Bassin d'Arcachon
Jeudi 22 août 2019 SUD OUEST
Isabelle Castéra
Q
uinze ans déjà. Et des ami-
tiés fidèles nouées avec des
écrivains, dont la première
prestation publique de la rentrée
littéraire ne pourrait être ailleurs
qu’ici. A La pointe du Cap-Ferret, à
la librairie Alice. Depuis quinze ans,
Patrick Hourquebie et son équipe
de libraires cuisinent un pro-
gramme astucieux, mêlant écri-
vains reconnus et nouveaux venus.
Avec malice, il raconte les mêmes
anecdotes qui ont émaillé ce par-
cours.
Frédéric Beigbeder, que l’on
cherchait partout, et que l’on
trouva à genoux sur la plage du
Mimbeau. Ivre et heureux de dé-
couvrir le coucher de soleil. Cet
ancien prix Goncourt qui s’instal-
la trois jours dans la maison louée
par l’organisation, avec toute sa
famille. L’amitié indéfectible avec
l’écrivain né au Congo, Alain Ma-
banckou qui, désormais chaque
fin août, débarque au Cap-Ferret,
qu’il ait ou pas un livre à présenter.
Ce jeune auteur devenu vedette
du petit écran, vexé d’être « par-
qué dans une cave » dixit. A savoir
un hôtel charmant de la Pointe...
Cet événement littéraire du Fer-
ret lance la rentrée des livres,
combat de haute lutte pour
qu’émergent quelques ouvrages
au milieu d’une jungle impitoya-
ble. 524 romans sortent en sep-
tembre. Un véritable casse-gueule
pour ceux qui ne s’appellent pas
Amélie Nothomb... Donc, ce qui
fait 523 auteurs en tension.
Sept femmes, quatre hommes
« Nous avons été invités par les
maisons d’éditions en amont, à
Paris et à Bordeaux, lors de ren-
contres avec les libraires, afin de
nous présenter les sorties de cette
rentrée, indique Patrick Hourque-
bie. Et nous avons fait nos choix.
Onze auteurs que nous défen-
dons, des confirmés et des jeunes.
Cette année, sept femmes autri-
ces seront au rendez-vous, car l’an
dernier, notre sélection était plu-
tôt masculine et pour la première
fois, vendredi, les auteurs seront
présents à la grande cabane éphé-
mère des époux Bartherotte sur
la plage de la Pointe. »
Pia Petersen, écrivaine danoise
qui écrit en français, présentera
« Paradigma », roman apocalypti-
que sur l’Amérique d’aujourd’hui.
Valérie Tong Cuong présente son
dernier livre « Les Guerres inté-
rieures », plongée en apnée dans
la psychologie des humains, un
roman choral. Enfin, Abadourah-
man Waberi, raconte dans « Pour-
quoi tu danses quand tu mar-
ches? » Djibouti, la Corne de l’Afri-
que, le désert mouvant, la mer
Rouge. Aujourd’hui, Alain Ma-
banckou sera également de la
fête. Pour le fun.
Vendredi chez Bartherotte
C’est une fidèle autrice qui revient
au Cap-Ferret, une influenceuse,
modeuse, poilante, talentueuse
adorée des femmes, Sophie Fonta-
nel, alias Fonelle, viendra vendre-
di présenter son roman « No-
belle ». Même pas autobiographi-
que, un vrai roman d’invention
qui dit l’univers d’une fillette de
10 ans dotée d’un pouvoir in-
croyable : l’écriture.
Sophie Fontanel sera à la Ca-
bane Bartherotte, sur la plage de la
Pointe, dès 18 heures, avec l’écri-
vain Jérôme Attal, qui présente
« La petite sonneuse de cloches »,
une histoire d’amour dans le Lon-
dres de 1793. Romane Lafore pré-
sentera « Belle infidèle », un pre-
mier roman. Enfin la canadienne
Emmanuelle Caron défendra
« Tous les âges me diront bien-
heureuse », son roman édité en
poche cette année.
Samedi, on cause
Conférences littéraires et discus-
sions, samedi chez Alice à partir
de 18 heures, avec Georges-Marc
Bénamou qui vient évoquer et
bousculer la figure du Général de
Gaulle dans « Le Général a dispa-
ru », roman historique. Avec lui,
Elizabeth Tchoungui présentera
« Le jour où tu es né une
deuxième fois », qui retrace le par-
cours de son fils autiste Asperger.
Brigitte Giraud avec « Jour de
courage », se lance dans un ro-
man sur l’homosexualité, boule-
versant. Et enfin Éric Faye, avec
« La télégraphiste de Chopin » est
présenté comme l’un des favoris
de cette rentrée littéraire en
France.
LÈGE-CAP-FERRET La quinzième
rentrée littéraire est avancée chez Alice.
Onze auteurs viennent à la rencontre
du public. Sur la plage, dès aujourd’hui
Des écrivains à la Pointe
Éric Faye, Sophie Fontanel, Valérie Tong Cuong et Georges-Marc Bénamou seront au Cap-Ferret
pour présenter leur rentrée littéraire. PHOTOS JULIEN FALSIMAGNE/ROBERT LAFFON/JC. LATTES/GRASSET
« Cette nouvelle collaboration offre
aux habitants et aux visiteurs d’Ar-
cachon une expérience simple et
pratique de stationnement. Une
mise en place qui permet de profiter
pleinement des commerces de la
ville pour faire ses emplettes sans
avoir à retourner à l’horodateur
pour rajouter des précieuses minu-
tes »? détaille Olivier Koch, directeur
général de Park Now France dans un
communiqué.
Disponible gratuitement sur télé-
phones mobiles, plus précisément
sur smartphones (IOS et Android),
Park Now offrirait selon ses concep-
teurs « une solution incontourna-
ble pour la mobilité urbaine ».
« C’est un instrument utile » pour les
usagers et qui est aujourd’hui « tout
à fait fonctionnel », indique la mai-
rie. « Arcachon est la première ville du
Bassin à s’en doter », précise-t-elle.
Simple et intuitive
Cette application évite aux usagers de
se déplacer jusqu’à l’horodateur
pour payer son stationnement. Elle
permet de géolocaliser immédiate-
ment le véhicule garé. Le stationne-
ment démarre en un seul clic. Le
paiement s’effectue par carte ban-
caire. L’inscription est simple et ra-
pide, il suffit de saisir ses coordon-
nées bancaires ainsi que son numé-
ro de plaque d’immatriculation.
En finir avec les horaires fixes des
horodateurs, c’est l’avantage non né-
gligeable qu’offre Park Now. Il est do-
rénavant possible de payer le sta-
tionnement à la minute grâce à un
système de tarifs échelonnés. L’usa-
ger a la possibilité de choisir une du-
rée souhaitée, de la prolonger ou de
l’arrêter à tout moment si besoin
(1 heure de stationnement coûte
1,60 € en haute saison contre 1,20 € en
basse saison).
Ce service propose également de
paramétrer des alertes par e-mail et
notifications push (service gratuit)
ou bien par SMS (option payante),
avec une fréquence d’alerte qui peut
être définie directement par l’usa-
ger.
À noter que le service de stationne-
ment classique avec paiement à
l’horodateur demeure complète-
ment opérationnel. Actuellement
la ville compte près de 2 000 places
de stationnement..
Laura Diab
ARCACHON
L’application d’aide au
stationnement Park Now
est désormais disponible.
La cité balnéaire est la
première commune du
Bassin à la déployer
Stationnement : Park Now débarque en ville
Via l’application Park Now, le paiement du stationnement en
ville devrait être plus pratique et flexible. PHOTO FRANCK PERROGON
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