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Mercredi 24 juillet
À voir aussi
CYCLISME
FILM
Une équipe du Tour en chiffres
Juliette Binoche, la persévérante
Les 22 équipes du Tour ne partent pas les mains vides pendant
leur périple de trois semaines. La preuve! Frédéric Lohézic
Juliette a 20 ans lorsque le réalisateur André
Téchiné lui confi e, en 1984, le rôle de Nina, une
provinciale débarquant à Paris pour devenir actrice
de théâtre. « J’étais proche de ce personnage :
j’ai commencé ce métier très tôt, et ce fut diffi cile,
car personne ne m’attendait. Je me suis fait virer
de nombreux castings. Mais, à l’image de Nina,
j’avais la volonté de ne jamais renoncer à mes rêves
de cinéma », explique-t-elle. Le succès du fi lm
a lancé sa carrière. Jean-Baptiste Drouet
11.55 12.20Tour de France
20.55Rendez-vous
Sainte-Christine
Y. PERRET - P. BALLET/COFIDIS
T FILMS
14 véhicules
au total : un camion,
un bus, un fourgon
cuisine, un camping-
car, deux fourgons
et huit voitures.
56 vélos,
soit sept par
coureur (trois pour
la route, deux pour
le contre-la-montre
et deux de réserve).
16 casques neufs,
à raison de deux
chacun, un aéré et
un plein, comme
celui utilisé pour le
contre-la-montre
d’aujourd’hui
à Nîmes.
200 casquettes,
dont les coureurs
se coiffent avant
le départ et
après l’étape.
200 musettes
de ravitaillement
et 3 000 bidons d’eau.
Une équipe de huit
coureurs consomme
80 litres d’eau par jour,
dont 2 litres par coureur
aux arrivées d’étape.
40 cuissards,
soit cinq par coureur.
Même nombre de
maillots et de paires
de gants, et 80 paires
de chaussettes.
16 vestes longues
et 16 chasubles.
Également huit
imperméables
en cas de fortes pluies
ou de grand froid.
2 machines à laver,
situées dans la soute
du bus. Et deux
sèche-linge (un dans
le bus, l’autre dans
le camion). Jusqu’à
quinze lavages sont
effectués par jour...
7 tables de massage,
dont une pour
l’ostéopathie.
« Chiffres fournis par les équipes
AG2R, Cofi dis et FDJ.
Les fêtes de village apparaissent alors
comme une forme de résistance à ce
rouleau compresseur.
Équiblues, la fête du rodéo à Saint-
Agrève, en Ardèche, n’est pas vrai-
ment une tradition française...
C’est un autre aspect des fêtes de vil-
lage. Elles créent du lien et de la cohé-
sion sociale entre les gens du coin.
Une solidarité qu’on ne retrouve pas
dans les grandes villes. Cet événement
existe grâce à la volonté de quelques
personnes qui ont su fédérer les
bonnes volontés. C’est le même état
d’esprit à Sanary-sur-Mer, dans le Var,
où les pêcheurs organisent bénévole-
ment une bouillabaisse géante pour
plus de mille convives avec 1,2 tonne
de poisson. Une façon, pour eux, de
ne pas voir disparaître leur métier,
menacé par la pêche industrielle.
Quel message voulez-vous faire
passer avec cette émission ?
À l’heure des départs en vacances, j’ai
envie de dire à ceux qui s’envolent
pour des destinations lointaines, voire
exotiques, d’avoir la curiosité de
découvrir leur pays. À 150 km de chez
eux, il existe des sites merveilleux dont
ils ne soupçonnent pas l’existence.
Quels sont pour vous les meilleurs
souvenirs de fêtes de village ?
Le 15 août à La Trinité-sur-Mer, dans
le Morbihan ! La fête que je ne rate
jamais. C’est une tradition familiale.
Nous l’avons même sacralisée. Toute
la famille se retrouve. Nous assistons
à la bénédiction des bateaux, aux feux
d’artifi ce, et nous goûtons aux crêpes,
aux sablés, au kouign-amann, le tout
arrosé de cidre frais !
Depuis mai, vous assurez l’intérim
d’Ophélie Meunier, qui est en
congé maternité. Quel bilan tirez-
vous, à mi-parcours, de votre expé-
rience d’animatrice ?
Dans mon autre vie professionnelle,
lorsque j’étais consultante en entre-
prise, j’aimais animer des conférences,
raconter, rendre simples des données
et convaincre. Je savais que l’antenne
m’apporterait ce plaisir-là. Grâce à
l’équipe qui m’entoure, je ne cesse de
progresser. J’ai eu de bons retours et
beaucoup d’encouragements. Mais à
la rentrée, je retrouverai avec autant
de plaisir le terrain pour réaliser des
reportages pour les JT de la chaîne.
Interview Hacène Chouchaoui