2019-10-11_51_Yam

(coco) #1

C


haque quartier de Paris bénéficie
de son propre écosystème, plus
boisé pour certains, et plus floral
pour d’autres. Au total, on y recense à ce
jour 2 000 espèces végétales différentes.
La capitale devient alors une terre d’éle-
vage pour les abeilles, aussi étonnant
soit-il de conjuguer vie citadine et api-
culture. Ce sont les arbres qui tiennent
le haut de l’affiche, avec une majorité
de châtaigniers, les suivent de plus loin
les tilleuls, talonnés par les acacias. Les
autres essences ne sont pas en reste, bien
que minoritaires, et les balcons fleuris
par les Parisiens y participent. La ville de
Paris a effectivement encouragé les ini-
tiatives locales et les habitants à investir
les moindres parcelles, pour faire de son
biotope un exemple, dans lequel tout


pesticide et intrant chimique sont inter-
dits. Les abeilles sont donc ici en sécurité.
C’est la raison pour laquelle les ruches y
ont un tel rendement et rencontrent un
tel engouement.

QUAND UNE ABEILLE BUTINE
UNE FLEUR, AU-DELÀ D’EN COLLECTER
SON NECTAR, ELLE PARTICIPE
À SA POLLINISATION
L’abeille est un maillon essentiel dans le
maintien de la biodiversité à travers son
rôle de pollinisatrice. En butinant les
fleurs, elle participe à leur fécondation,
et donc à la production de fruits et de
graines, tout en pérennisant les plantes.
Un cercle vertueux dans lequel les plantes
ont besoin des abeilles et les abeilles des
plantes. Les butineuses participent à

entretenir un environnement équili-
bré, dont l’homme bénéficie largement.
C’est ce que Lionel l’apiculteur dé-
montre, à travers ses différents ruchers,
que ce soit sur le toit de la gare Foch dans
le 16e arrondissement, ou sur celui de la
Rotonde Stalingrad dans le 19e.
D’ailleurs, chaque habitant bénéficiant
d’un balcon ou d’un espace suffisant
peut solliciter Apis Civi pour héberger
une colonie d’abeilles et participer à sa
façon à cette production citadine.

UN MIEL DÉPOURVU DE POLLUTION
Il faut reconnaître qu’il fait bon vivre à
Paris pour les abeilles.
Qui n’éprouve pas un sentiment d’im-
puissance face à la disparition des
abeilles dans nos campagnes françaises,

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ORIGINE CONTRÔLÉE
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