No 864 septembre 2019 - La Revue nationale de la chasse 97
sable régional du Red Club, insiste
sur une autre particularité : la néces-
sité absolue d’éviter en montagne les
chiens qui "naviguent", c’est-à-dire
ceux qui cherchent les émanations
le nez collé au sol. « Ces auxiliaires
ne relèvent pas les odeurs véhiculées
par les courants d’air qui se for-...
chien de montagne est donc aussi
un ascète, qui doit être psycho-
logiquement bien équilibré, qui
bat un maximum de terrain, mais
à son rythme. Et surtout en gé-
rant son effort, un peu comme un
marathonien.
Savoir prendre le vent
Un autre spécialiste, Claude Fer-
ra-Martin, président du Club des
galliformes de montagne et respon-
Gélinotte : Toujours prendre de l’avance
La gélinotte
est un gibier
extraordinairement
piéteur. Qu’il traque la
gélinotte des bois ou
la gélinotte huppée du
Québec, le chasseur
aura toujours intérêt à
prendre une certaine
avance, de l’ordre de
plusieurs dizaines de
mètres parfois, sur un
chien qui coule sans
parvenir à bloquer
l’oiseau, pour se
trouver en meilleure
position de tir lors de
l’envol. Idéalement on
procède alors à deux,
de façon à ce que le
maître reste au contact
de son chien pour ne
pas l’encourager à trop
bourrer.
La montagne
est un terrain
très difficile,
tant pour
l’homme que
pour ses chiens.
Un cadeau royal
offert par la
montagne :
une perdrix
bartavelle
parfaitement
arrêtée par ce
puissant
pointer.