Le Monde - 03.04.2020

0123

VENDREDI 3 AVRIL 2020 télévision| 21

HORIZONTALEMENT

I. Les mouches doivent le protéger.

II. Pourra repartir d’un pas tranquille.

Acide ribonucléique. III. Evite les dé-

rapages incontrôlés. Distribuée après

division. I V. Entrait en relations. S’ap-

précie par transparence de la feuille.

V. Sec et dur mais aussi nourrissant.

Chez les Belges. VI. Poison à évacuer.

Bel emplumé bavard. Ouvre les livres.

VII. En fin de journée. Lourdement

chargées. VIII. Homme de tête. Dieu

à tête de faucon. Précède le su. IX. Fai-

sait des choix. Courbé pour faire fruc-

tifier la vigne. X. Apprécieraient au

plus près.

VERTICALEMENT

1. Sans façon, car elle est toujours
   bonne. 2. Retournent au travail.


2. Frotte en surface. Risque la folie.


3. Dans nos habitudes. Disposai et
   aménageai. 5. Très à l’aise financière-
   ment. Dans l’immédiat. 6. Soutient
   la plume du poète. Entente franco-al-
   lemande. 7. Une fois de plus. A grand
   mal à trouver une solution. 8. Son
   coup est toujours brusque et inatten-
   du. Sur la portée. Fleuve côtier.


4. A beaucoup perdu. 10. Affaires de
   famille. Pompe du bout des lèvres.


5. Fournisseuse de bon jus. Informa-
   teur de l’ombre. 12. Antidépresseur
   ou autre psychotrope.

SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 079

HORIZONTALEMENT I. Ecrabouiller. II. Vaine. Noise. III. Ataca. BD. Os.

I V. Pan. Râlèrent. V. Olténie. Et. VI. Rye. Aruspice. VII. As. Visière. VIII. Bé-

bés. Iran. IX. Luit. Esus. Pt. X. Ergothérapie.

VERTICALEMENT 1. Evaporable. 2. Catalyseur. 3. Riante. Big. 4. ANC. Veto.

5. Béarnais. 6. Os. Airs. Eh. 7. Bleuisse. 8. Inde. Se. Ur. 9. Lô. Reprisa.


6. Li. Etier. 11. ESON. Api. 12. Restreinte.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 20 - 080

PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU

N°20­080

4 7

7 9 5

8 5 9

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9 6 3 2

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1 3 2 7 4 6 5 8 9

8 5 7 9 3 1 6 4 2

9 6 4 8 2 5 7 3 1

6 9 1 2 7 4 3 5 8

4 7 8 1 5 3 9 2 6

5 2 3 6 9 8 4 1 7

3 8 9 4 1 7 2 6 5

2 1 5 3 6 9 8 7 4

7 4 6 5 8 2 1 9 3

Difficile

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DE JOURNAUX

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Cahiernuméro unde l’éditionn° 2891du2au8avril 2020

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V E N D R E D I 3 A V R I L

TF1

21.05 Koh-Lanta, l’île des héros

Emission de télé-réalité présentée

par Denis Brogniart.

23.05 Vendredi, tout est permis

avec Arthur

Divertissement présenté par Arthur.

France 2

21.05 Astrid et Raphaëlle

Série. Avec Lola Dewaere, Sara

Mortensen, Benoît Michel (Fr., 2019).

22.45 Taratata 100 % Live

Emission musicale présentée

par Nagui. Avec Christine and the

Queens, Christophe, Aloe Blacc,

Kaleo, Crystal Murray.

France 3

21.05 300 Chœurs

Divertissement. Avec Kendji Girac,

Zazie, Gims, Trois Cafés gourmands,

Jenifer, Amir, Gérard Lenorman,

Lara Fabian...

23.30 Les Belges, ça ose tout!

Documentaire d’Olivier Monssens

(Fr.-Bel., 2017, 99 min).

Canal+

21.05 Toy Story 4

Film d’animation de Josh Cooley

(EU, 2019, 100 min).

22.40 Aladdin

Film de Guy Ritchie. Avec Will Smith,

Mena Massoud, Naomi Scott

(EU, 2019, 128 min).

