Afrique Magazine N°395-396 – Août-Septembre 2019

(Marcin) #1

VIVRE MIEUX


128 AFRIQUE MAGAZINE I 395-396 – AOÛT-SEPTEMBRE 2019

SE PRÉSERVER
DES INFECTIONS
ALIMENTAIRES
IL Y A DES RÈGLES ESSENTIELLES
À SUIVRE POUR BIEN PRÉPARER
ET CONSERVER LES ALIMENTS.
SELON L’ORGANISATION MONDIALE
DE LA SANTÉ, près de 10 % de la
population mondiale (soit quelque
600 millions de personnes) est victime
d’une infection alimentaire à cause de
bactéries ou de toxines, chaque année. Cela
se traduit par des diarrhées, des douleurs
abdominales, des vomissements, voire de
la fièvre. Parfois, cela peut être plus grave,
et même conduire au décès chez les sujets
fragiles – les jeunes enfants notamment.
Bien des intoxications sont dues à
des négligences et se produisent quand
il fait chaud, les bactéries se multipliant
alors beaucoup. Il faut donc veiller à vite
transporter les courses au frais, en mettant

les denrées « sensibles » dans des sacs
isothermes ou une glacière. On le rappelle,
un produit ayant commencé à décongeler
ne doit pas être mis au congélateur ; il faut
le faire cuire. Et on décongèle toujours
au réfrigérateur, jamais à l’air ambiant.
Lors de la préparation des repas, on
lave ses mains avant. Et un ustensile utilisé
pour du cru doit toujours être lavé avant
de l’employer pour du cuit. On prévoit
au moins deux planches à découper : une
pour les viandes et poissons crus, l’autre
pour les légumes et les aliments cuits.
Et on les nettoie après avec un produit
détergent, en insistant sur les éventuelles
zones entaillées, véritables nids à microbes.
Après préparation, faute de consommation
immédiate, on met rapidement au frigo.
Les restes sont à consommer au repas
suivant pour les denrées fragiles : viandes
et poissons, préparations maison avec
des œufs. Et ce qui est à base d’œufs
crus, comme la mayonnaise, ne se garde
pas. On ne laisse pas traîner au soleil
les produits crus, type carpaccio ou tartare


  • sa consommation est d’ailleurs à éviter
    pour les enfants, les femmes enceintes
    et les personnes immunodéprimées.
    Gare au soleil également avec les milk-
    shakes et les smoothies. Quant aux
    biberons et aux préparations pour les
    jeunes enfants, ils ne se laissent pas plus
    d’une heure à température ambiante.


ON NE TENTE PAS LE DIABLE
Dans le réfrigérateur, on couvre
tout (boîtes, film alimentaire, aluminium).
On surveille la température de l’appareil,
qui doit être en moyenne à 4-5 °C.
S’il ne l’affiche pas, on peut se servir
d’un thermomètre placé dans un verre
d’eau. Tout ce qui est plats cuisinés,
traiteur ou pâtisseries à la crème se
conserve trois jours grand maximum.
Et on ne tente pas le diable : si
un mets a une odeur ou une couleur
bizarre, un goût inhabituel, on y
renonce! Enfin, on nettoie le frigo
très régulièrement, et tout de suite
à la moindre salissure. ■ A.B.

Découvrir
d’autrespratiques
◗ L’acupuncture, la
méditation ou encore
l’hypnose séduisent
de plus en plus en cas
de troubles chroniques.
Pionnière de la
médecine intégrative
(qui associe aux soins
classiques ces approches
thérapeutiques
complémentaires),
elle évalue ici leur
scientificité et propose
des exercices concrets.
Éloge du vivant,
par Isabelle Célestin-
Lhopiteau, Harper
Collins, 20 euros.

Lecharbonpour
blanchir les dents :
prudence!
◗ En dentifrice ou
en poudre, le charbon
a le vent en poupe. Or,
une étude parue dans
la revue British Dental
Journal indique qu’il
vaut mieux se méfier :
ils blanchissent les
dents, mais agressent
aussi l’émail et le
fragilisent. Ce qui peut
être irréversible. Le
charbon peut en outre
« absorber » le fluor
(destiné à minéraliser
l’émail), et les dents
risqueraient alors d’être
plus exposées aux caries.

En bref


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