Les Echos - 30.07.2019

Les Echos Mardi 30 juillet 2019 FINANCE & MARCHES// 21

financière en 2013. Depuis 2015,

elle dirigeait l’établissement du

Nord chez Groupama Nord-Est.

GAN PREVOYANCE

Laurence Bauduin

devient directrice générale

de Gan Prévoyance.

Laurence Bauduin, 43 ans, diplô-

mée de l’Isup, formation actuaire

expert ERM de l’Institut des

actuaires, est membre de l’Insti-

tut des actuaires. Elle débute à La

Mondiale en 1999, p uis rejoint, en

2007, Groupama comme respon-

sable technique au sein de Gan

Patrimoine. Elle a assumé la

responsabilité de l’actuariat

modélisation vie individuelle et

santé de Groupama Gan Vie en

2010, puis celle de directeur de

l’actuariat en 2011 et la direction

Entre 2002 et 2015, elle a occupé

le poste de directrice grands

comptes chez DTZ après avoir été

responsable du pôle utilisateurs

de Nai Evolis. Depuis 2015, elle

était responsable du départe-

ment entreprises chez Cushman

& Wakefield avant de devenir

directrice des services clients

entreprises.

DUVAL

Céline Buchart

est nommée directrice générale

de Yxime, filiale de Property

management du groupe.

Céline Buchart, 53 ans, est titu-

laire d’un diplôme niveau II de

l’école de management agrobusi-

ness et territoires Ihedrea, d’un

master’s degree de la BBS et d’un

executive management de HEC.

De 1989 à 2001, elle a été consul-

tante en stratégie, notamment au

sein de la société Eurogroup.

Fabrice Enjalbert, 51 ans, titu-

laire d’un mastère de l’Essec et

d’une formation d’ingénieur à

l’ESA Purpan Toulouse, a com-

mencé sa carrière chez Unilever.

Il a travaillé chez Benedicta

avant de rejoindre Doux Père

Dodu puis Fromagerie Le Centu-

rion. Il a ensuite dirigé un

magasin Promocash en fran-

chise. Depuis 2012, il était à la

tête de la division margarines et

graisses France au sein du

groupe Vandemoortele.

CÉMOI

Fabrice Enjalbert

est nommé directeur commercial

MDD, produits professionnels

et export du groupe Cémoi.

Il intègre également le comité

de direction.

ENTREPRISES

RCI BANK AND SERVICES
João Miguel Leandro
sera directeur général de RCI
Bank and Services à partir
du 1er septembre.

João Miguel Leandro, 4 7 ans, titu-
laire d’un MBA de Harvard Busi-
ness School, a d’abord été ana-
lyste marketing chez Procter &
Gamble en 1995, avant de prendre
la tête du département recherche
actions de Banco Mello Investi-
mentos en 1996. Il a notamment
été directeur général pour la
Hongrie du groupe Banco en
2003, puis a lancé, en 2005, l’acti-
vité en Slovaquie. En 2010, il a
rejoint le groupe Crédit Agricole
Consumer Finance en tant que
directeur général de Banco Credi-
bom. En 2015, il en intègre le
comité exécutif en charge de la
coordination des business units,
de la gouvernance et de l’organi-
sation du groupe à Paris. En 2017,
il a été nommé directeur général
adjoint de CA CF.

CELLNEX

Vincent Cuvillier

est nommé directeur général

de Cellnex France.

Vincent Cuvillier, 35 ans, diplômé

de l’Ieseg School of Management,

a démarré sa carrière chez EY

Luxembourg. Il a ensuite évolué

pendant dix ans dans le groupe

Abertis, d’abord en tant que res-

ponsable fusions et acquisitions

(à Barcelone), puis au sein de sa

filiale française Groupe Sanef,

comme directeur administratif et

financier. En 2 018, il a rejoint Cell-

nex Telecom en tant que direc-

teur du développement, respon-

sable de la coordination des

différents pays du groupe avant

de devenir directeur général

adjoint en France en février.

,

Envoyez vos nominations à

[email protected]

carnet

fr

+

Ils sont nés

un 30 juillet

• Paul Anka, auteur-
  interprète, 78 ans.


• Françoise Barré-Sinoussi,^
  prix Nobel de médecine, 72 ans.


