Coup de Pouce - (11)November 2020

(Comicgek) #1
PHOTO: GETTY IMAGES/E (FILLETTE); SHUTTERSTOCK/E.

ATTENTION


aux vitamines!


L’une des vitamines qui manquent fréquemment
aux végétariens (comme aux omnivores, d’ailleurs)
est la D. Elle se trouve particulièrement dans
certains poissons et produits laitiers. Une autre
bonne source: les boissons végétales (de soya,
d’amande, de riz, etc.).
Quant aux végétaliens, ils doivent porter une
attention particulière à leur absorption de B 12.
Cette vitamine se trouve dans les viandes, cer-
tains poissons, fruits de mer, fromages et œufs.
Puisque tous ces aliments ne font pas partie
d’un régime végétalien, il est important que les
végétaliens en consomment dans les boissons
végétales enrichies, les produits du soya et la
levure alimentaire. Ils peuvent aussi se rabattre
sur des suppléments de B 12.

des compromis. «Avec un peu d’efforts, cela peut
apporter des changements bénéfiques pour tout le
monde», glisse Mme Regimbal. Elle cite en exemple
des repas où une protéine différente (tofu, tempeh,
haricots, lentilles, etc.) sera préparée pour l’enfant
végétarien.

UN MENU VARIÉ
Parce que le nerf de la guerre, pour l’enfant en pleine
croissance, c’est d’ingérer tous les nutriments et vita-
mines nécessaires à son bon développement. «Si notre
enfant devient végétarien, il ne peut pas simplement
couper la viande, il doit la remplacer, dit Mme Côté.
Selon son âge, on essaie de le faire participer à la pla-
nification et à la préparation des repas.»
La clé du succès est donc la variété... et une certaine
ouverture. «Ce sera plus facile si l’enfant est prêt à
explorer du côté des légumineuses, des noix, des
graines, des pousses, des boissons végétales, des épices,
des herbes pour apporter du goût et de la texture»,
prévient Mme Regimbal. Dans tous les cas, les parents
devront partir à la recherche de recettes et faire des
tests. «Je n’avais jamais cuisiné de tofu, révèle Isabelle
Bousquet, la maman d’Henri. Mais on fouille sur
Internet, on s’éduque et on essaie des choses.»

EN VISITE, ON FAIT QUOI?
Lorsqu’on est en visite chez les amis ou chez les
grands-parents, la Dre Stéphanie Léonard suggère de
soutenir son enfant sans entrer dans un débat ou
dans les justifications. «On peut montrer qu’on ap-
puie notre enfant sans tenter de convaincre ou de
faire l’unanimité, expose-t-elle. Je pense que c’est
une bonne idée de préparer notre enfant en amont
en lui proposant de courtes réponses à des commen-
taires qu’il pourrait recevoir. Par exemple: “Je com-
prends ta réaction, mais mes parents gèrent bien ça,
et moi, je me sens bien là-dedans.”»
Si certains choisissent d’annoncer leurs couleurs
avant de débarquer chez leur hôte, d’autres apportent
leur propre mets, ou seulement leur protéine. «Je
propose toujours de fournir une partie du repas,
nous confie Chao Lee, 16 ans, végétarien depuis
quatre ans. Mes amis s’en servent comme plat d’ac-
compagnement alors que, pour moi, ce sera mon plat
principal. Ça marche bien!»
Et si, au bout d’un moment, on constate un
manque d’équilibre dans l’assiette et qu’on s’inquiète
des conséquences pour la santé de notre enfant, il est
recommandé de consulter un ou une nutritionniste.
«C’est important de se faire accompagner dans ce
parcours», conclut la Dre  Léonard. Un bilan sanguin
donnera un juste portrait de la situation. •

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NOVEMBRE 2020
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