France 5

20.50 La Maison France 5

Magazine présenté par

Stéphane Thebaut.

22.20 Silence, ça pousse!

Magazine présenté par Carole Tolila

et Stéphane Marie.

Arte

20.55 Diffamation

Téléfilm de Viviane Andereggen.

Avec Rosalie Thomass,

Johann von Bülow, Ulrike C. Tscharre

(All., 2018, 88 min).

22.25 Nana Mouskouri,

instants de vie

Documentaire de Jana von

Rautenberg (All., 2019, 52 min).

M6

21.05 NCIS

Série. Avec Mark Harmon,

Sean Murray (EU, 2019).

22.50 NCIS

Série. Avec Wilmer Valderrama,

Pauley Perrette (EU, 2016).

Un « road trip » au pays des jouets vivants

Le quatrième opus de la saga commencée en 1995 est bâti autour du personnage de Fourchette, fait à partir de déchets

CANAL+

VENDREDI 3 - 21 H 05

FILM D’ANIMATION

C

ette histoire, mine de

rien, dure depuis vingt­

quatre ans et on ne par­

vient toujours pas à

s’en lasser. Inauguré en 1995 avec

un film de John Lasseter, ce fleu­

ron des studios Pixar – entre­

temps rachetés par Disney – s’est

transformé en une des franchises

d’animation les plus appréciées

et lucratives du monde. Ce succès

tient au thème même, qui rejoint

une vieille rêverie enfantine : des

jouets se mettant à parler et à vi­

vre leur propre vie.

Vous avez dit Pinocchio (Disney

déjà, ramollissant Carlo Collodi)?

Oui, mais aussi La Révolte des

jouets (Hermina Tyrlova, 1946),

Chucky ­ Jeu d’enfants (Tom Hol­

land, 1988), ou Small Soldiers (Joe

Dante, 1998). On ne sera pas sur­

pris que ce retour à l’esprit d’en­

fance prenne deux grandes for­

mes, celle de l’épouvante et celle

de la féerie, revers de la même mé­

daille infantile. Avec la particula­

rité, pour Toy Story, premier des­

sin animé intégralement réalisé

en images de synthèse, d’être inti­

mement lié à l’avènement de la

puissance numérique.

Ce sont donc ici, autre leitmotiv

de la saga, les jouets qui rappellent

les humains à l’idéalisme de leur

enfance oubliée, et plus fonda­

mentalement aux devoirs de leur

humanité même. Un véritable

syndrome d’abandon ouvre à ce

titre chaque film, taraudant des

jouets qui craignent leur obsoles­

cence temporelle et le tarissement

affectif de leur propriétaire.

Ce premier paradoxe se double

d’un second. Qui veut que le nec

plus ultra de la technologie, tel

que Pixar l’incarne, produise, de

Toy story à Wall­E , une apologie de

la résistance par le charme du

jouet ancien, pérennité des fic­

tions d’antan.

Des marionnettes inquiétantes

Autant de motifs et de manières

reconduites dans ce quatrième

opus, qui s’ouvre sur l’inquiétude

de Woody alors que Bonnie – la

fillette qui en a hérité – le laisse

moisir dans le placard. N’y tenant

plus, il se glisse dans son cartable.

C’est lui, encore, qui lui fournit

de quoi fabriquer un personnage.

Une fourchette trouvée dans une

poubelle, un bout de ficelle pour

les jambes, un élastique pour la

bouche, deux boutons pour

les yeux, et le tour est joué. C’est

Duchamp qui s’invite chez Pixar.

De l’avoir ainsi créée rend Bon­

nie passionnément attachée à

Fourchette. Le problème, c’est que

Fourchette ne se considère pas

comme un jouet, mais comme

un déchet et passe sa vie à sauter

dans le premier bac à ordures

venu – heureusement, Woody

veille au grain. Mais le jour où la

famille part en camping­car pour

un road trip , la désertion de Four­

chette prend d’autres proportions.

