Monde-Mag - 2019-08-10

14 |télévision SAMEDI 10 AOÛT 2019

HORIZONTALEMENT

I. Ouverture dans les feuilles et en

façade. II. Ne tient jamais compte

de la réalité. Réfléchira brillamment.

III. Croissons et multiplions-nous,

pense-t-il. Dans le pot. I V. Installe

dans un fauteuil. Fut verbeux et bien

trop long. V. Tous ceux que nous ne

voulons pas rencontrer. Conjonction.

VI. Pour tout suivre au jour le jour.

Crie en forêt. VII. Abrité en plein

centre. Donnes des couleurs. Geste

d’aujourd’hui pour demain. VIII. Af-

fluent de la Dordogne. Piégé. Celui

de l’Etat navigue sur un volcan.

IX. Amérindien. Frappe durement le

chrétien. X. Ne sauras pas apprécier.

VERTICALEMENT

1. Permet de se réunir avant le dé-
   part. 2. Se débrouille pour en mettre
   plein la vue. 3. A lire avant d’entre-
   prendre quoi que ce soit. Article.


2. En met agréablement plein la vue.


3. A fourni de belles poteries. Frétille
   dans le bassin. Menue monnaie ro-
   maine. 6. Travaillaient le chanvre.


4. Précieuse essence de l’Inde. Agen-
   çai les couleurs. 8. Fiers comme Ar-
   taban. Entrent en trombe. 9. Vit de
   ses gages. Est passé de la révolution
   au poster. 10. Chez Nini. Un air poé-
   tique. 11. Disciple de saint Augustin.
   Facilita l’ascension des pois. 12. Qui
   permettent les déplacements dans
   les cours.

SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 184

HORIZONTALEMENT I. Acuponctrice. II. Rônin. Loubar. III. Tria. Soue. La.

I V. Ironique. Ami. V. Fins. Ut. Aral. VI. IGS. Paella. VII. Ci. IUT. Ai. Ru.

VIII. Ibid. Septuor. IX. Elles. Miasme. X. Réempruntées.

VERTICALEMENT 1. Artificier. 2. Corrigible. 3. Unions. Ile. 4. Pians. Idem.

5. On. Pu. Sp. 6. Squats. 7. Clouté. Emu. 8. Toue. Lapin. 9. Rue. Alitât.


6. Ib. Ara. Usé. 11. Calma. Rome. 12. Eraillures.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 19 - 185

PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU

N°19-

73

6 589

534

49 1 3 6

762

59 82

62 4715

R ́ealis ́ e par Yan Georget(https://about.me/yangeorget)

582374196

947156823

361289547

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476918352

739842615

658791234

214635789

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L’HISTOIRE

L’HISTOIRE DE LA MÉDITERRANÉE

DE LA

MÉDITERRANÉE

HORS-SÉRIE

S A M E D I 1 0 A O Û T

TF

21.05 Le Grand Bêtisier

Divertissement présenté

par Karine Ferri

et Christophe Beaugrand.

23.40 Le Big Bêtisier

Divertissement présenté

par Christophe Beaugrand.

France 2

21.00 Fort Boyard

Divertissement présenté

par Olivier Minne.

23.15 Fort Boyard :

toujours plus fort!

Divertissement présenté

par Olivier Minne.

France 3

21.00 Commissaire Magellan

Série. Avec Jacques Spiesser

(Fr., 2015).

0.35 Werther

Drame lyrique de Jules Massenet,

enregistré en février 2017

à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole.

Canal+

21.00 Témoin indésirable

d’après Agatha Christie

Série. Avec Bill Nighy,

Matthew Goode (R-U/E-U, 2018).

22.30 Strangers : Prey at Night

Film de Johannes Roberts.

Avec Bailee Madison, Christina

Hendricks, Martin Henderson

(EU, 2018, 85 min).

France 5

20.50 Echappées belles

Colombie : le nouvel eldorado.

Magazine présenté

par Sophie Jovillard.

22.30 Les Plus Beaux Duos

de Roberto Alagna

Documentaire de Jérôme Bréhier

(Fr., 2017, 110 min).

