dredi, a de fait pu conforter un prési-
dent empêtré depuis une semaine
dans la procédure de destitution
menée par les démocrates : selon le
Bureau of labor statistics, le taux de
chômage a encore r eculé de 0,2 point
en septembre, pour atteindre un
plus bas depuis un demi-siècle, à
3,5 % – il était de 10 % il y a dix ans au
moment de la crise financière.
Avec 136.000 nouveaux postes
(hors agriculture) en septembre, les
créations nettes d’emplois ont été un
peu moins dynamiques qu’attendu
par les économistes, mais elles ont

néanmoins résisté, dans un environ-
nement marqué par la guerre com-
merciale et un ralentissement géné-
ralisé de la croissance mondiale. Sur
l’année 2019, ce sont près de 2 mil-
lions d’emplois qui devraient être
finalement créés aux Etats-Unis,
estime Oxford Economics.

Santé plus que production
La production manufacturière que
défend Donald Trump, et dont il a
fait le cœur du « Make America
Great Again », n’est toutefois pas le
moteur de l’emploi. « Nos politiques
et nos mesures donnent des résultats
concrets, notre économie ayant déjà

lTiré par les services, le taux de chômage a encore reculé


de 0,2 point en septembre, à 3,5 %.


lLa production manufacturière n’est toutefois pas


le moteur, et n’a représenté que 5,4 % des créations nettes


d’emplois ces douze derniers mois.


Véronique Le Billon
@VLeBillon
—Bureau de New York

Parmi les quelque 1.500 Journées
nationales qui célèbrent tout et
n’importe quoi aux Etats-Unis, ven-
dredi était celle de la « production
manufacturière » (« National Manu-
facturing Day »). L’o ccasion, pour
Donald Trump, de célébrer le travail
« sans relâche » de son gouverne-
ment pour l’emploi et la production
made in USA, « après des années de

ÉTATS-UNIS


tence d ’un deuxième lanceur
d’alerte, qui disposerait d’informa-
tions plus directes que le premier. Il
serait prêt à témoigner, a indiqué son
avocat, cité ce dimanche sur ABC.

Quelques critiques
républicaines
Pour Donald Trump, tout cela relève
toujours de la « chasse aux sorciè-
res ». « Je me fiche de la campagne de
Biden, mais pas de la corruption »,
a-t-il assuré ces derniers jours, indi-
quant qu’il pourrait « assurément »
faire la même demande à Pékin. « La
Chine devrait lancer une enquête sur
les Biden parce que ce qui s’est passé
en Chine le fils de Joe Biden dispose
d’intérêts financiers en Chine,
NDLR] est tout aussi grave que ce qui
s’est passé en Ukraine », a ainsi lancé
le président américain.
Une stratégie de défense critiquée
par quelques élus républicains. « Les
Américains ne cherchent pas la vérité
auprès des cocos chinois », a taclé Ben
Sasse, dans la foulée de déclarations
critiques de Mitt Romney. Si Donald
Trump a jugé probable que la Cham-
bre des représentants, majoritaire-
ment démocrate, vote sa mise en
accusation, il tient encore ferme-
ment le Sénat, majoritairement
républicain. Une destitution requiert
une majorité de deux tiers, ce qui
nécessiterait le « lâchage » de vingt
sénateurs républicains. —V. L. B.

Les démocrates ne relâchent pas la
pression sur Donald Trump. La
Maison-Blanche a désormais jus-
qu’au 18 octobre pour répondre à
l’injonction des parlementaires qui
enquêtent en vue d’une mise en
accusation (« impeachment ») du
président américain. Ils veulent
faire la lumière, documents à
l’appui, sur un possible abus de
pouvoir du président américain à
des fins électorales personnelles.
« Nous regrettons profondément
que le président Trump nous ait mis –
ainsi que le pays – dans cette position,
mais ses actions ne nous ont pas lais-
sées d’autre choix que d’émettre cette
assignation à comparaître », ont
déclaré les présidents d es trois com-
missions chargés de l’enquête. Ils
avaient déjà demandé, sans succès,
des informations.

