Spécial Chats N°45 – Août-Octobre 2019

(vip2019) #1

Présentez-nous votre chatterie...


Nous vivons aux côtés de 7 chats dont 5 sont nés chez
nous. Il y a « Cannelle » femelle lilac crème point, notre
doyenne, qui a été la fondatrice de notre élevage. De sa
première portée, nous avons gardé sa fille « Dream of Syd-
ney » chocolat tortie point ainsi que son frère « Day in Al-
bany » mâle chocolat point neutré (stérilisé), qui est
maintenant notre mascotte et coule des jours heureux à
nos côtés. Il nous a procuré nos premières joies en exposi-
tion où il a fait un brillant parcours. Nous avons égale-
ment « Jessy », une femelle lilac point qui nous vient d’un
élevage Belge. En 2009, nous avons gardé trois chatons
nés à la maison : « Easy! Sexy! Cool! », femelle lilac
point et « les inséparables » : Escape of New York de la
Drève du Lac, le futur Don Juan de ces demoiselles qui est
un beau matou bleu point d’un peu plus de 6 kg 500 à tout
juste 9 mois, et sa sœur Enya Lookéa qui a fait notre fierté
en exposition début 2010. La relève devrait bientôt pointer
le bout de son nez, nous espérons de beaux bébés. Notre
objectif est de retourner dans les couleurs dites « clas-
siques », nous attendons donc voir naître nos premiers
chatons seal point.

Quelles sont les grandes lignes de l’his-
toire de la race, que faut-il retenir?

Le sacré de Birmanie est, malgré son nom exotique, totale-
ment français. On lit bien des histoires et des mythes à
son sujet. En réalité personne n’est réellement capable de
dire à quelle époque il a été créé et comment. Il s’agit
peut-être du fruit de deux chats de rue, ou bien du hasard
d’une mésalliance entre un Persan et un Siamois. La deu-
xième version est celle qui semble la plus probable. Les
premières traces écrites du Sacré de Birmanie datent des
années 1920 avec un chat prénommé « Poupée de
Madalpour ». À l’époque il n’existait que du seal point et
les critères de la race étaient encore assez aléatoires. On
se contentait de regarder la régularité des gants. Beau-
coup de pertes ont été déplorées durant la Seconde
Guerre Mondiale, mais grâce au courage et à la ferveur de
certains passionnés, certains Birmans ont survécu. Après
la guerre, le résultat était assez désolant : peu de sujets
avaient survécu, on perdit également la trace des plus
beaux spécimens qui avait été des moteurs pour la race,
tel que le célèbre « Dieu d’Arakan ». Le destin du Birman a
donc été repris en main et des croisements ont été orga-
nisé par différents éleveurs afin de faire perdurer la race
dans le temps et d’ouvrir le sang afin d’éviter les pro-
blèmes de consanguinité (très importants à l’époque).

Les races :


+
8#N+=D7@+0
2<#NA-A,:1PC&+
0O2: :0;7I7/

Une aire de jeux digne de Disneyland!

Enya Lookea prend la pose! Escape of New York, mâle bleu

Les races : Le Sacré de Birmanie

Free download pdf