Les Echos - 02.10.2019

(Brent) #1

18 // ENTREPRISES Mercredi 2 octobre 2019 Les Echos


AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL
ASECNA/DETD/1928/
Dans le cadre de la mise en oeuvre de son Plan des Services et
Equipements (PSE) 2018-2022, l’Agence pour la Sécurité de la
Navigation Aérienne en Afrique etàMadagascar (ASECNA) lance
unAppel d’Offres International Ouvert pour la construction
d’un dispositif de ravitaillement en eau et émulseur (DREEM) et
de la voie d’accès d’urgence pourlabase SSLI des Aéroports
Internationaux de Ouagadougou et Bobo Dioulasso (BURKINAFASO).
Le Dossier d’Appel d’Offres (DAO) peut être consulté sur le site web de l’ASECNA (www.
asecna.aero) et retiréàpartir du02 octobre 2019àlaDirection des Etudes et Projets
(ASECNA),RoutedelaCornichedes Almadiesàproximité du lieu de pèlerinage des
LayènesàDakar-Sénégal, Téléphone:(221) 33 848 05 10–Email :[email protected],
contre le paiement obligatoire d’une somme non remboursabledeDeux Cent Mille (200.000)
de Francs CFA, soitTrois Cent Quatre Euros QuatreVingt Dix (304,90 €)àlaCaisse
Principale de l’Agence Comptable de l’ASECNA sise au 32-38,Avenue Jean Jaurès,
Téléphone:+221 33 849 66 75,àlaReprésentation del’ASECNAàOuagadougou,Avenue
de la Résistance du 17 mai 01 B.P.63OUAGADOUGOU 01 -Burkina FasoTél.:+(237) 33
42 57 02,àlaDélégation de l’ASECNAàParis, 75 Rue la Boétie–75008 Paris–France,
Téléphone :+33 144950707 ou dansles autresReprésentations de l’ASECNA auprès
des Etats membres.
La date limitederemise des offresàlaDirection des Etudes et Projets (ASECNA), Route de la
corniche des Almadies-proximité du lieu de pèlerinage des LayènesàDakar au Sénégal,
Tél.:3 38 48 05 10, Dakar-Yoff (Sénégal)est fixée au14 novembre 2019à12heures (T.U.).
Aucune offre arrivée hors délai ne sera acceptée.To ute offre déposéeàtout autreendroit à
l’ASECNA, se fera aux risquesdusoumissionnaire et ne sera pas prise en compte.L’ouverture
des offres en séance publique devant les soumissionnaires (ou leurs représentants) qui le
désirent, aura lieu le même jour(14 novembre 2019)à13 heures(T. U.)dans la salle de réunion
de laDirection des Etudes et Projetsaux AlmadiesàDakar–Sénégal.
Le Directeur Général

Catherine Ducruet
@CDucruet


Changement de patron, chan-
gement de ton. Paul Hudson,
qui a succédé à Olivier Brandi-
court il y a un mois à la tête de
Sanofi, est clairement un
homme de communication – à
la différence de son prédéces-
seur. Au-delà de ses promesses
de « transparence », le transfuge
britannique de Novartis semble
aussi prêt à adopter un style de
management iconoclaste pour
la maison.
C’est en tout cas le message
qu’il a voulu faire passer lors
d’une première rencontre avec
les journalistes mardi. « J’écoute
beaucoup, a-t-il a ffirmé, je discute
avec les gens dans l’ascenseur »,
enchanté de l’expression « radio
moquette » qu’il vient de décou-
vrir. « Et je ne me prends pas au
sérieux. » Réussira-t-il à faire
évoluer la culture empreinte de
secret qui caractérise le labora-
toire français? Il semble prêt à
montrer l’exemple en tout cas.
Après une plongée d’un mois
au sein d u groupe, il se dit
« agréablement surpris » de ce
qu’il y a découvert. Un commen-
taire valorisant pour les salariés
du groupe, parfois déstabilisés
par les nouvelles exigences du
secteur de la pharmacie.
Comment compte-t-il s’y
prendre pour transformer non
seulement l’image mais sur-
tout la réalité de l’entreprise?
« Etablir des priorités » et s’assu-
rer que les ressources nécessai-
res à leur mise en œuvre sont
bel et bien là. « Il y a des opportu-


nités dans toutes les activités,
a-t-il affirmé, mais à un moment
il faut faire des choix. » Pour
connaître ces priorités, il fau-
dra attendre le mois de décem-
bre où une journée destinée
aux investisseurs est prévue. Le
diabète et la cancérologie cris-
tallisent en ce moment toutes
les interrogations. Sanofi va-t-il
abandonner le premier et se
décider à prendre pied dans
l’autre ou non? D’ici là, Paul
Hudson fera la tournée des dif-
férents sites du groupe et se
plongera dans le pipeline R&D.
Interrogé sur ses intentions
concernant les implantations
françaises, il a tenu à replacer le
sujet sur un plan plus global,
affirmant que « pour chaque
site il faut se demander si on est
concurrentiel ».

