Ils ont participé à ce numéro.
2 – SANDRA MEHL est une photographe qui colla-
bore avec la presse française (Le Monde, L’Obs,
Marie-Claire, Courrier international...) et étrangère
(The New York Times, La Repubblica, Stern,
Internazionale...). Ses projets au long cours portent
sur les notions de territoires et d’identités. Elle tra-
vaille depuis 2009 sur le conflit israélo-palestinien,
et depuis 2017 sur l’impact du réchauffement cli-
matique aux États-Unis. En France, elle s’intéresse
aux mondes populaires, dans une approche à la
fois sociologique et intimiste, à l’image de ses cli-
chés pris sur les bordures de l’A9. P. 29
4 – MATTHIEU DELBREUVE, devenu photographe
après avoir suivi des études de graphisme, se
consacre actuellement au sujet de l’écologie en
milieu urbain. Son travail, qui a été publié dans
The Greatest Magazine, Exhibition Magazine,
Odda, Stylist ou Common & Sense, relève tantôt de
la mode, tantôt du documentaire. Pour ce
numéro, il signe le portrait de Mark Ruffalo. « J’ai
rencontré une personne bienveillante, attentive et
surprenante. J’ai aussi apprécié notre discussion sur
la photographie argentique, lui aussi étant adepte
du cinéma tourné en pellicule. » P. 36
3 – SAMUEL BLUMENFELD est journaliste à M Le
magazine du Monde. Cette semaine, il a rencontré
l’acteur Mark Ruffalo. « Hôtel Bristol à Paris. Mark
Ruffalo toise sa bouteille d’eau et conclut qu’il peut
non seulement la boire, mais aussi la partager
avec son interlocuteur. L’acteur américain est le
producteur du film Dark Waters, de Todd Haynes,
dans lequel il interprète un avocat, sur le scandale
des eaux de l’Ohio River polluées par des agents
chimiques déversés par l’usine DuPont. Vérifier la
qualité de son eau est devenu pour lui une défor-
mation professionnelle et un devoir. » P. 36
1 – LUCIE SOULLIER est journaliste au service poli-
tique du Monde. À l’approche des municipales, elle
a pris l’autoroute A9, de Perpignan à Orange, à la
rencontre des électeurs, militants et candidats du
Rassemblement national. « L’A9 est un axe qui
cumule nombre de tensions sociales et politiques,
avec ses terres agricoles disparues, ses écarts de
fortune démesurés et ses quartiers qui se concur-
rencent dans les classements des zones les plus
pauvres de France. L’extrême droite a compris
depuis bien longtemps le bénéfice électoral qu’elle
peut tirer d’un tel territoire. » P. 29
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5 – CLAIRE BASTIER est journaliste indépendante
à Jérusalem. Pour M, elle est partie à la rencontre
de ceux qui enseignent ou pratiquent le yoga en
Cisjordanie et dans la bande de Gaza. « L’idée m’est
venue lors d’un stage de yoga kundalini auquel j’ai
pris part à Bethléem. En discutant avec les partici-
pants, tous palestiniens, j’ai découvert combien le
yoga s’était diffusé dans les territoires ces dernières
années : la demande est croissante et une nouvelle
génération de professeurs palestiniens émerge. De
manière très pertinente, le yoga soulage du stress
généré par la situation politique locale. » P. 40
6 – TANYA HABJOUQA a acquis une réputation de
photographe documentaire, mettant l’accent sur
les questions de genre, d’identité et de société au
Moyen-Orient. Résidant à Jérusalem-Est et
membre de l’agence NOOR Images, elle a suivi
pour M les adeptes du yoga dans les territoires
palestiniens : « La façon dont le yoga jouait un
rôle dans le partage de paroles intimes entre les
femmes m’a réchauffé le cœur. Elles ont raconté
des histoires personnelles allant du chagrin
d’amour à la perte d’un enfant, et bien d’autres
choses encore. » P. 40
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Baptiste Pépin. Hannah Assouline. Federica Valabrega. Sandra Mehl. Matthieu Delbreuve. Tanya Habjouqa/Noor