SUD OUESTJeudi 22 août 2019
Les amateurs de sports motorisés
et de sensations extrêmes seront
ravis de tester cette activité. Ceux
qui craignent la vitesse ou man-
quent d’équilibre, un peu moins.
Alors que les trottinettes électri-
ques sont chassées par les grandes
villes à coups de nouvelles régle-
mentations restrictives et d’amen-
des salées, ces véhicules motori-
sés investissent les grands sites
touristiques de Gironde.
Déjà présente à Blaye et Bourg-
sur-Gironde, la société Bikeboard
Compagnie a noué cette année un
partenariat avec le château Sou-
tard à Saint-Émilion.
Un itinéraire adapté au public
Plusieurs parcours sont proposés :
« Généralement, on choisit l’itiné-
raire en fonction du niveau du pu-
blic. Les premières minutes d’initia-
tion sur la trottinette nous per-
mettent de déterminer si les
personnes sont capables de se dé-
placer sur tel ou tel parcours », ex-
plique un moniteur. « Sécurité
avant tout! » lance-t-il.
Chaque participant doit impé-
rativement porter un casque et un
gilet rose fluo. Équipement indis-
pensable puisque, même si les
trottinettes électriques louées dis-
posent de trois roues, elles sont
homologuées pour circuler sur la
route et la vitesse peut grimper
jusqu’à 50 km/h. Il ne s’agit pas
pour autant d’une visite approfon-
die de Saint-Émilion puisque le
parcours n’est pas commenté.
Une pause dégustation d’un
grand cru est néanmoins au me-
nu de la balade.
Les plus passionnés d’histoire et
moins amateurs de sports extrê-
mes peuvent se tourner vers le pe-
tit train ou la balade en Méhari.
Caroline Robin
Renseignements : tél. 06 27 81 02 76 et
http://www.bikeboard-compagnie.com
Chaque jeudi, des idées de visites œnotouristiques pour découvrir le vin autrement
Visite extrême à Saint-Émilion
UN CHÂTEAU, UN ACCUEIL ORIGINAL
La société envisage d’implanter ses trottinettes à Bordeaux. PHOTO C. R.
Il évoque ses premiers souve-
nirs d’alise : « Impossible de me
rappeler de la première fois. C’est
un gâteau d’en-
fance. À cha-
que fois que je
venais au mar-
ché de Sauve-
terre le mardi,
on s’arrêtait
sous les arca-
des, chez Sa-
bourdin. C’était
aussi un gâ-
teau pour les
fêtes de famille. » Bon et bon mar-
ché.
Cinquante ans plus tard, le
nombre de spécialistes du gâteau
aplati s’est tassé. Mais la tradition ne
s’est jamais éteinte. Bruno et Odile
Claverie y veillent. L’épouse du pâ-
tissier enchaîne quatre marchés
par semaine. L’alise est son pro-
duit phare. Il délie les langues au-
tant qu’il les fait saliver : « “Ça, c’est
le gâteau de mon enfance”, me ré-
pètent sans cesse les anciens. »
« Gâteau de mon enfance »
Derrière sa vitrine, au cœur de la
bastide de Sauveterre, des moitiés
de plaque, des quarts et même
des huitièmes. « On nous com-
mande aussi des plaques entières
pour les repas de famille ou les fê-
tes », assure Odile Claverie. 14,50 €
les 24 portions, qui dit mieux?
« Je conseille aussi aux clients de
se servir de l’alise comme génoise.
Et de faire une tarte tropézienne
ou un fraisier avec. »
Son petit nom de brioche, c’est l’alise
Odile Claverie (à droite) vend des moitiés de plaque, des quarts,
des huitièmes mais aussi des plaques entières, de 60 sur 40 cm
Bordeaux vintage
Commandez des tirages en format
15x21 cm au tarif de 15 € TTC l’unité.
Contact : doc@sudouest.fr
05 35 31 24 22. Pour commander :
précisez le sujet, la date de parution
dans le journal et le numéro de cha-
que photo. Chèque à libeller à l’or-
dre de « Sud Ouest » et à envoyer
à l’adresse postale : « Sud Ouest »,
service Documentation, 23 quai de
Queyries, 33094 Bordeaux Cedex.
Livraison sous 15 jours.
OFFREZ-VOUS NOS PHOTOS VINTAGE
34 - La longiligne rue Sainte-Catherine. À l’époque de cette prise de vue aérienne, dans les années
1950, la partie de la rue visible sur le cliché, côté place de la Comédie, n’était pas encore piétonne.
Elle le deviendra la première, en 1977, avant l’intégralité de l’artère (1 250 mètres) en 1984, faisant
d’elle la plus longue rue commerçante piétonne d’Europe. PHOTO ARCHIVES « SUD OUEST »
« Je conseille
aux clients
de se servir
de l’alise pour
faire une tarte
tropézienne
ou un fraisier »
Mardi dernier, Bruno Claverie et son apprenti ont enfourné la dizaine de plaques à 5 h 30 du matin. 15 à 20 minutes de cuisson suffisent dans le four à bois traditionnel chauffé avec des braises de pin déshydraté. PHOTOS A. D.
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