Le Monde - 28.03.2020

0123

SAMEDI 28 MARS 2020 télévision| 21

HORIZONTALEMENT

I. Sans éclats et sans grand intérêt.

II. Adroitement apaisé. Retrancher.

III. Grande togolaise sur le golfe de

Guinée. Reprise en s’éloignant de la

réalité. I V. Quart de tour. Plus ou

moins gravement atteint. V. Néga-

tion. Etranger au culte juif. Suis les

affaires. VI. Toujours à la découverte

d’un autre monde. Possessif. VII. Tra-

vaillas sur l’œil. Belle en sabots.

Pointe sur le toit. VIII. Doublé chez

Nini. A boire une fois tiré. Langue

dravidienne. IX. Cherchés et convoi-

tés. Entrée interdite. X. Toujours en

avance sur son temps.

VERTICALEMENT

1. Méprise entre gens qui devraient
   être en accord. 2. Qui risquera de
   créer des troubles. 3. Son échec ne
   s’annonce pas. Sur la portée. Ouvre
   le strapontin. 4. Frétille dans les
   étangs. Monter avec effort. 5. Eaux
   pyrénéennes. Marinera et croupira
   dans son coin. 6. Nettoyais les fonds.
   Crêpe asiatique. 7. Existe dans les
   faits. Le titane. Point. 8. Emballage à
   claire-voie. 9. Attaques à belles dents.
   Pour séduire une vierge. 10. Relie le
   marais à la mer. Prince au pays de l’or
   noir. 11. Grande toile. Sycophante ou
   mouton. 12. Vibre et frissonne.

SOLUTION DE LA GRILLE N° 20 - 074

HORIZONTALEMENT I. Avant-dernier. II. Lambourde. Pe. III. Lui. RPR.

Test. I V. Edentées. Lti (lit). V. Gê. Aïe. Acier. VI. Avril. Abêtie. VII. Tian.

Pros. Nr. VIII. Ils. Anerie. IX. Oléine. Duran. X. Nerveusement.

VERTICALEMENT 1. Allégation. 2. Vaudeville. 3. Amie. Raser. 4. NB. Nain.

Iv. 5. Tortil. Ane. 6. Dupée. Pneu. 7. Erre. Are. 8. RD. Saborde. 9. Net. Cé-

sium. 10. Elit. Ere. 11. Epstein. An. 12. Retirèrent.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 20 - 075

PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU

N°20­075

2

3 6 8

7 5 4

1

5 2 6 9 7

7 5 4

5 8 6 3

8 9 4 3 2 1

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2 6 4 9 5 3 1 8 7

8 9 3 2 7 1 6 4 5

7 1 5 4 6 8 9 3 2

5 4 7 6 9 2 3 1 8

6 8 1 3 4 5 7 2 9

3 2 9 1 8 7 4 5 6

9 5 2 7 3 4 8 6 1

1 3 6 8 2 9 5 7 4

4 7 8 5 1 6 2 9 3

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TF1

21.05 The Voice, la plus

belle voix

Divertissement présenté

par Nikos Aliagas.

23.35 The Voice

Divertissement présenté

par Nikos Aliagas.

France 2

21.00 Les enfants de la télé

fêtent les années 80

Divertissement présenté

par Laurent Ruquier.

23.25 Le Syndrome de l’Ecossais

Théâtre. Pièce d’Isabelle Le Nouvel

avec Thierry Lhermitte, Bernard

Campan, Christiane Millet.

France 3

21.05 Les Fantômes du Havre

Téléfilm de Thierry Binisti. Avec

Barbara Cabrita, Frédéric Diefenthal,

Nicolas Marié, Gilles Cohen (Fr., 2018).

22.35 Alliances rouge sang

Téléfilm. De Marc Angelo.

Avec Barbara Cabrita, Anthony

Delon, Macha Méril (Fr., 2016).

Canal+

21.05 Crawl

Film d’Alexandre Aja. Avec Kaya

Scodelario, Barry Pepper (EU, 2019).

22.30 Peppermint

Film de Pierre Morel. Avec Jennifer

Garner, John Gallagher Jr, Method

Man, John Ortiz (EU-Chine, 2018).

France 5

20.50 Echappées belles

Magazine présenté

par Ismaël Khelifa.