L’aventure, entre une fête fo­

raine et un magasin d’antiquités,

met alors aux prises Woody, son

ami l’astronaute Buzz l’Eclair, Bo,

la jolie bergère aux trois moutons

(Bi, Bop et Lulla), qui s’est émanci­

pée, deux louches peluches de

foire qui valent les trois Pieds

nickelés, Duke Caboom, un casca­

deur canadien motorisé tendance

Village People, Gaby Gaby, une jo­

lie poupée esseulée, qui kidnappe

Fourchette pour que Woody lui

cède sa boîte vocale, secondée

dans ce projet par une nuée de

marionnettes inquiétantes.

Courses­poursuites d’antholo­

gie, idylle amoureuse touchante

et gags intrépides sont au pro­

gramme de ce quatrième opus où

se célèbrent les noces orphelines

des enfants sans jouets et des

jouets sans enfants.

jacques mandelbaum

Toy Story 4, de Josh Cooley

(EU, 2019, 100 min).

« Toy Story 4 », de Josh Cooley. DISNEY PIXAR 2019

Nana Mouskouri, pour le meilleur et pour Le Pirée

Arte consacre un documentaire à la chanteuse grecque, aussi timide que populaire, dont la carrière force le respect

ARTE

VENDREDI 3 - 22 H 25

DOCUMENTAIRE

E

n juin 1961, dans un Berlin

qui sera bientôt coupé en

deux par le Mur, le jury de

la prestigieuse Berlinale décerne

une récompense à Grèce, pays de

rêve, de Wolfgang Müller­Sehn,

qui n’est pas passé à la postérité. En

revanche, la chanson de ce docu­

mentaire ( Roses blanches de Cor­

fou ), interprétée en allemand par

une inconnue de 26 ans à la belle

voix de mezzo­soprano, ne passe

pas inaperçue. Du jour au lende­

main, Nana Mouskouri, chanteuse

d’une timidité presque maladive,

au physique banal, avec sa raie au

milieu et ses grosses lunettes, va

devenir une vedette en Allema­

gne, avant de conquérir le monde.

Découpé en petits chapitres plu­

tôt bien rythmés (« Nana et le

jazz », « Nana et Paris », « Nana aux

Etats­Unis », « Nana et la politi­

que », etc.), ce documentaire re­

trace la vie d’une femme née

en 1934, en Crète, dans une famille

sans le sou. Six décennies à par­

courir les scènes les plus presti­

gieuses, plus de 300 millions d’al­

bums vendus, des tubes chantés

dans une douzaine de langues, la

carrière de Nana Mouskouri ins­

pire le respect. Au fil des chapitres,

nombreuses sont les vedettes in­

ternationales qui soulignent son

talent, de Charles Aznavour à

Harry Belafonte, en passant par

Michel Legrand ou Quincy Jones.

Le conseil de la Callas

Fascinée par Over the Rainbow,

chantée par Judy Garland dans Le

Magicien d’Oz (1939), la petite

Nana aurait décidé très tôt de faire

du chant son métier. Quelques an­

nées au conservatoire d’Athènes,

mais surtout des nuits entières à

gagner sa vie dans les cabarets

athéniens vont faire office de for­

mation. Un soir, sa compatriote

Maria Callas, attablée dans un ca­

baret, fait signe à la jeune chan­

teuse. « Je vais te donner un

conseil : mieux vaut être une bonne

chanteuse populaire qu’une mau­

vaise cantatrice! » Message reçu.

En février 1961, Nana séjourne à

Paris pour la première fois. Elle s’y

installera après un succès rapide,

des tubes enregistrés en français

et un relooking (nouvelle coiffure,

nouvelles lunettes, et dix kilos

perdus en trois semaines). L’un

des chapitres les plus intéressants

concerne son amour du jazz.

En 1962, elle passera trois semai­

nes à écumer les clubs de New York

avec Quincy Jones, sous le charme

de sa voix, qui enregistrera un al­

bum avec elle. La sage Nana est

donc aussi une fille qui swingue.

alain constant

Nana Mouskouri, instants de vie,

de Jana von Rautenberg (All., 2019,

52 min). Sur Arte.tv jusqu’au 9 avril.

V O T R E

S O I R É E

T É L É

0123 est édité par la Société éditrice

du « Monde » SA. Durée de la société :

99 ans à compter du 15 décembre 2000.

Capital social : 124.610.348,70 ¤.

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