Arte

20.50 L’Odyssée interstellaire

Documentaire de Vincent

Amouroux et Alex Barry

(Fr./Aus., 2018, 2 × 55 min).

22.40 Au-delà de Pluton

Documentaire de Terri Randall

(EU, 2019, 55 min).

M

21.05 NCIS : Los Angeles

Série. Avec Chris O’Donnell,

Daniela Ruah (EU, 2019).

22.45 NCIS : Los Angeles

Série. Avec LL Cool J (EU, 2017).

En Namibie, sur la route des possibles

A la rencontre d’hommes et de femmes qui font face à une grave sécheresse avec débrouillardise et philosophie

FRANCE 5

EN REPLAY

DOCUMENTAIRE

S

i l’épisode des « Routes de

l’impossible » du vendredi

9 août, consacré à la Nami-

bie, n’est pas le plus hale-

tant de la série – on ne tremble pas

en suivant un camion en difficulté

au bord d’un ravin –, il est l’un des

plus humains. Un des plus heu-

reux aussi, ce qui peut paraître pa-

radoxal lorsque l’on entend égre-

ner les épreuves de cette popula-

tion d’Afrique australe, qui subit

une sécheresse exceptionnelle

depuis sept ans et dont un tiers ne

mange pas à sa faim.

« Jamais l’enfer n’aura pris si beau

visage » , résume la voix off sur des

images magnifiques du Namib,

désert le plus vieux du monde.

Aux conditions climatiques extrê-

mes s’ajoute un lourd passé colo-

nial. Sous protectorat allemand

en 1884, la rébellion des Ovambo

et des Herero a été matée par le

premier génocide de l’histoire mo-

derne – le « Tuez-les tous » , du gé-

néral von Trotha. Jusqu’à ce que

l’Afrique du Sud, aux ordres du

Royaume-Uni, obtienne en 1914 la

reddition allemande. La Namibie

n’est ainsi indépendante que

depuis 1990. Est-ce cette jeunesse

démocratique qui insuffle une

brise d’optimisme sur les person-

nages rencontrés, tous plus pitto-

resques et débrouillards les uns

que les autres?

La trentaine, blanc et un peu

barbu, Dzerki et son chien traver-

sent les dunes mouvantes au vo-

lant d’un « combi » Volkswagen

jaune de 1972 et avec 900 000 km

au compteur. Lorsqu’une suspen-

sion lâche par plus de 45 degrés,

l’animal se réfugie sous la caisse.

Deux heures plus tard, rien n’est

réparé. Pourtant Dzerki repart,

sans suspension, et en sifflotant,

sûr de trouver au bout de la route

l’oasis dont il rêve.

Trouver de l’eau

Dans ce « chaudron du diable »,

surnom de la Namibie, trouver de

l’eau est le seul but d’une majorité

d’habitants. Ainsi Jimmy trans-

porte 500 litres d’eau sale dans des

jerricans sans bouchons d’où dé-

passe une tête de batracien, à l’ar-

rière d’un pick-up Nissan hors

d’âge, sans freins et bientôt sans

moteur. Contre toute attente, il

réussit à approvisionner en eau

des dizaines de familles et réitère

ce miracle pour leur permettre de

continuer à vivre sur leur terre.

« Leur philosophie est de ne jamais

s’énerver » , explique le film.

Les femmes himba vont, elles,

chercher l’eau à pied. Une heure

aller, une heure retour – environ.

« On ne compte pas. On met un pied

devant l’autre. Quand on est arrivé,

on s’arrête. » Implacable. D’autres,

en costume traditionnel, c’est-à-

dire très peu vêtues, s’approvi-

sionnent... à la supérette d’Opuwo,

à deux heures de leur village en

taxi-brousse.