22.25 Passage des Arts

Emission présentée par Claire

Chazal. Hommage à Manu Dibango.

Arte

20.50 Le Ciel des hommes

Documentaires d’Adam Luria

(All., 2020, 3 x 55 min).

23.35 La Mobilité du futur

dans nos villes

Documentaire de Christian Vogel

(All., 2019, 52 min).

M6

21.05 Dr Harrow

Série. Avec Ioan Gruffudd,

Mirrah Foulkes (Aus., 2018).

22.50 Rosewood

Série. Avec Morris Chestnut,

Jaina Lee Ortiz (EU, 2015).

Fanny Agostini, de retour à la « terre ferme »

L’ex­présentatrice de « Thalassa » partage deux jours de son nouveau quotidien avec son premier invité, Nicolas Hulot

USHUAÏA TV

SAMEDI 28 - 20 H 50

MAGAZINE

C

ette émission, c’est sa

vie. Après avoir vogué

deux ans sur les flots

de Thalassa, la présenta­

trice et militante écologiste Fanny

Agostini accoste En terre ferme,

nom de la nouvelle émission

mensuelle qu’elle lance ce samedi

sur Ushuaïa TV, avec pour premier

invité Nicolas Hulot. Ce dernier a

passé quarante­huit heures avec la

jeune femme, désormais installée

en Auvergne, entre distribution de

fourrage aux brebis, isolation d’un

grenier en laine de mouton et ren­

contre avec une sympathique

guide. Présenté comme l’ « une des

personnalités préférées des Fran­

çais », l’ancien ministre de la tran­

sition écologique se prête au jeu,

et porte un regard bienveillant sur

ses concitoyens, et son hôtesse.

Pour Fanny Agostini, native de

La Bourboule (Puy­de­Dôme), pas­

ser de l’océan au terroir, mais éga­

lement de France Télévisions au

groupe privé TF1, est apparu

comme une évidence. Sa décision

a toutefois surpris, en mai 2019,

lorsqu’elle a annoncé qu’elle re­

nonçait à l’émission incarnée par

Georges Pernoud. « Si j’ai pris cette

décision, qui n’était pas forcément

facile, c’est pour aller au­delà des

palabres, et mener des projets

concrets pour la préservation de la

nature à travers la création de mon

ONG LanDestini. » LanDestini : un

nom qui fait référence à celui de la

présentatrice et à celui d’Henri

Landes, son mari, ex­directeur gé­

néral de la Fondation GoodPlanet

et enseignant de politique de l’en­

vironnement à Sciences Po. Une

démarche cohérente pour la fu­

ture maman, adepte de ce que l’on

appelle le « journalisme positif »,

qui consiste à ne pas se contenter

de dénoncer des scandales mais

aussi à proposer des solutions.

Touchantes conversations

« Il est encore temps de retrouver

une manière de vivre pour repren­

dre le contact avec la nature. » Le

message, parfois encombré d’ex­

pressions tendance, comme « por­

teur de sens », est lancé de sa ferme

pédagogique, en Haute­Loire.

Nicolas Hulot ne paraît pas tou­

jours à l’aise avec la mise en scène,

dont il souligne parfois le côté

factice – « c’est symbolique », dit­il

en vissant un tasseau. Les confes­

sions privées ne sont pas non plus

ce qu’il préfère, qu’il détourne ha­

bilement, à un moment, vers

un sujet plus politique : le premier

candidat écologiste à la présiden­

tielle en 1974, René Dumont, « mo­

qué, même dans ma famille ». Il ob­

tiendra 1,32 % des suffrages.

Les conversations touchent ce­

pendant par leur sincérité. Qu’il

s’agisse d’aborder la consomma­

tion de viande ou Le Bug humain ,

écrit par Sébastien Bohler (Robert

Laffont, 2019) – au CV impression­

nant : docteur en neurobiologie,

journaliste pour la revue Cerveau

& Psycho et chroniqueur sur

France Inter, dans La Tête au carré.

Au rang des solutions, celle ap­

portée par Fabien Charreyre

semble exemplaire. Son usine

Altriom, à Polignac (Haute­Loire),

permet de passer de 16 % de dé­

chets recyclés, le taux actuel

moyen en France, à 92 %.

