Le Monde - 07.09.2019

(Barré) #1

26 |télévision SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2019


0123


HORIZONTALEMENT
I. Toujours bon à savoir, en cas de
non-satisfaction. II. Finesse des sens.
Apprécie les grenouilles des marais.
III. Pour la défendre, il faudra des ar-
guments. Engagé volontaire. I V. Des-
sus de table. Prend la tête. Sortis du
chaos. V. Arrêtèrent le temps. Léger
dans les airs. VI. Héros chez Virgile.
A même été comparé à une éponge.
VII. Bouts de caoutchouc. Espérait ga-
gner gros. VIII. Lâché sur le coup. Fait
le gros dos en ville. Dégager. IX. Se
couvrit de feuilles. Bout de store. Sur
la portée. X. Se débrouillent pour que
nous soyons bien et bons au travail.
VERTICALEMENT


  1. Font la lumière quand ils ne font
    pas main basse. 2. Pour ne pas ou-
    blier les règlements de comptes. 3. La
    grande ne votait pas au début. Sable
    du désert. 4. Chaudement redeman-
    dées. Ouverture de gamme. 5. Sort de
    l’ensemble. Indigeste quand il cogne.

  2. Au bout de l’avenue. Pour ne pas
    oublier. 7. Avertissement sans frais.

  3. A l’embouchure du Han Shui.
    Ouvre des possibilités. 9. Bien déga-
    gé. Pâtés en ville. 10. Facilite les
    transactions mondiales. Eliminât
    avec le temps. 11. Patron. Prend de la
    hauteur. 12. Muqueuses utérines.


SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 208

HORIZONTALEMENT I. Désinvolture. II. Exploitation. III. Bu. Outil. UV.
I V. Obits. El. Pli. V. Uélé. Azalées. VI. Crosse. Tassa. VII. Hat. Arnica.
VIII. En. Grelot. Té. IX. Utérin. Néron. X. Retentissant.

VERTICALEMENT 1. Déboucheur. 2. Exubérante. 3. Sp. Ilot. Et. 4. Ilotes.
Gré. 5. Nous. Sarin. 6. Vit. Aèrent. 7. Otiez. NL. 8. Lallations. 9. Tt. Lac-
tés. 10. Ui. Pesa. Râ. 11. Roules. Ton. 12. Envisagent.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

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& CIVILISATIONS

&CIVILISATIONS

N° 53SEPTEMBRE 2019
Chaque mois,
un voyage à travers
le temps et les grandes
civilisations à l’origine
de notre monde

CHEZVOTRE
MARCHAND DE JOURNAUX

S A M E D I 7 S E P T E M B R E


TF1
21.05 Le Grand Concours
des animateurs
Divertissement présenté par
Laurence Boccolini.
23.40 Les Experts
Série. Avec William Petersen,
Xander Berkeley, Marg Helgenberger
(EU, 2003).

France 2
21.05 Fort Boyard
Divertissement présenté par
Olivier Minne.
23.20 On n’est pas couché
Talk-show présenté par
Laurent Ruquier.

France 3
21.00 Meurtres à Orléans
Téléfilm de Jean-Marc Seban. Avec
Michèle Bernier, David Kammenos,
Jean-Pierre Michael (Fr., 2017, 90 min).
22.30 Meurtres à Collioure
Téléfilm de Bruno Garcia. Avec
Helena Noguerra, Stéphane Freiss,
Michel Robin (Fr., 2015, 95 min).

Canal+
21.00 Les Veuves
Film de Steve McQueen. Avec Viola
Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth
Debicki (RU-EU, 2018, 130 min).
23.10 Les Zozos migrateurs
Jamaïque
Divertissement présenté par
Julien Cazarre, Thomas Séraphine,
Sébastien Thoen.

France 5
20.50 Echappées belles
Grèce : étape en Macédoine
Magazine présenté par Ismaël Khelifa.
22.25 #JR
Documentaire de Serge July
et Daniel Ablin (Fr., 2017, 50 min).

