Le Monde - 07.09.2019

MLemagazine du Monde —7septembre 2019

Ilsont participéàcenuméro.

Journaliste—Photographe—Illustrateur

Styliste—Chroniqueur—Grand reporter

Dominique Perrin,contri-

butrice régulière deM,aenquêté

sur Céline Alvarez, qui prône une

révolution pédagogiqueàl’école

et séduit beaucoup d’enseignants.

«J’ai suivi son ascension jusqu’au

succès, en 2016, desLois natu-

relles de l’enfant.Quand j’ai

appris qu’elle était autrefois soute-

nue par Jean-Michel Blanquer,

mais qu’elle avait dû aller en

Belgique pour donner des forma-

tions ,jemesuis demandé ce qu’il

s’était passé.»(P.92)

AllyssA Heuze,photographe

franco-philippine,ashooté la

pédagogue Céline Alvarez.«Elle

s’est bien prêtée au jeu de la photo.

On achoisi de s’installer dans le

jardin, et onabien r isur l efait

qu’elle fermait les yeux au moment

où j eprenais laphoto.»Origi-

naire de Manille, cette diplômée

de l’école des Gobelins s’est ins-

tallée en France pour poursuivre

ses études de photographie. En

2018, elle est finaliste du festival

d’Hyères pour sa sérieOï.(P.92)

VAlentin Pérez,journaliste,
s’est penché sur ces militants qui
incriminent les marques,ycom-
pris les plus nobles.«Leur ton est
rude, leur éthique parfoisdiscu-
table. Mais, s’ils instagramment à
toute allure, ils s’interrogent aussi
face àune image ouàune collec-
tion, ne sont jamais passifs, évitent
flatterie et connivence. Ils incar-
nent une nouvelle génération
convaincue que, par-delà sa frivo-
lité, la mode doit être prise au
sérieux.»(P.75)

KAlen Hollomon,artiste, a

illustré notre enquête sur les mili-

tants de la mode.«J’aime qu’on

défendeles opprimés,qu’on

dénonce la corruption et la mora-

lité douteuse,confie-t-il.J’étais

heureux de contribueràcet ravail

sur les chiens de garde de la

mode.»Explorant l’intersection

entre la perception humaine et la

conscience, il produit des œuvres

multimédias en mettant l’accent

sur la relation en constante évolu-

tion entre le sujet et l’objet.(P.75)

roxAnA Azimiest journaliste,

contributrice régulière deM.

Alors que le Centre Pompidou

consacre une expositionàFrancis

Bacon, elle revient sur sa pre-

mière rétrospective parisienne, en

1971.«Bacon a62ans, il atteint

la consécration dont il rêvait, au

Grand Palais, où seul Picasso

avait brillé avant lui. C’est aussi

l’un des moments les plus dou-

loureux de sa vie:son amant,

George Dyer,ses uicide deux jours

avant le vernissage.»(P.82)

AnDré morAin,photographe

français né en 1938,aimmortalisé

plus de quarante ans de vie artis-

tique. Il débute en tant que repor-

teràl’agence Parimage, puis

devient le portraitiste favori d’ar-

tistes tels Jean Arp, Man Ray,

Sonia Delaunay,Alexander Calder

ou René Magritte. Bientôt incon-

tournable dans le milieu de l’art,

comme en témoigne sa série

d’images de la rétrospective

Bacon, en 1971, au Grand Palais, à

Paris.(P.82)

CAmille Vigogne leCoAt,

journaliste politique, s’est intéres-

sée pour ce numéro deMau

patron des éditions du Cerf, Jean-

François Colosimo :«Àla fois un

intellectuel respecté, un éditeur

chevronné, mais aussi, dans

l’ombre, le parrain de toute une

génération de jeunes conserva-

teurs. Ami de Patrick Buisson,

mais aussi de Régis Debray,c’est

un homme autoritaire qui nese

laisse pas facilement appro-

cher...»(P.88)

38

Valentin

Pérez. Kalen Hollomon.

KaiJünemann. Andr

éMorain. Captur

ed’écran

CPolitique

,France5.G

eraud

Truel. Ally

ssaHeuze