D’autres rencontres apportent

de la poésie. Ainsi des photogra­

phies exceptionnelles d’oiseaux

prises par Gauthier Poiret, meil­

leur photographe du monde 2019

catégorie 11­14 ans, en forêt d’Hes­

din (Nord) ; de retour en Auver­

gne, Renée et ses élèves de l’école

Sainte­Angèle font découvrir l’ar­

bre à chewing­gum à Nicolas Hu­

lot, très attentif à l’engagement

de cette guide et aux remarques

des gamins. « Il est trop tard pour

être pessimiste. » 

catherine pacary

En terre ferme, présenté par

Fanny Agostini (Fr., 2020, 52 min).

Fanny Agostini et son invité Nicolas Hulot, à la fourche et au moulin. USHUAÏA TV

Chercheurs et urbanistes imaginent les transports du futur

Trains autonomes, hélicoptères électriques... les idées ne manquent pas pour envisager les déplacements de demain

ARTE

SAMEDI 28 - 23 H 35

DOCUMENTAIRE

D

es taxis volants. Mais

aussi des trains autono­

mes ultrarapides avec

batteries sur le toit, des voitures

sans chauffeur, des navettes flu­

viales high­tech, de petits bus

autonomes ou même des drones à

deux ou trois passagers... Pour se

déplacer dans les prochaines dé­

cennies, fluidifier un trafic devenu

cauchemardesque dans les gran­

des agglomérations et réduire le

rejet de CO 2 dans l’atmosphère, les

idées ne manquent pas.

L’intérêt de ce documentaire est

de donner la parole à des person­

nalités qui expérimentent des so­

lutions pour les transports de de­

main. Chercheurs en informati­

que, urbanistes, experts en mobi­

lité, toutes et tous proposent des

solutions. Et ce qui ressemblait en­

core à de la science­fiction prend

soudain forme sous nos yeux.

« Nous n’irons plus au boulot par

la route, mais par les airs! », af­

firme un chercheur en informati­

que allemand, en pointe sur le dé­

veloppement d’hélicoptères élec­

triques et fervent partisan de taxis

aériens. La voiture autonome?

« Même si un véhicule sans chauf­

feur manquera toujours du fa­

meux septième sens en cas d’im­

prévu, la machine est parfois un

meilleur régulateur que l’humain.

La simple présence de quelques

voitures autonomes sur les routes

permettrait de fluidifier l’ensemble

du trafic, de le lisser, en quelque

sorte », avance un autre chercheur.

Beaucoup moins enthousiaste,

l’urbaniste Peter Calthorpe pense,

lui, que l’urgence est de reconfigu­

rer les villes afin de réduire le

temps de trajet entre domicile et

lieu de travail : « La seule solution

pour plus de mobilité, c’est moins

de trafic! » Repenser l’infrastruc­

ture des villes est essentiel. Dans

l’idéal, il faudrait que de plus en

plus de gens vivent près de leur

lieu de travail. Douce utopie?

Parmi les autres pistes évo­

quées, le développement des

transports de masse par rail sé­

duit. Car le train, c’est l’optimisa­

tion d’un espace restreint et une

grande capacité de chargement.

Mais il faudrait investir massive­

ment dans la numérisation des

systèmes d’aiguillages à travers

toute l’Europe avant que ne roule

l’étonnant train autonome pré­

senté dans ce documentaire : long

de près de 200 m, pouvant attein­

dre 400 km/h tout en transpor­

tant jusqu’à 800 passagers. Pour

rappel, chaque année, dans le

monde, plus d’un million de per­

sonnes meurent sur la route.

alain constant

La Mobilité du futur dans

nos villes, de Christian Vogel

(All., 2019, 52 min.).

V O T R E

S O I R É E

T É L É

0123 est édité par la Société éditrice

du « Monde » SA. Durée de la société :

99 ans à compter du 15 décembre 2000.

Capital social : 124.610.348,70 ¤.

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Présidente :

Laurence Bonicalzi Bridier

Origine du papier : France. Taux de fibres recyclées : 100 %.

Ce journal est imprimé sur un papier UPM issu de forêts gérées

durablement, porteur de l’Ecolabel européen sous le N°FI/37/001.

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