Opinions Samedi 17 août 2019SUD OUEST
Si vous étiez un plat?
Un magret aux morilles.
Si vous étiez un lieu?
L’escalier monumental d’Auch,
pour d’Artagnan.
Si vous étiez un héros
ou une héroïne?
Thierry la Fronde, série d’enfance.
Si vous étiez un livre?
« Sans famille », livre d’enfance.
Si vous étiez un animal?
Un grand chien sympa.
Si vous étiez une boisson?
Un bon pessac-léognan et un vrai
bon rhum.
Si vous étiez un arbre?
Un châtaignier.
Si vous étiez une série télévisée?
« Les Mystères de l’Ouest ». Quel fa-
buleux générique!
Si vous étiez un monument
historique?
La tour Eiffel. Elle est belle et, en
plus, Eiffel, ce sont mes initiales.
Si vous étiez une couleur?
Le bleu, avec mention spéciale
pour le myosotis.
Si vous étiez un acteur
ou une actrice de cinéma?
Buster Keaton.
Si vous étiez un juron?
Bordel de nouille à queue!
Si vous étiez un morceau
de musique?
« Smoke On the
Water » de Deep
Purple.
Île de Ré ou bas-
sin d’Arcachon?
Plage de Con-
tis (40).
Rosé-barbecue
ou fruits de mer-
vin blanc sec?
Rosé et fruits de
mer.
Pastis ou sauternes?
Sauternes.
Pruneau d’Agen
ou cerise d’Itxassou?
Les deux, avec du fromage.
Carte postale ou MMS?
MMS. Ma dernière carte postale
date de 1979.
Plage ou montagne?
Les deux.
Vélo ou randonnée?
Les deux.
Votre premier geste de la journée?
J’imite Chirac, c’est devenu un tic.
Votre dernier geste de la journée?
Zapper devant la télé.
Pour quelles fautes avez-vous
le plus d’indulgence?
Les mensonges faits pour ne pas
blesser.
Votre définition des vacances?
Magie!
Recueilli par Benoît Lasserre
« Gueule » connue du 7e art, François Levantal partage sa vie
entre Paris et Contis, dans les Landes. ARCHIVES NICOLAS LE LIÈVRE
Contis, Keaton, la tour Eiffel
et « Les Mystères de l’Ouest »
UN ÉTÉ SUD-OUEST : UNE PERSONNALITÉ, UN PORTRAIT... CHINOIS!
François
Levantal a
tourné dans
une soixan-
taine de
films au
cinéma et
autant
de téléfilms
ou de séries
sud ouest.fr
Hôtesses « potiches » : 20 000 signatures pour dénoncer
sexisme et discriminations
Le « Spiderman » français, Alain Robert, a escaladé, hier, un gratte-ciel de Hong Kong avant d’y
déployer une banderole figurant les drapeaux chinois et hongkongais et une poignée de mains.
L’ex-colonie britannique vit sa pire crise politique avec des manifestations quasi quotidiennes. AFP
LA PHOTO DU JOUR
PORTRAIT CHINOIS
(16/19) Un jour sur deux,
pendant l’été, une
personnalité de la région
se prête au jeu du portrait
chinois. Aujourd’hui :
FRANÇOIS LEVANTAL
Christian Etchebest, cuisinier entre
Paris et le Pays basque
MARDI
C
omme les limitations de vitesse, la ceinture de sécurité
et l’interdiction de l’alcool au volant, les radars ont ac-
compagné la baisse historique de la mortalité routière
dont il faut rappeler que dans les années 1970, elle fauchait,
tous les ans, l’équivalent d’une ville moyenne française. L’hé-
catombe a été divisée par un facteur cinq en quarante ans
mais reste à un niveau inacceptable. C’est pourquoi les ra-
dars, si impopulaires soient-ils, sont nécessaires.
Au plus fort de la crise des gilets jaunes, les appareils de
bords de route sont devenus des cibles de la colère. Bâillon-
nés, emmaillotés, peinturlurés ou carrément détruits, des
milliers de radars ont été neutralisés. Et ce n’est sans doute
pas une coïncidence si la mortalité a flambé au début de
cette année. Fort heureusement, les derniers chiffres mar-
quent un retour à la tendance fa-
vorable de 2018, signe que le relâ-
chement supposé du
comportement des conducteurs
n’était peut-être que provisoire.
Entre-temps, la limitation tant
décriée à 8O km/h sur les axes
sans séparateurs centraux a été
laissée à la discrétion des Départe-
ments. Cet assouplissement et le
reflux des gilets jaunes a d’autant
plus refroidi le débat sur les ra-
dars que la plupart d’entre eux ne
remplissent plus leur office. Mais
les automobilistes sont en train
de s’apercevoir que les autorités
n’ont pas renoncé à l’utiliser contre les accidents de la route.
Avec l’apparition des radars tourelles, plus performants et
difficiles à vandaliser, ou l’extension des radars embarqués,
les contrôles vont être étendus au respect des distances de sé-
curité ou à l’usage du portable au volant, source d’innombra-
bles accidents. Paradoxe de l’histoire, la vague de vandalisme
des derniers mois aura précipité une nouvelle étape.
Mais la lutte, ô combien nécessaire, pour des routes sûres
ne sera soutenue par la majorité de l’opinion que si la répres-
sion ne s’abat pas de manière aveugle. Ce que les Français de-
mandent, c’est un traitement bien différencié entre les petits
et les gros excès de vitesse, afin de ne pas donner la fâcheuse
impression que les radars sont le moyen facile de remplir les
caisses de l’État. Ils demandent aussi aux pouvoirs publics
plus de transparence sur l’utilisation des centaines de mil-
lions d’euros d’amendes. Car on voudrait être sûr qu’ils ser-
vent exclusivement à la résorption des points noirs du réseau
routier, sans oublier désormais la mise en sécurité de milliers
de ponts mal entretenus. À ces conditions, les radars cesse-
ront d’être les boucs émissaires de la vindicte populaire.
Les radars, ces
boucs émissaires
ÉDITORIAL
Aussi impopulaires
soient-ils, les radars sont
un outil de sécurité
routière. Et leur
destruction massive
accélère une autre étape
Christophe Lucet
Virgin Galactic. La compagnie de
tourisme spatial a présenté ses
quartiers généraux dans l’État amé-
ricain du Nouveau-Mexique et dé-
voilé le calendrier de ses derniers vols
d’essai. Après des années de déve-
loppement, Virgin Galactic a créé un
vaisseau spatial et a franchi la fron-
tière de l’espace deux fois, mais en-
core jamais avec des clients payants.
ÇA VA FAIRE
DU BRUIT
Espionnage,
secret nucléaire...
faut-il avoir peur
de Poutine?
Mais aussi...
Scandale. Les secrets
de l’affaire Epstein
Reportage. Plongée
dans les lacs des
Pyrénées
Nature. Plaidoyer
pour nos abeilles
Espace. Des nouvelles
de la géante Jupiter
Culture. Le cinéma fait
sa rentrée à Angoulême
Rugby. Nos pages
spéciales France-Ecosse
DEMAIN DANS
SUD OUEST DIMANCHE
C’est, en milliers de kilomètres, la lon-
gueur d’un sentier de randonnée qui
traversera le Brésil du nord au sud.
L’idée est de créer un corridor écologi-
que le long de la côte, au cœur de la
Mata atlantica (forêt atlantique) et
de sensibilier à la déforestation.
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