Les races :
Comment le rendre heureux?
Pour faire le bonheur d’un Birman, il faut tout simplement
être présent. J’entends bien être présent pour son chat,
non pas être là et faire autre chose! Mes Birmans sont des
chats qui ont besoin d’une stimulation, qu’une relation de
complicité s’installe avec leurs maîtres au point qu’un seul
regard suffise pour que chacun comprenne ce que veut
l’autre. Plus cette relation est étroite, plus le chat sera
heureux et épanoui. Il lui faut sa part de jeu et surtout une
grosse part de câlin, de tendresse et d’attention. C’est un
chat qui n’aime pas la solitude et a besoin de prendre part
à tout ce que vous faites. Nos Birmans sont très curieux,
ils aiment quand nous recevons du monde, en particulier
quand les gens ramènent des sacs pour pouvoir se nicher
dedans! Ils restent collés à vous lorsque vous faites la cui-
sine, et si vous prenez un bain, ils jouent avec l’eau!
Suite au prochain numéro...
Que dire du corps?
Côté morphologie, le Birman doit être « semi-cobby »,
c’est à dire avoir des pattes de taille moyenne, relative-
ment ramassé avec une ossature forte. Le but étant d’avoir
un chat massif avec une belle musculature. Il est à noter
que c’est le gros défaut des Birmans de nos jours, nous dé-
plorons un vrai manque de morphologie. La fourrure doit
être mi-longue à longue en fonction des parties du corps
tout en restant courte sur la face. Cependant le standard
est assez large pour être interprété et laisser place aux
goûts de chaque éleveur et de chaque juge.
Y-a-t-il une race proche du Birman?
La race qui s’en approche le plus est le Ragdoll. Ce dernier
lui ressemble plus ou moins... beaucoup de néophytes le
confondent. Pourtant, le Ragdoll est un chat plus grand et
plus costaud! Du point de vue du caractère, il est sans
doute plus calme et posé. Le Birman a tout de même be-
soin de sa dose d’exercice et de stimulations quotidiennes,
sinon il s’ennuie!
A qui s’adresse –t’elle? Quel est le
maître idéal?
Même si on parle de caractère de la race, mon travail con-
siste également à essayer d’aiguiller les gens qui cherchent
à adopter un Birman. C’est pourquoi je m’emploie quotidi-
ennement à leur expliquer que le vrai caractère du chat est
le reflet de l’éducation que lui a donné son éleveur. Je
pense que 95% du caractère du chat est forgé durant les
trois premiers mois de sa vie. Son attachement à l’humain,
sa socialisation et sa docilité sont en fait le fruit du travail
de l’éleveur qui l’a éduqué. Il ne faut pas hésiter à visiter
plusieurs chatteries et observer les différentes philoso-
phies des éleveurs afin de trouver le compagnon compati-
ble à son mode de vie. Acheter un Birman chez une
personne seule qui possède 15 chats et travaille toute la
journée ne pourra jamais vous donner un chat du même
caractère qu’un élevage avec 7 chats, un couple jeune et
dynamique qui travaille à domicile. Pour nous, le maître
idéal, c’est une famille avec ou sans enfants qui travaille à
proximité de son lieu d’habitation afin d’être très souvent
à la maison. Mais avant tout, des gens respectueux des an-
imaux, qui pensent qu’un animal est un membre de la
famille à part entière, qu’ils sont prêts à aimer et chou-
chouter toute sa vie durant!
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Les races : Le Sacré de Birmanie