Aujourd’hui un grand nombre d’appareils
peuvent plonger et produire des images
subaquatiques sans exiger d’accessoires
spéciaux ni de connaissances particu-
lières de la part du photographe.
Le matériel de prise de vue spécialisé
existe toujours, mais il n’est utile que
pour la plongée à des profondeurs
importantes ou quand on vise une très
haute qualité d’image.
Tant qu’on reste juste sous la surface, on
peut se contenter d’un compact étanche,
d’une caméra d’aventure (GoPro puisque
la marque est, comme Frigidaire, deve-
nue un nom commun) ou même un appa-
reil photo jetable argentique étanche.
Le compact étancheest destiné prioritai-
rement à la photo mais il est pourvu de
fonctions vidéo. Son zoom lui donne une
polyvalence que la GoPro n’a pas. C’est,
pour beaucoup d’utilisateurs, l’argument
qui fait basculer en sa faveur.
La caméra d’aventurea pour principal
terrain de jeu la vidéo. Elle est minuscule
mais chère si l’on opte pour un des
modèles GoPro (certe plus évolués que la
moyenne). D’autres marques proposent
des caméras plus simples (format Full HD
plutôt que 4K) et plus économiques. Leur
objectif grand-angle n’est pas un pro-
blème sous l’eau, mais il peut s’avérer
frustrant pour d’autres utilisations.
L’appareil photo argentique jetable
donne accès à la prise de vue subaqua-
tique à moindres frais (moins de 15 €
pour le Fuji QuickSnap ci-dessus), mais
les résultats sont plus aléatoires qu’en
numérique et il faut ensuite faire déve-
lopper le film!
La fonction panoramique est
intégrée à un certain nombre
d’appareils (surtout les com-
pacts), au prix de limitations
plus ou moins contraignantes.
Mais on peut pratiquer le panoramique
par assemblage avec n’importe quel boî-
tier, reflex ou hybride, équipé de préfé-
rence d’un grand-angle. Il est possible,
avec un peu d’habitude et de soin, de
faire ses prises de vues sans acces-
soire spécifique (surtout s’il n’y a
pas de premier plan), mais pour
un résultat parfait, mieux vaut utiliser une
tête panoramique. Il existe de nombreux
modèles de 200 à 1 000 €, un prix surtout
lié au poids du matériel supporté.
Une autre façon de faire de la photo pano-
ramique, bien plus simple, consiste à utili-
ser un appareil spécifique comme le Ricoh
Theta. La prise de vues ne se faisant pas
assemblage de photos successives, la
vidéo “immersive” est aussi possible. Plu-
sieurs modèles sont disponibles (250 à
1 000 €), chacun offrant des fonctions plus
ou moins évoluées.
Photographier sous l’eau
Tenter le panoramique... et plus
Filmer ses vacances
Les appareils photo (récents ou non)
bénéficient d’une section vidéo qui
mérite d’être explorée et exploitée. Vous
risquez de vous surprendre vous-même!
Si vous débutez, filmez simple. Oubliez la
technique, restez en mode “Auto” et
concentrez-vous sur votre sujet. Ne cher-
chez pas des mouvements de caméras
compliqués, essayez plutôt de “sentir” la
scène afin de trouver le bon moment où
lancer l’enregistrement et l’arrêter.
Une torche vidéo (ci-contre) se comporte
comme un flash. Posée sur l’appareil, elle
produit une lumière efficace mais souvent
laide : à n’utiliser que s’il est impossible
de faire autrement.
Le micro de l’appareil ne doit être
considéré que comme un
appoint. Pour obtenir un son de
qualité il faut utiliser un micro
externe et le placer au bon endroit. Plus il
est près de la source sonore, meilleur
sera le son. Pas besoin d’un micro très
haut de gamme, ce qui importe c’est son
positionnement.
Si vous avez du mal à gérer cette partie,
une solution simple consiste à faire des
films muets qui seront ensuite
sonorisés avec de la
musique.
Chassimages.c m - CI 414 107
Changement d’air,
nouvelles idées