Arte
20.50 Chambord
Le château, le roi et l’architecte
Documentaire de Marc Jampolsky
(Fr., 2015, 95 min).
22.25 La Vérité sur le mensonge
Documentaire de Birgit Tanner
(All., 2019, 55 min).

M6
20.35 Football
France-Albanie
Match de qualification
pour l’Euro 2020.
23.00 NCIS : Los Angeles
Série. Avec LL Cool J, (EU, 2014).

Kate Bush, un portrait avec ses partis pris


Le film valorise les dix premières années de la carrière de l’artiste britannique, hélas au détriment du reste


ARTE.TV
À LA DEMANDE
DOCUMENTAIRE

J


anvier 1978, alors que la
Grande­Bretagne vit les der­
niers moments du plein
élan de sa période punk
(1976­1977) et que s’amorce
le courant new wave, une voix de
soprano envoûtante envahit les
ondes des radios avec une chan­
son qui évoque les amours tragi­
ques de Cathy et Heathcliff dans
Wuthering Heights (Les Hauts de
Hurlevent), roman d’Emily Bron­
të, publié en 1847. La chanson
porte le même titre, et son inter­
prète, auteure et compositrice,
est une jeune femme qui n’a pas
encore fêté ses 20 ans, Kate Bush.
Ce coup d’essai triomphe au­
delà de son pays, dans le reste de
l’Europe, au Japon. Sa carrière,
commencée à la fin des années
1970, n’est toutefois pas celle
d’une artiste prolifique. Dix al­
bums en studio ont été publiés de
1978 à 2011, et deux albums en pu­
blic. En dehors de ses débuts scé­
niques en 1977, dans de petites sal­
les ou des pubs en Angleterre, elle
n’a proposé que deux spectacles :
The Tour of Life, dans quelques sal­
les en Europe, du 2 avril au
14 mai 1979 (dont le Théâtre des
Champs­Elysées à Paris), et en ré­
sidence pour 22 concerts à Lon­
dres du 26 août au 1er octobre 2014.

Les textes de ses chansons par­
lent de personnages hantés
par des drames, des tourments,
de la mélancolie, dans le registre
du fantastique. Autres thèmes
abordés, les liens avec la nature,
les éléments et, ici et là, de rares
fantaisies. Ses musiques pui­
sent autant dans les racines du
folk irlandais que dans les explo­
rations les plus pointues du
traitement du son, dans les co­
des du rock et de la pop que dans

l’apport de multiples sources,
de la musique classique aux mu­
siques traditionnelles de
différents pays.
Créatrice d’un univers musical
sophistiqué sans équivalent, Kate
Bush a de temps à autre connu le
succès public (outre Wuthering
Heigts, les chansons Them Heavy
People, Wow, Babooshka, Army
Dreamers, Suspended in Gaffa,
Running up That Hill, Cloudbus­
ting, The Sensual World, Rubber­

band Girl, Eat the Music, King of
the Mountain...), tout en restant
fidèle à une exigence artistique.

Déséquilibre
C’est à cette personnalité assez se­
crète, qui a fait quelques appari­
tions à la télévision, essentielle­
ment à ses débuts, que Claire La­
borey consacre le documentaire
Kate Bush, la sorcière du son. Dans
une construction classique avec
des éléments biographiques, des

témoignages de musiciennes et
musiciens, photographes et pro­
ducteurs, qui toutes et tous
louent le talent de Kate Bush, et
quelques documents, apparitions
fugitives de la chanteuse tirées de
passages à la télévision et d’un do­
cumentaire que la BBC avait con­
sacré à sa seule tournée, en 1979.
Le film de Claire Laborey passe
ainsi plus d’une quarantaine de
minutes à revenir sur les pre­
miers temps de la vie de Kate
Bush et les dix premières années
de sa carrière, pour condenser en
moins d’une dizaine de minutes
les trente­cinq qui ont suivi. Cer­
tes, l’artiste ne se prête pas aisé­
ment à l’exercice de l’entretien et
s’est tenue à l’écart de la création
musicale de 1994 à 2006, mais
quand même, ce raccourci et l’ab­
sence de témoignages de tiers sur
les plus récentes étapes de son
travail créent un déséquilibre. Il y
avait pourtant matière à dévelop­
per, avec la qualité des albums
(cinq, de The Sensual World
en 1989, à 50 Words for Snow, der­
nier en date, en 2011) et le specta­
cle de 2014, qui a suscité de nom­
breux commentaires élogieux
dans la presse britannique.
sylvain siclier

