L'information qui parvient à l'espace de travail
global est consciente, tandis que celle réservée aux
sous-systèmes spécialisés demeure inconsciente.
Cet espace de travail global constitue donc un échange d'informations
« analogue à un tableau noir dans une salle de classe ou à une station
d'émission de télévision » (Baars, 1988). D'autres sous-systèmes peuvent
alors analyser et interpréter l'information reçue de l'espace de travail global.
C'est cette disponibilité générale qui constitue la conscience, soutient Baars.
L'approche de Baars explique volontiers l'interaction des processus
conscients et inconscients dans la perception et autres facultés mentales.