Des SMS de diplomates
L’objet initial de la procédure était la
conversation téléphonique entre
Donald Trump et son homologue
ukrainien, en juillet, au cours de
laquelle le président américain
cherchait à obtenir des informa-
tions compromettantes sur le mieux
placé des candidats des Démocrates,
Joe Biden – le fils de l’ancien vice-
président de Barack Obama siège
depuis 2014 au conseil d’un groupe
gazier ukrainien. Depuis jeudi,
des SMS échangés par des diploma-
tes américains et rendus publics par
le Congrès montrent que l’adminis-
tration américaine a cherché à faire
pression sur le président ukrainien.
Vendredi soir, le « New York
Times » a par ailleurs évoqué l’exis-

La Maison-Blanche a reçu
une injonction formelle
des parlementaires
qui enquêtent en vue
d’une mise en accusation
(« impeachment »)
du président américain.

« Impeachment » :


la pression s’accroît


sur Donald Trump


sociale représenterait à lui seul plus
de 40 % des emplois créés au cours
de la prochaine décennie, estime-
t-il, tandis que la production, les
fonctions supports et la vente
devraient perdre des effectifs.

Les plus grandes entreprises
américaines commencent d’ailleurs
à se mobiliser pour orienter leurs
salariés vers les nouveaux métiers.
L’enseigne de grande distribution
Walmart vient de lancer un pro-
gramme de formation à l’université
autour des métiers de la santé. Ama-
zon a de son côté annoncé un pro-
gramme visant à faire migrer une
part de ses employés vers des
métiers plus technologiques, et
Google vient de signer un engage-
ment à former plus de salariés.n

Les grandes
entreprises
commencent
à orienter leurs
salariés vers les
nouveaux métiers.

20


SÉNATEURS RÉPUBLICAINS
Le nombre d’élus nécessaire
pour faire basculer la majorité
au Sénat – majoritairement
républicain – en faveur de la
destitution de Donald Trump.

festants qui attaquaient sa voiture.
Pour la première fois depuis plus de
vingt ans, l’ensemble du réseau de
métro MTR était fermé prématuré-
ment avant de reprendre très par-
tiellement samedi.
Encore dimanche, la moitié des
stations MTR étaient portes closes,
compliquant fortement les dépla-
cements des habitants et la possibi-
lité de rejoindre Victoria Park, point
de départ d’une nouvelle manifesta-
tion. Bravant la pluie et l’interdic-
tion de défiler le visage masqué, des
foules imposantes ont pris d’assaut
les rues de plusieurs quartiers de la
ville, tandis que de nouveaux actes
de violences émaillaient la soirée.

Une loi d’urgence jamais
évoquée en un demi-siècle
Carrie Lam a, une fois encore,
échoué à ramener le calme dans le
territoire semi-autonome. Le fait
d’invoquer une loi d’urgence datant
de l’époque coloniale et jamais utili-
sée depuis plus d’un demi-siècle
pour interdire le port du masque a,
au contraire, mis le feu aux pou-
dres. Les manifestants y ont vu les
prémisses d’une dérive autoritaire,
à l’heure où Pékin se montre plus
menaçant. Quatre mois après le
début des protestations, « il est
grand temps d e mettre fin aux violen-
ces en adoptant une attitude plus
claire et des mesures plus efficaces »,
a fait savoir le porte-parole du
Bureau chargé, au sein du gouver-
nement, des affaires de Hong Kong
et de Macao, Yang Guang. « Le chaos
actuel à Hong Kong n e peut p as conti-
nuer indéfiniment », a-t-il martelé.n

« Il est grand
temps de mettre
fin aux violences
en adoptant une
attitude plus claire
et des mesures
plus efficaces. »
YANG GUANG
porte-parole du Bureau chargé,
au sein du gouvernement,
des affaires de Hong Kong
et de Macao

à Nabil Karoui, fondateur de Qalb
Tounes (« Coeur de la Tunisie ») et
actuellement en prison, en déten-
tion préventive.
Bien que les sondages soient
interdits, de nombreuses enquêtes
circulent et donnent Qalb Tounes
en tête devant Ennahdha dont le
président, Rached Ghannouchi, fait

campagne à Tunis. Même en tête,
ces deux partis demeurent à des
niveaux très bas : celui de Nabil
Karoui étant crédité de 40 sièges
environ, celui de Rached Ghannou-
chi d’une trentaine. Pas de quoi
dégager une majorité parlemen-
taire suffisante (109 députés) pour

Beaucoup, parmi
les députés
indépendants,
vont mettre leur siège
aux enchères.

Sept millions d’électeurs doivent théoriquement se rendre
aux urnes. Mais le taux d’abstention risque d’atteindre 60 %.

Fethi Be

laid/AFP
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