Sur les rares routes namibien-

nes, un autre taxi-brousse conduit

deux femmes herero et deux

himba à l’enterrement d’un grand

chef. Là encore, la scène semble

sortie du temps et de la réalité. Les

Himba enduites d’onguent ocre

portent un simple collier sous les

seins, alors que les Herero sont

habillées comme les femmes de

colons allemands du XIXe siècle,

avec robes longues et galette rouge

sur la tête – pour rappel, il fait

45 degrés. Elles mettront dix heu-

res pour parcourir 90 kilomètres,

ce qui leur laissera le temps de pa-

poter chiffon, shopping... sur des

dialogues qu’aucun Audiard

n’aurait osé imaginer. Et, même si

Escartofine n’arrête pas de râler,

« cela n’entame pas leur joie de

vivre. » Jusqu’à quand ?p

catherine pacary

Les Routes de l’impossible :

Namibie, le chaudron du diable,

de Nicolas Cotto et Julien Boluen

(Fr., 2019, 50 min).

Dzerki et son « combi » Volkswagen jaune de 1972, dans le désert du Namib. TONY COMITI PRODUCTIONS

Une histoire bobo, nunuche et bébête

« You Me Her », qui s’annonçait sous des auspices qu’on avait crus subtils, ne cesse de s’enfoncer dans la médiocrité

NETFLIX

À LA DEMANDE

SÉRIE

A

ses débuts, en 2016, You

Me Her ( Toi, moi et elle , en

VF) présentait un jeune

couple bourgeois-bohème trente-

naire, installé dans un quartier

propret de la banlieue feuillue de

Portland (Oregon, Etats-Unis) et

gagné par les premiers ravages de

l’ennui au lit. Jack faisait appel à

Izzy, une jeune escort girl, et s’en

trouvait à ce point requinqué qu’il

en parlait à Emma, laquelle faisait

à son tour appel à la jeune femme

dont elle allait tomber amou-

reuse, comme son compagnon, et

finir par former avec elle et lui un

trio polyamoureux.

Ce qui s’annonçait assez joli-

ment comme l’exploration possi-

blement subtile de l’anatomie

d’un « trouple », avec les inévita-

bles promesses de coquineries

trioliques (mais, ne rêvons pas,

toujours sur le modèle deux

filles/un garçon) est vite tombé

dans une nunucherie de propos,

de situations, de jeu des acteurs.

La saison 4 ajoute à tous les cli-

chés bobos déjà croisés celui d’un

couple d’hommes – un Noir, un

Blanc : autant cocher deux cases

d’un coup – qui ressemble au sté-

réotype du couple de voisins de la

série Desperate Housewives , avec

l’un qui ne cesse ses sarcasmes et

l’autre ses minauderies concilia-

trices : ridicule.

Egalement ridicule est le cas

d’un jeune homme qui se fait

passer pour « pansexuel » (en

gros, cela veut dire qu’on est

sexuellement omnivore) pour

mieux séduire la jeune fille vers

laquelle son vrai désir hétéro-

sexuel, mais honteux, le porte –

chacun sait que c’est ainsi qu’il en

va dans les cours de récréation de

nos collèges et lycées, où il n’est

plus bien vu d’être hétéro...

You Me Her n’aura pas de sai-

son 6, a-t-on appris, mais bien une

saison 5. On suppose que ces pro-

longations sont dues à un certain

succès sur la chaîne câblée nord-

américaine Audience Network,

qui diffuse la série, dont Netflix a

acquis les droits pour les territoi-

res francophones hors Canada,

pays où elle est au catalogue de

l’antenne locale de HBO. Cepen-

dant, si elle n’avait pas été in extre-

mis déviée par un mini-coup de

théâtre (un peu attendu...), You Me

Her aurait très bien pu s’achever

par cette réconciliation sur fond

de fête familiale, un peu bébête et

convenue mais bien dans le ton de

cette série qu’on avait crue pro-

metteuse mais qui n’aura cessé de

s’enfoncer dans la médiocrité.p

renaud machart

You Me Her, saison 4, par John

Scott Shepherd. Avec Priscilla

Faia, Rachel Blanchard, Greg

Poehler (EU, 2019, 10 × 30 min).

V O T R E

S O I R É E

T É L É

Tirage du Monde daté vendredi 9 août : 188 501 exemplaires

0123 est édité par la Société éditrice

du « Monde » SA

Durée de la société :

99 ans à compter du 15 décembre 2000.

Capital social : 94.610.348,70 ¤.

Actionnaire principal : Le Monde Libre (SCS).

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