J'irai manger des khorovadz

J'irai manger des khorovadz

m’intrigue. J’allais en découvrir la signification quelques minutes plus
tard.
Je n’aime pas la foule ni les lieux touristiques bondés (vous l’avez
remarqué...) je n’aime pas extérioriser mes sentiments ni mes émotions
me mettre en avant ou m’exprimer pour dire des banalités.
Je n’apprécie pas les conversations futiles je préfère me taire au
risque de passer pour asocial. J’étais quelquefois angoissé de me
retrouver avec des inconnus. Ce qui me surprend c’est que depuis
l’adolescence j’ai souvent été poussé à des postes de responsabilité
parfois sans l’avoir recherché et même si je pensais ne pas en avoir les
capacités. Pour mon travail je suis intervenu sur scène devant des
milliers de personnes j’ai participé à des centaines d’interviews à la
radio ou à la TV j’ai interrogé et rencontré de nombreux artistes français
et étrangers j’ai croisé des ministres des députés des présidents j’ai eu
la charge d’employés j’ai endossé des fonctions de direction j’ai assuré
des relations publiques jusqu’à devoir parler en anglais devant un
auditoire. Et paradoxalement j’étais la plupart du temps à l’aise bien
qu’en contradiction avec ma nature profonde. Les personnes qui me
découvrent dans le privé après m’avoir connu dans ces diverses
situations ou inversement sont souvent stupéfaites et ne comprennent
pas ma « double » personnalité. Comme si je prenais plaisir à me mettre
en danger à prendre des risques. Une attitude que l’on retrouve dans
l’aventure... Était-ce une sorte de comportement prodromique?
Je suis introverti expressif un oxymore assumé! Je crois que chacun
de nous a la faculté de s’adapter à la tâche qu’il choisit. Dès lors que
nous avons un rêve un objectif et que nous y croyons rien ne peut nous
arrêter les obstacles n’étant que des opportunités pour imaginer des
solutions. Les activités auxquelles nous nous adonnons par passion nous
permettent d’aller au-delà de nos compétences normales de nos limites
de nos paradigmes à condition de pouvoir en contrepartie nous
ressourcer de la manière qui nous est propre... Dans la solitude pour
l’introverti que je suis. Il faut l’appréhender pour soi au lieu de le vivre
comme un handicap et tenter de le rendre compréhensible aux autres.