XII CORPS
PREMIÈRE LE
PARTIECHAPITRE 2
LE XII CORPSEN AVANT TOUTE
Dans la nuit du 13 au 14 septembre, les FFI préviennent les
Américains que la forêt de Haye est en train d’être évacuée.
Le 15 septembre, guidés par trois FFI de Nancy, la Task Force
Sebree entre dans la ville par la route de Toul et un bataillon du
314th IR traverse la ville d’ouest en est sans rencontrer de résis-
tance. La ville est ainsi capturée... mais sa garnison a pu s’échapper.
Pendant ce temps, les diverses têtes de pont sont exploitées par
les Américains à l’ouest de Nancy ; le 14 septembre au soir, des
unités américaines traversent la Meurthe au sud-est de la ville et
se rapprochent dangereusement des premiers faubourgs. Le canal
de la Marne au Rhin, coulant à l’est de Nancy, commence à être
franchi par le CCB notamment à Maixe et Crévic, malgré la résistance
acharnée des Allemands. Seul le premier point de franchissement
nécessite l’appui de l’artillerie et du 37th Tank Battalion détaché
du CCA... qui arrive après le repli des Allemands le 16 septembre.
Le long de la Meurthe, à Dombasle et à Sommerviller, le 320th IR
parvient à s’installer sur la rive adverse tandis qu’à d’autres endroits,
les arrière-gardes allemandes se montrent pugnaces. Mais tout au
long du 16 septembre, la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin
sont traversés par le 137th IR ainsi que par des blindés de soutien.
Une contre-attaque allemande dans le secteur de Chartreuse estdétruite par l’artillerie américaine, mais la ville de Nancy est prise,
et seuls des éléments isolés allemands s’opposent tant bien que
mal à la progression américaine.DIEULOUARD TOUJOURS MENACÉE
Si Nancy est prise assez rapidement et sans combat, les Allemands
qui ont été distancés par le CCA et sa chevauchée vers l’est ne
demeurent pas inactifs. Le 16 septembre, des offensives allemandes
s’élancent vers la tête de pont de Dieulouard, mais les Américains
ripostent et conservent le terrain. La rive orientale de la Moselle est
toujours en leur possession, et les Allemands commencent à ne plus
avoir suffisamment de renforts. La 80th ID, soutenue par l’artillerie et
des chasseurs P-51, repousse définitivement les assaillants le même
jour ; plusieurs fois, les Allemands ont gravement menacé la tête de
pont au cours de la semaine passée, sans pouvoir pousser plus loin
leurs assauts. La ténacité des troupes américaines, la désorganisation
allemande et l’appui aérien ont été décisifs. Il est temps maintenant
pour le XII Corps d’avancer...13/0915/0915/0913/0915/0915/0915/09Pont-à-
MoussonBlénod-lès-Pont-
à-MoussonLesménilsAttonLoisy
BézaumontLandremont
SerrièresMoreyMilleryBouxières-aux-ChênesLay-St.-
ChristopheEulmontLeyrMoivronJeandelincourtBénicourtNoményPort-sur-SeilleAgincourtLe Pont
de Mons
Dieulouard80 Rcn80 RcnII12/0915/0912/0916/0914/09AA 44XXGG 318318IIII 317317IIII12/0922 318 (-)318 (-)IIIIII 318 (+)318 (+)IIIIII 319319IIIIII 318318IIII16/0916/09Vers Fresnes-en-SaulnoisAxes d’attaques américains
Axes d’attaques du CCA de la 4th ADContre-attaques allemandes
Positions allemande le 16 septembre au soirPositions américaines le 16 septembre au soirTÊTE DE PONT DE DIEULOUARD, 12-16 SEPTEMBRE 1944
Le StuG. demeure, en
1944, un canon d'assaut
très efficace pour la
Wehrmacht. Son canon
de 75 mm lui permet
d'apporter un soutien non
négligeable à l'infanterie
mais aussi d'engager des
cibles blindées comme les
chars Sherman. Devant
le manque de chars,
les unités allemandes
disposeront de beaucoup
de canons automoteurs
en Lorraine, comme
les StuG. III ou encore
les Jagdpanzer IV.
Cependant, suite au peu
de blindage dont ces
engins disposent sur le
toit, ils sont des cibles
de choix détruites très
vite par les chasseurs-
bombardiers américains. Mi-septembre
1944, la ville de Nancy
se réveille libérée de
l'occupant allemand.
Le drapeau tricolore flotte
à nouveau sur l'hôtel de
ville situé en bordure de
la célèbre place Stanislas.
En plus du drapeau
français, les drapeaux
américain et britannique
figurent au fronton du
bâtiment. La ville en elle-
même n'a pas tellement
souffert des combats
puisque les Allemands
ont préféré se replier à
cause de l'avancée des
troupes américaines.