• Laurent de Gourcuff,^
  président-fondateur de Paris
  Society, 43 ans.


• Daniel Hechter, couturier
  styliste, 81 ans.


• Benoît Maes, ex-directeur
  financier de Groupama, 62 ans.


• Patrick Modiano, écrivain,
  74 ans.


• Christopher Nolan,^
  réalisateur, 49 ans.


• Olivier Poivre d’Arvor,^
  écrivain et ambassadeur
  de France en Tunisie, 61 ans.


• Jean Reno, acteur, 71 ans.


• Benjamin de Rothschild,
  président du groupe Edmond
  de Rothschild, 56 ans.


• Laury Thilleman, Miss
  France 2011, 28 ans.

ASSOCIATION

PROFESSIONNELLE

AFICAM

Jérôme des Buttes

est élu président de l’Association

française des industries colles,

adhésifs et mastics (Aficam).

Jérôme des Buttes, 48 ans, ingé-

nieur et titulaire d’un MBA de

HEC, est actuellement directeur

de la division produits chimiques

de la construction dans le groupe

Soprema. En 1997, il a démarré sa

carrière d ans les colles e t adhésifs

au sein du groupe Bostik, où il

était responsable monde de l’acti-

vité des colles pour les industriels

du bois. Puis, il a rejoint le groupe

Sika et y a dirigé la business unit

industry en France jusqu’en 2013.

tionnement des opérateurs de mar-

ché, la glissade a toutes les chances

de se poursuivre. Les hedge funds

(fonds spéculatifs) ont augmenté

leurs positions net vendeuses sur la

livre sterling à 6,11 milliards de dol-

lars dans la semaine au 23 juillet, au

plus haut depuis près d’un an.

Parité avec l’euro

Pour les analystes non plus, le scé-

nario d’un divorce sans accord n’est

toujours pas totalement intégré

dans les cours. Certains voient la

livre sterling tomber à parité f ace a u

dollar ou à l’euro, en cas de « hard

Brexit ». « Dans le cas d’une sortie

sans accord – qui n’est toujours pas

notre scénario central même si la

probabilité a augmenté –, la l ivre ster-

emprunts obligataires. Le

réchauffement climatique

menace cette capacité de plu-

sieurs manières. Les inonda-

tions, les incendies à répétition

ou encore des températures

insupportables peuvent inciter

des habitants à fuir certaines

villes, voire certaines régions,

ce qui ferait mécaniquement

baisser les recettes fiscales. Les

agences de notation souhaitent

combiner ces nouveaux risques

avec les facteurs plus tradition-

nels – tels que la trésorerie ou le

niveau de la dette – qu’ils utili-

saient jusqu’à présent pour affi-

ner leurs notations à l’attention

des investisseurs.

Inquiétude croissante

des investisseurs

Ces derniers ont d’ores et déjà

commencé à s’e n inquiéter.

Selon le cabinet Smith’s

Research and Gradings, sur le

marché des obligations muni-

cipales, la part d’investisseurs

citant le changement climati-

que comme un facteur impor-

tant a triplé depuis l’année der-

nière, passant de 6 à 19 %. Et

plus de la moitié des investis-

seurs interrogés ont déclaré

que les Etats et les administra-

tions locales étaient « à peine

préparés » au changement cli-

matique. De leur côté, Moody’s,

Standard & Poor’s ou encore

Fitch, avaient prévenu, en 2017,

après la série d’ouragans et

d’incendies qui avaient frappé

les Etats-Unis, que les notes des

gouvernements locaux pour-

raient être revues à la baisse du

fait de leur exposition aux ris-

ques climatiques. Mais on

compte très peu de passages à

l’acte. Certaines localités côtiè-

res particulièrement exposées

sont d’ailleurs encore dotées de

la note maximale AAA.n

Gabriel Nedelec

@GabrielNedelec

En 2.000 ans, la Terre n’a jamais

eu aussi chaud. Et Moody’s veut

en connaître l’impact sur l’éco-

nomie. L’agence a pris une par-

ticipation majoritaire dans le

cabinet d’analyse Four Twenty

Seven. Ce spécialiste du risque

climatique étudie l’impact

potentiel des catastrophes tel-

les que les fortes pluies, les

ouragans, les fortes chaleurs et

la montée des eaux sur plus de

2.000 sociétés et 196 pays diffé-

rents. Au Etats-Unis, il récolte

des données sur plus de 760 vil-

les et 3.000 départements.

