Paris

(coco) #1

où sortir?


LE CAFÉ DE L’HOMME
17, place du Trocadéro. Tél. 01 44 05 30 15. http://www.cafedelhomme.com



  • De 12 h à 15 h et de 19 h à 22 h 45•Ouvert tous les jours•Prix moyen : 70€.
    Dans un cadre Art déco signé par Gilles et Boissier, le restaurant du musée de l’Homme accueille
    120 couverts dans sa salle à manger, et 16 autres dans une petite mezzanine qui fait office de salon privé.Ouverte
    dès que la météo le permet, la gigantesque terrasse non-couverte, de quelque trois cents sièges avec vue sur
    la tour Eiffel et le Champ-de-Mars est l’atout maître des lieux. Aux commandes de la maison, Coco Coupérie-
    Eiffel et Christophe Bonnat ont voulu apporter, après la rénovation du restaurant, une touche plus gastro-
    nomique, en demandant au talentueux cuisinier étoilé Frédéric Vardon d’élaborer une carte dans l’air du temps,
    mise en scène par le chef exécutif Mickaël Foubert. Le verdict? Une carte attrayante : asperges blanches et
    vertes françaises, sauce hollandaise (28€), côte de cochon noir de Bigorre, sauce charcutière, pomme de terre
    boulangère (34€) pour finir avec un cheesecake Café de l’Homme, marmelade clémentine, citron et bergamote
    (12€) plein d’allant... On peut également y venir dès le petit déjeuner et même jusqu’à une heure avancée
    de la nuit, pour faire une petite croque pour une vingtaine d’euros autour de la carte brasserie. Remarquable
    choix de vins avec des bouteilles à partir de 33€. Bobos à la recherche du dernier endroit branché et touristes
    en quête de bonnes adresses parisiennes sont au rendez-vous.❀Terrasse


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L’OISEAU BLANC
Hôtel Peninsula-Paris.
19, avenue Kléber. Tél. 01 58 12 67 30.
http://paris.peninsula.com


  • De 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30 •Ouvert
    tous les jours•Voiturier •Prix moyen : 80€.
    Au sixième étage de l’hôtel,
    L’Oiseau Blanc offre une vue à 360° sur les plus
    célèbres monuments de la capitale. Sous une
    immense verrière, dont le toit peut s’ouvrir aux beaux
    jours, les convives savourent une cuisine élégante
    et française. Chaque jour, le chef Sidney Redel, sous
    la houlette du chef exécutif Jean-Edern Hurstel, tra-
    vaille une carte de plats traditionnels revisités. Dans
    ce restaurant-terrasse à la décoration contem-
    poraine, on a un peu l’impression de survoler Paris
    comme si on était à bord de ce fameux biplan dont
    une réplique à l’échelle 1/75eest l’une des fiertés
    du Peninsula-Paris. Pour la première fois, l’Oiseau
    Blanc vibre au son des balles de match de Roland
    Garros. Sidney Redel se lance, du 22 mai au 5 juin,
    dans un menu Jeu Set et Match (69€) avec un
    saumon d’Isigny confit à l’huile de verveine, une
    volaille des Landes rôtie au poivre de Sichuan, le
    tout suivi au final par une “balle de match”, un subtil
    mariage de fraises ciflorette, croustillant à l’amande
    blanche et émulsion vanille-agrumes. Pour parfaire
    l’illusion, la salle et la terrasse du restaurant revêtent
    une décoration inspirée des courts de rennis tandis
    que le personnel est habillé aux couleurs de Roland
    Garros. Quant aux matchs, ils seront retransmis en
    direct sur des iPad mis à disposition des clients,
    munis d’écouteurs, pour respecter l’intimité des
    autres convives. Au déjeuner, menus à 57€et 69€
    et le soir à 109€.❀Vue sur Paris


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LA BAUHINIA
Shangri-La Hotel, Paris. 10, avenue d’Iéna. Tél. 01 53 67 19 91. http://www.shangri-la.com



  • De 12 h à 15 h et de 18 h 30 à 23 h•Ouvert tous les jours•Voiturier•Prix moyen : 75€.
    L’hôtel Shangri-La connaît un succès incontestable auprès des Parisiens tout comme des étrangers
    qui se pressent dans cet ancien hôtel particulier de Roland Bonaparte rénové et redécoré par Pierre-Yves Rochon.
    Sous la verrière de l’hôtel, dans un décor fusion mêlant influences asiatiques, Empire et Art déco, La Bauhinia invite
    à un grand écart culinaire, avec une touche gastronomique. Le restaurant contemporain, récompensé de deux toques
    par Gault & Millau, propose une sélection de plats asiatiques authentiques et d’autres issus de la tradition française
    du chef étoilé Christophe Moret, arrivé en 2015. En entrée, on découvre le sup santan ayam (soupe de lait de coco
    et de volaille parfumée à la citronnelle) ou le foie gras de canard confit avec betterave et raisin aux cinq parfums.
    Un pad thaï aux crevettes selon une recette thaïlandaise ou une sole meunière à la mousseline de chou-fleur et
    sauce grenobloise, un shank kurma venu de Malaisie (fricassée d’agneau au curry rouge) ou une fricassée de volaille
    jaune fermière aux champignons accompagné d’un riz de Camargue. Au déjeuner un menu du jour et/ou asiatique
    en trois plats à 58€,à53€avec une entrée, ou à 48€avec un dessert. Au dîner menu à 68€en trois plats. La
    cuisine n’y a jamais été aussi convaincante. Le week-end, brunch à 92€ou 110€, l’un des meilleurs de Paris.


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BIOTIFUL BATIGNOLLES
18, rue Biot. Tél. 09 80 87 32 75.



  • De 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30

  • Fermé dimanche et lundi •Prix moyen : 38€.
    Si les brasseries, bistrots et restaurants voués à la cuisine de France
    ou d’ailleurs ne manquent pas aux alentours de la place de Clichy, les adresses
    tendance brillent surtout par leur absence. Voici déjà une excellente raison de
    pousser la porte du Biotiful Batignolles qui mêle les registres des tapas et de la
    cuisine créative. La façade, assez sage, ne laisse d’ailleurs en rien présager la
    déco intérieure, un brin déjantée! On découvre ainsi à l’entrée un joli bar convivial
    en bois chiné au Pays basque enjolivé d’azulejos portugais, et sur un mur une
    grande fresque décalée signée par l’illustrateur Tofdru. Tout au fond, un genre de


petit salon, avec canapé, chaises Baumann des années 50, fauteuils scandinaves
et miroirs vintage, accueille les after works et dînettes autour de tapas et de
cocktails originaux. Côté cuisine, on joue également sur l’inattendu, les fourneaux
ayant été confiés à Shinjo Hiroyuki, ex-second au Sergent Recruteur. Le menu-
carte à 38€(ou 32€en faisant l’impasse sur l’entrée ou le dessert)surfe donc
allègrement sur les saveurs du monde avec, par exemple, des huîtres Roumegous
N° 1 et gelée de ponzu, une échine de porc rôtie au chou rouge et beurre miso/yuzu,
puis une mousse au thé vert en guise de dessert. Le menu du déjeuner s’avère,
quant à lui, plus simple... voire franchouillard. Mais côté tapas, ça assure avec
des aubergines (très) fumées à la coréenne (7€), une fricassée de palourdes et
coques (11€), du boudin basque artisanal (11€) ou une panna cotta au poivre
rose (8€)... service adorable de Lætitia en prime! Menu à 28€au déjeuner.

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© PIERRE MONETTA.

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