Chassimages.c m - CI 414 71D
epuis quelque temps, je
constate avec bonheur que la
flore sauvage réapparaît plus
près de nos habitations. S’est-elle
adaptée? Sûrement. Un peu moins de
fauchage, de pesticides répandus et la
nature reprend ses droits. Comme un
encouragement à continuer les efforts.
J’ai ainsi remarqué en fin d’hiver
quelques pousses inhabituelles dans la
pelouse du jardin. Ce n’est pas un
green de golf — je ne sais s’il s’agit de
fétuque ou de ray-grass, on ne l’a
jamais semée —, mais le côté rustique
de cette pelouse, sèche l’été, foison-
nante au printemps, envahie de “mau-
vaises herbes”, me plaît. J’y ai passé de
longues heures le nez au ras du sol.
Préservant ses jeunes pousses comme
un trésor, le printemps a fait son œuvre
et a confirmé mon intuition: ce sont
bien des orchidées qui sortent de terre.
Joie pour le photographe de nature : la
dizaine d’orchis bouc a donc été mon
sujet macro du mois.
Grâce à cette proximité, j’ai pu photo-
graphier à loisir, à foison, par tous les
temps, à toutes les heures, avec des
approches différentes cette orchidée
de 50 cm de haut, pas si facile que cela
à faire rentrer dans le cadre.
Texte et photos :
Pierre-Marie Salomez