Kate Bush, la sorcière du son,
de Claire Laborey (Fr., 2019, 52 min).
Sur Arte.tv jusqu’au 11 novembre,
et le 13 septembre, à 22 h 30.

Kate Bush, en 1989, à Londres. GUIDO HARARI

« Les Veuves » prennent leur destin en main


Steve McQueen s’aventure dans le film de casse, qu’il teinte de mélancolie et de féminisme


CANAL+
SAMEDI 7 À 21 H 00
FILM

J


usqu’ici, la carrière de ci­
néaste de Steve McQueen
était tout entière consacrée
au martyre – désiré dans
Hunger, auto­infligé dans Shame,
subi dans Twelve Years a Slave.
D’où la surprise, parfois proche du
désarroi, de le voir s’aventurer sur
le terrain du film de casse, généra­
lement associé aux plaisirs éphé­
mères. Sur un scénario de Gillian
Flynn (Gone Girl, Sharp Objects), le

Britannique négocie une trajec­
toire périlleuse, entre la fidélité à
ses obsessions et le désir d’embar­
quer les spectateurs dans une his­
toire aussi excitante qu’invrai­
semblable. S’il parvient à ses fins,
c’est grâce à un ensemble inédit
au cinéma, où les femmes se tien­
nent au premier rang.
Au début des Veuves, Veronica
(Viola Davis) est mariée à Harry
(Liam Neeson). Ils vivent dans les
beaux quartiers de Chicago. Elle
est professeure, il est truand et
embrasse amoureusement sa
conjointe avant de partir au

travail. Mais ce job sera le der­
nier. Avec ses trois collègues,
Harry disparaît lors d’un affron­
tement avec la police.
Pour Veronica, le temps du deuil
est bref. Elle apprend que, avec son
époux, des millions de dollars se
sont envolés en fumée, millions
destinés à un politicien de la ville,
Jamal Manning (Brian Tyree
Henry). Ce dernier charge son
frère, tueur et tortionnaire au re­
gard vide (Daniel Kaluuya), de re­
couvrer ses dettes. Un carnet laissé
par Harry donne à Veronica les
renseignements nécessaires pour

réussir un casse qui permettra de
rembourser la somme due.
Il lui faut – comme dans tout
film du genre – réunir une équipe,
et elle se tourne vers les veuves
des collègues morts en même
temps qu’Harry. Steve McQueen
ne se contente pas d’aligner les
portraits. Il réussit à installer un
système complexe de dynami­
ques, aussi bien à l’intérieur du
groupe des femmes qu’entre les
familles politiques rivales.
Toutes ces entreprises, crimi­
nelles ou politiques, toutes ces as­
pirations, à la richesse, à la tran­

quillité, sont bornées par le
même horizon (et c’est là qu’on
est sûr d’être dans un film de
Steve McQueen) : la mort. Cet ad­
versaire invincible, qu’il faut es­
sayer de tromper ou de vaincre,
sans croire qu’on y parviendra.
Parfois masqué par le bruit des ar­
mes à feu, par la férocité des dialo­
gues, ce désespoir baigne le film
d’une mélancolie singulière.
thomas sotinel

Film américain de Steve
McQueen. Avec Viola Davis,
Elizabeth Debicki (2 h 09).

V O T R E
S O I R É E
T É L É

0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société : 99 ans à
compter du 15 décembre 2000.
Capital social : 124.610.348,70 ¤.
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