Dossier Apoptose

(Vadim Doro1J7ucA) #1

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Quelques collègues, écœurés par ce simulacre de démocratie
étaient sortis lors de séances tendues, refusant de cautionner par leur
présence les futures conclusions de l’enquête et le co-rapporteur
avait démissionné en déclarant : « À travers cette affaire se joue tout
autre chose que la recherche de la vérité ».

La télévision veillait. Les JT diffusaient des extraits des auditions
et des « experts » venaient sur les plateaux expliquer ce qu’il fallait
penser de ce pseudo-déballage.
Ce n’était qu’une mascarade destinée à calmer les esprits échauffés
par le buzz des réseaux sociaux.

Au bout de quinze jours, la commission remit son rapport
qui concluait à l’absence d’éléments prouvant l’existence des
programmes décrits dans le dossier « Apoptose » et lavait de tout
soupçon les hautes instances de l’Élysée et des EUE.

La presse en fit des gros titres pendant quelques jours. Alain
ne fut invité à aucune émission radio ou télé. Le soufflé retomba
ainsi de lui-même. Le feu de révolte populaire qui couvait avait été
efficacement étouffé avant la déflagration redoutée par les instances
gouvernementales.

***


Quelques jours seulement après ces événements, survint un dys-
fonctionnement majeur qui affecta tous les ordinateurs et bloqua
presque tous les services dans les États-Unis d’Europe. La France fut
l’un des pays les plus touchés faute d’avoir correctementt prévu des
systèmes de secours.

Le « Black-out » quasi-total dura trois jours. Quelques secteurs
moins dépendants de l’informatique continuèrent de fonctionner

C’était simple : Le chargé de communication affirmait que le
premier ministre (qui avait refusé de comparaître malgré l’obligation
et l’amende encourue pour non-présentation) n’était au courant de
rien. Il poussait même la flagornerie jusqu’à dire sérieusement que
« s’il avait eu connaissance d’un tel projet, il y aurait mis un terme
immédiatement! »

Un des auditeurs intervint : « Est-ce à dire qu’en France, le premier
ministre est dans l’ignorance de questions aussi cruciales? »
La réponse resta laconique : « Il ne savait rien... »

Les auditions suivantes n’apportèrent aucun élément tangible
permettant de mettre en cause la responsabilité du pouvoir. Le
ministre des armées avait admis que des ordres de recherche sur le
vieillissement avaient été transmis au service de PERCY mais que
cela « n’avait rien donné et avait été abandonné ».

Alain avait été longuement reçu. Il avait été très écouté, avec
courtoisie mais sans concessions. Certains intervenants ne l’avaient
pas épargné quant à l’objectivité de ses « preuves » et l’intérêt
personnel qu’il était supposé poursuivre.

Pour sa part le colonel Fertal avait justifié son refus de se présenter
devant les députés par l’obligation du « secret-défense ». Il savait
que la commission d’enquête n’avait pas droit d’accès aux archives
militaires ainsi classées.

Les membres du parti majoritaire pro gouvernemental qui
participaient à la commission s’arrangèrent pour saper les débats par
des questions sans intérêts et refusèrent systématiquement toutes les
demandes de comparution des personnes haut placées susceptible
d’apporter des éléments utiles aux investigations en cours.
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