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Etro. Michael Kors. Bottega Veneta. Alessandro Lucioni/Gorunway. Armando Grillo/Imaxtree. Ports 1961. Missoni. Mulberry
2 — FRANGES LIBRES.
Le moteur de recherche Tag Walk, qui fut le premier,
en 2016, à offrir, en anglais et en français, la possibilité
de trouver par mot-clé une tendance dans les photos de
défilés, a identifié les franges comme étant celle la plus
recherchée pendant les défilés de Milan : + 198 % par
rapport à l’année dernière! On ne saurait le contredire.
Même si New York s’est bien débrouillée sur le sujet,
Milan explose le compteur côté variété : perlées,
années 1920, western, artisanales façon jupe taillée dans
une couverture ou robe en tricot qui se finit comme une
longue écharpe... frangée. Elles sont partout. Parfois
pour le pire, mais souvent pour le meilleur.
3 — L’HOMME IDÉAL.
Il se dit que le mouvement #metoo a changé l’idée
même de masculinité. Et si c’était dans des silhouettes
a priori classiques que se nichait la virilité d’au-
jourd’hui? Chez Missoni, la créatrice Margherita fait
défiler garçons et filles ensemble. Sur les épaules des
premiers, elle dépose un gilet en maille colorée. Ou un
polo en guise de chemise. De quoi apporter une touche
délicate et faire gagner en subtilité les pantalons de
costume.
4 — HAUTE TENUE.
Le collier est fait de maillons dorés, les boucles d’oreilles
sont des camées. Et la robe, qui ne couvre qu’une
épaule, est couverte de motifs de roses rouges géantes.
Cette silhouette, aperçue à Milan, au défilé Ports 1961,
respire les codes de la haute société anglo-saxonne. On
pourrait croiser cette femme dans les Hamptons, à
Long Island ou dans tout autre lieu de villégiature élé-
gant. Une allure conçue par le directeur artistique Karl
Templer, personnalité de la presse magazine, qui
signait sa deuxième saison à la tête de la direction créa-
tive de Ports 1961. Ou l’idée d’une mode vue comme
une succession d’images, de moodboards et de
références.
2 - Etro. 2 - Michael Kors.
2 - Bottega Veneta.
2 - Jil Sander.