Tu t’aimais, tu t’aimes et tu t’aimeras, sans rien mesurer, sans
rien réfréner, parce que cela est ta nature et ton essence, et
parce que cela est la première et l’ultime manifestation. Cela
fut le jeu de la conscience, et tu n’es pas seulement cette
conscience, mais toute conscience, à quelque échelle que ce
soit, et en quelque dimension du rêve.
...Silence...
Il est temps maintenant de clore mes mots. Ils sont gravés en
lettres de feu en le cœur de ton cœur.
...Silence...
Je te salue, Abba. Je te salue, Agapè.
...Silence...
Et tu pourras te retrouver en chaque instant, en ces mots et
ces silences prononcés, simplement avec tes mains qui
viendront se placer de chaque côté de ton corps. Car ce corps
illusoire, est le résonateur parfait de ce que tu es en vérité.
Et cela t’est donné.
...Silence...
Je te salue et je t’aime comme je sais que tu m’aimes, parce
que nous sommes le même Amour, parce que nous sommes
la même vérité.
Alors, sois vrai et sois authentique, et alors tu es complet, et
alors tu es entier.
...Silence...