Méditerranée Mer Vivante 20e édition

Destructions et restauration^187

Défendons la biodiversité marine

(Alpes-Maritimes, Monaco, Var et l’Est des Bouches-
du-Rhône) où le cumul des ouvrages occupe 20 %
des fonds situés entre 0 et -10 m. A Monaco, sans
compter l’ouvrage de 6 hectares en construction, le
taux d’occupation est de 88% entre 0 et -10m.

Ces données précises permettent désormais
d’affirmer que le cumul des surfaces gagnées
sur la mer représente de loin le principal impact
anthropique sur tous les écosystèmes de la frange
littorale des côtes françaises de la Méditerranée.
Les destructions des petits fonds sont définitives.
Ainsi, si chaque décision de construction d’ouvrage
sur la mer peut être justifiée par un objectif
économique ou social à court terme, son impact va
s’additionner de façon irréversible aux précédents ;
ce développement n’est donc pas durable!

© Alexandre MEINESz

© Alexandre MEINESz

Les immeubles de Mandelieu construits sur la mer

Port et immeubles construits sur la mer

(Bormes-les-Mimosas)

Nombre d’aménagements construits sur le domaine marin des côtes françaises de la Méditerranée.

Source : http://www.medam.org

La base de données MEDAM a été co-financée par le Ministère en charge de l’Environnement (DREAL

PACA), par l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et le Conseil régional Provence Alpes Côtes d’A zur.