Chasseur d’images N°414 – Août-Septembre 2019

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déclenchement qu’un D850 malgré l’ab-
sence de miroir. Pourquoi? Je ne sais pas.
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas eu de mal à
photographier des papillons en vol.

Après trois mois de tests, voici venu le
temps du bilan. L’agrément d’usage
apporté par la visée électronique et la
compatibilité étendue avec les objectifs de
toutes marques et avec de nombreux
accessoires macro rendent les hybrides
très plaisants en photographie rappro-
chée. Mais je dois dire que je me suis
senti plus à l’aise aux commandes du Z6
qu’à celles du Z7. Cette impression pro-
vient surtout des situations où j’ai travaillé
avec des accessoires permettant de forts
grossissements. En effet, le Z7 est logi-
quement plus sensible à la diffraction et
le surcroît de résolution est vite gommé
par ce phénomène optique inévitable. De

même, certains anciens objectifs montrent

leurs limites devant un capteur de

45Mpix. Enfin, même si vous utilisez une

optique Micro-Nikkor moderne, il faut tra-

vailler avec grande précision pour tirer

parti du surplus de définition du Z7 par

rapport au Z6. Le mieux est d’opérer sur

trépied. Une contrainte qu’il faut accepter

de gérer. Sinon, autant choisir le Z6 qui

produira en pratique des gros plans aussi

détaillés. Ses 24 Mpix permettent déjà de

réaliser des tirages A2 parfaits et de très

beaux A1, surtout si vous travaillez vos

images à partir de fichiers Raw.

Compte tenu de l’écart de prix très impor-

tant et des considérations ci-dessus, la

conclusion s’impose: le Z6 est le meilleur

choix pour la macro dans la gamme Nikon

actuelle, reflex et hybrides confondus.

Ghislain Simard

L’assemblage d’images par décalage de la mise au point est très utile en photogra-

phie rapprochée pour accroître artificiellement la profondeur de champ. Cette tech-

nique, aussi appelée “stacking”, se marie bien avec l’obturateur électronique

des appareils hybrides. Ici, pour créer une profondeur de champ de près de cinq cen-

timètres, le Nikon Z6 a pris 45 photos de ces roses en à peine quelques secondes,

dans un silence absolu et sans aucune vibration. Les 45 clichés ont ensuite été

assemblés à l’aide de fonction de fusion de calques de Photoshop.

Nikon Z6, AFS VR Micro-Nikkor 105 mm f/2,8G + adaptateur FTZ, rapport : 0,25,

à f/5,6, 1/40 s, 45 photos assemblées avec Photoshop, 250 ISO

Stacking avec un hybride