April] SOCIETYOF BIBLICAL ARCHEOLOGY. [1890.
avoirun sens analogue à ceux qui viennent d'etre rapportés." Il
faut donc comprendre par là certaines sortes de malédictions,
d'objurgations,et de formules magiques.
- La forme de l'N dans ce mot est très remarquable, tandisque
dansle reste de l'inscription cettelettrea une apparence presque
moderne. M. Halévy propose d'y voir une lettre erronnée,à
supprimer. - M. Halévy lit "^WTO1?, et traduit: "ses enfants." M.
Chwolsonne croit pas cette versionexacte: car la forme du mot,
ainsique l'absence du pronom suffixeà la fin, et de la conjonction "|
au commencement, plaidentcontre cettehypothèse. Il croit donc
que ^NïTQ ou vNrTQ est un nom propre,probablementceluide
la personne pour qui cette amulette a été écrite, et à laquelle se
rapportentles suffixes des mots suivants. - M. Halévy a fini par voir dansces mots un nom propre,
après avoirlu : IVJ ^THS"!, et avoir traduit: "de n'importequelle
nature; " ce que Chwolson n'avaitpas adopté, parcequ'illit ^Jl, et
lui donne la signification de "villages, localités." Cf. Levy, Chald.
Worterbuchzu den Targumin, I, p. 242, s.v. NHin III ; Fleischer,
Additionsà ce passage; ibid.,p. 424 ; Lévy, Neuhebr. IVbrterb,II,
p. 43, s.v. WP^n, où l'on trouve aussil'étymologieexactede ce mot
selon Fleischer. Le mot rOtOT doit désigner le nom d'une
grandelocalité,ou d'un district,qui contenait ces villages. Chwol
son n'admet pas la conjecture de M. Halévy, savoirque ce nom a
quelqu'affinitéavecl'arabe <idJWqui entrerait dans la composition
de ce mot. Le Diet. Géogr. de Jaqout cite un lieu à l'ouest de
l'Euphrate,entre,ôlc et <Lx&~., du nom de jjJljJl, ce qui coïncide
presqu'avecnotremot - Le texte originala nettement TJD p"T, " de celui-ci jusqu'à."
- En lisant pTWlpv^N, le premier mot ces au masculin se
rapporte à "H2J, hommes,le second au fémmin à ^N2, femmes;
soit : ceux et celles. - Les quatre derniersmotsse trouvent écritsdansle texte entre
les lignes. DanspTTVYHQ 1 il ne faut voir ni les Mèdes, ni le mot
mensonge,commele voudrait ailleursKohut,ibid.,p. 98. - M. H. lit : TPTn TrQTI; il traduit : " et ses enfants de
Belyehay." Seulesles cinq premièreslettresdu première mot sont
312