circonstance. Car au-delà de toute apparence et de tout ce
qui passe, vous demeurez immuables, ici même en ce
monde, présents à votre éternité et en l’éternité de votre
présence.
Nos mots désormais ne sont plus enseignement, mais
déclamation de la vérité de toute manière possible, quelle
que soit la condition qui ne peut réfréner l’élan de la Vie et
l’élan d’Agapè. Aucune justification ou explication au sein
de ce monde ne peut laisser être ignorée ou insatisfaite par
la vérité de la présence, de votre radiance, mais aussi de
votre accueil.
Cette célébration concerne non seulement les atomes
constituants de ce monde comme toute forme de vie.
Phahame vous l’a énoncé, aujourd’hui vous le vivez. Cela
se traduit et se marque en votre chair, comme en toute
mesure de ce qui peut être mesuré en ce monde,
démontrant l’inutilité même du besoin de mesurer
l’Amour, parce que l’Amour ne se mesure jamais et ne se
compare jamais.
Chaque occasion et chaque regard de votre vie comme à
chaque souffle, voit se déployer la majesté de ce qui a
toujours été et qui avait été oublié. En la majesté du
silence, idées et pensées ne peuvent subsister, vous
amenant à la vacuité éternelle où seule la béatitude est
l’unique destination qui n’a pas besoin de déplacement ni
de mouvement, mais simplement de ce silence lui-même,
car tout provient de lui et tout retourne à lui.