Robert Laffont
Des délés Chanel
aux orphelins
de Phnom Penh
Tout plaquer
pourse
réinventer
aubout
dumonde...
«Lerécitd’uneviepuissancemille.»
Europe 1
«Extrêmementémouvantetbienécrit.»
Radioclassique
«Unregardjustesurl’imagemédiatique.
Untémoignagetrèsintelligent.»
FranceInter
«Uneformidablehistoired’amour
qu’onlitd’unetraite.»
RMC
«Cerécitfranc,direct,chaleureux,
estletémoignage
d’unparcoursremarquable.»
MadameFigaro
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Presse.
“Le cœur battant du monde”
de Sébastien Spitzer
Londres, dans les années 1860.
L’heure est à l’effroyable misère des
bas-fonds, si bien peinte en noir de
suie par Charles Dickens. Auteur d’un
premier roman remarqué sur la vie de
Magda Goebbels (Ces rêves qu’on pié-
tine), Sébastien Spitzer a cette fois
imaginé le destin extra ordinaire d’un
bâtard de Karl Marx élevé par une Irlandaise fuyant la famine
de son pays. Et inculquant à l’enfant le goût de la révolte et de
la justice. Goût de la révolte qui fera participer à l’action ce fils
de pur théoricien, le fera approcher la mort puis l’anonymat,
vécu comme un refuge nécessaire. Roman de la révélation,
celle des origines paternelles cachées révélées par le même
dégoût de l’injustice, Le cœur battant du monde déroule ses
chapitres comme autant de tableaux bien vivants d’un monde
enfui mais qui conserve sa part maudite. F.G.
Éd. Albin Michel, 21,90 €.
“Après la fête”
de Lola Nicolle
C’est la chronique d’une mort annon-
cée. Celle d’un jeune couple et celle,
tout aussi tragique, des amitiés de fac
tissées de rêves d’éternité et de
grands soirs. Mais il est écrit que rien
ne dure, en dépit de la candide certi-
tude de celles et ceux qui se pensent
différents des générations précé-
dentes. Le passage à l’âge adulte se
fait là, dans l’entrée de la vie dite active, long souterrain sou-
vent asphyxiant où l’on est prié de laisser à l’entrée ses illu-
sions et sa jeunesse tapissée d’espoirs. Le beau premier livre
de Lola Nicolle, sûrement très autobiographique, retrace à
l’aide d’une écriture claire et sensible, nettoyée de toute sco-
rie, ce basculement souvent pathétique, parfois tragique, et
toujours triste, d’un âge d’or à la révélation de son incapacité
à perdurer. F.G.
Éd. Les Escales, 17,90 €.
Les romans
de la révélation