« Nous prenons ces risques très

au sérieux, a déclaré Myriam

Durand, responsable des éva-

luations mondiales chez Moo-

dy’s Investors Service. On ne

peut pas quantifier ce que l’on ne

comprend pas. » En avril, Moo-

dy’s était déjà devenu l’action-

naire majoritaire du français

Vigeo Eiris.

Cette décision illustre la prise

de conscience par les milieux

économiques de la réalité des

risques climatiques encourus

par les entreprises, les Etats et

les villes. Avec cette acquisition,

Moody’s entend notamment

mieux prendre en compte les

effets du changement climati-

que sur la capacité des gouver-

nements à rembourser leurs

NOTATION

L’agence a pris

une participation

majoritaire dans

Four Twenty Seven,

un cabinet spécia-

lisé dans le risque

climatique.

Moody’s se renforce

dans l’analyse du

risque climatique

ÉDITRICE ADJOINTEClémence Callies

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ÉDITORIAUX DU PÔLE LESECHOSHenri Gibier

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SÉRIE LIMITÉE

RÉDACTRICEENCHEFFrédériqueDedet

DIRECTRICE ARTISTIQUE

ClariceFensterseifer

Ce numérocomporteun3ecahier de22 pages«Les EchosSociétés »

ling pourrait chuter à 1,15 dollar et se

diriger vers la parité avec l’euro »,

estiment notamment les analystes

de Lombard Odier dans leur der-

nier rapport mensuel sur l e marché

des changes.

Cet environnement dope en

revanche la Bourse de Londres.

Un paradoxe? Pas vraiment. Car

la dépréciation de la livre sterling

avantage les valeurs exportatri-

ces cotées outre-Manche. Lundi,

le FTSE 100 gagnait près de 2 %

dans l’après-midi, alors que le

CAC et le DAX étaient proches de

l’équilibre.

(

Lire l’éditorial

d’Etienne Lefebvre

Page 10

Sophie Rolland
@Sorolland

Le chef de la diplomatie britanni-
que a confirmé lundi matin les pro-
pos tenus par Boris Johnson à son
arrivée au Downing Street l a
semaine dernière : le Royaume-Uni
accélère ses préparatifs pour un
Brexit dur. Avec ou sans accord, le
pays sera prêt à quitter l’Union
européenne le 31 octobre prochain,
a affirmé à la BBC le secrétaire
britannique au Foreign Office,
Dominic Raab.
La livre sterling a accusé le coup.
La chute de la devise britannique,
qui avait déjà perdu près de 1 % la
semaine dernière, s’est accélérée.
Elle est tombée sous 1,2250 dollar en
séance, son niveau le plus bas depuis
mars 2017. Du côté du marché obli-
gataire, en baisse de 4 points de base,
les taux de référence à 10 ans – qui
correspondent au rendement du gilt
britannique à cette échéance – sont
passés sous 0,65 %.
Les investisseurs sont désor-
mais obligés de regarder en face
un scénario qu’ils s’étaient tou-
jours refusés à envisager sérieu-
sement. Le week-end dernier,
Boris Johnson a prévenu l’Union
européenne que si elle voulait
éviter un Brexit sans accord, elle
devrait renoncer à la clause de
sauvegarde (« backstop »). Cette
dernière – qui a pour but d’éviter
le rétablissement d’une frontière
physique en Irlande – faisait par-
tie de l’accord de sortie conclu fin

2018. « Ce que le Premier ministre

CHANGE

Les investisseurs
sont obligés de regar-
der en face un scénario
qu’ils s’étaient toujours
refusés à envisager
sérieusement.

L’éventualité d’un Brexit

sans accord fait dévisser la livre

a ordonné et que le gouvernement

a accepté, c’est de mettre le turbo

pour les préparatifs [d’un Brexit

sans accord, NDLR] », a insisté

Dominic Raab.

Signe de la nervosité des opéra-

teurs de marché, en juillet, la livre

sterling a enregistré la pire perfor-

mance des devises du G10 : –2,7 %

face au dollar. Et, à en croire le posi-

Avec ou sans accord,

le pays sera prêt

à quitter l’Union

européenne le

31 octobre, a indiqué

Boris Johnson.