En quête de blockbusters
Côté R&D, s’il juge la science de
bon niveau, c’est l e processus de
transformation de celle-ci en
produits qui pèche. « Nous
devons faire mieux, a -t-il
affirmé, pour aboutir à des pro-
duits q ui changent la médecine. »
Comprendre : des blockbusters
comme le Dupixent contre le
psoriasis, ce que n’ont pas su
être le Praluent (contre le cho-
lestérol) ou le vaccin contre la
Dengue, le Dengvaxia, pourtant
promis à un bel avenir. Pour
cela, il faudra se montrer « plus
rapide, plus agile » et plus
« inclusif – c’est-à-dire plus per-
méable à l’environnement exté-
rieur », a-t-il précisé.
Enfin, selon Paul Hudson,
Sanofi doit faire beaucoup plus
dans le numérique. A l’image
des pratiques de Novartis qu’il
vient de quitter, il veut intégrer
cette dimension numérique
dans tous les métiers du groupe
et ne pas se contenter d’accords
avec les Gafa. La voie, selon lui,
pour en faire un outil de soin
capable d’améliorer l’obser-
vance des patients et l’efficacité
des traitements.n

PHARMACIE


Arrivé le 1er septem-
bre à la tête du grand
laboratoire pharma-
ceutique français,
Paul Hudson tranche
par son style.


Sanofi :


nouveau patron,


nouveau style


barème d’honoraires que les architec-
tes devaient appliquer dans leurs
réponses aux marchés publics », pré-
cise-t-elle dans un communiqué.
Alors que la commande publique
représente un tiers des revenus de la
profession en France, quatre anten-
nes régionales de l’Ordre des archi-
tectes – Hauts-de-France, Centre-
Val de Loire, Occitanie et Provence-
Alpes Côte d’Azur – y ont imposé des
tarifs minimums à leurs membres,
affirmant lutter contre des prix
« anticonfraternels ». Le but de ces
barèmes était d’empêcher des archi-
tectes de proposer des taux d’hono-
raires considérés « trop faibles ».
Un barème dont l’existence est
contestée par le Conseil national de
l’ordre qui admet dans u n communi-
qué avoir seulement « relayé l’exis-
tence d’un simulateur de calcul

d’honoraires, qui a été créé et large-
ment diffusé p ar l es p ouvoirs
publics ».

Police des honoraires
Afin de s’assurer du respect des
barèmes, « une police des prix » a été
mise en place par l’Ordre avec des
« mesures de rétorsions contre les
architectes ne respectant pas ces con-
signes tarifaires, et des interventions
auprès des maîtres d’ouvrage publics
afin de les dissuader de passer des
marchés », a constaté l’Autorité de l a
concurrence. L’une des antennes
locales, celle des Hauts-de-France,
a même créé un site Internet desti-
nés aux architectes afin qu’ils
dénoncent leurs confrères prati-
quant des prix jugés trop bas.
Par cette pratique, elles « ont
découragé certaines collectivités de

L’ Ordre des architectes condamné


par l’Autorité de la concurrence


Samir Touzani
@sam_touzani

Les architectes sont libres de fixer
leurs tarifs. Ce principe vient d’être
réaffirmé par l’Autorité de la con-
currence, qui a condamné, lundi,
l’Ordre des architectes à une
amende de 1 ,5 million d ’e uros « pour
avoir diffusé et rendu obligatoire un

MARCHÉS PUBLICS


Une amende
de 1,5 million d’euros
a été infligée à l’Ordre
pour avoir imposé
un barème de prix
sur les marchés
publics.

choisir des architectes proposant
des honoraires modérés et ont, dans
certains cas, remis en cause des
marchés déjà passés ou en cours

de négociation, entraînant une
dépense supplémentaire de deniers
publics au détriment du contribua-
ble », a conclu le gendarme de la
concurrence.
Le Conseil national d e l’Ordre des
architectes a déclaré qu’il mettra en
œuvre toutes les voies de droit pour
contester cette décision.n

La commande
publique représente
un tiers des revenus
de la profession
en France.

Bruxelles veut rendre


l’électroménager plus durable


AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL
ASECNA/DETD/1927/
Dans le cadre de la mise en oeuvre de son Plan des Services et
Equipements (PSE) 2018-2022, l’Agence pour la Sécurité de la
Navigation Aérienne en Afrique etàMadagascar (ASECNA) lance
unAppel d’Offres International Ouvert pour la réhabilitation
des aides lumineuses-balisage-approche et dispositif visuel de
pente d’approche et de système de production et distribution
de l’énergie électrique et du réseau de télécommande des aéroports internationaux
de COTONOU (Benin)–MALABO (Guinée Equatoriale)-MORONI (Comores).
Le Dossier d’Appeld’Offres (DAO)peut être consulté surlesite web de l’ASECNA (www.
asecna.aero) et retiréàpartir du27 septembre 2019àlaDirection des Etudes et Projets
(ASECNA),RoutedelaCorniche des Almadiesàproximitédu lieudepèlerinagedes
LayènesàDakar-Sénégal,Téléphone:(221) 33 848 05 10–Email:[email protected],
contre le paiement obligatoire d’unesomme non remboursable deUn Million CinqCent
Mille (1.500.000)deFrancsCFA, soit DeuxMille Deux Cent QuatreVingt Six Euros
Soixante Quatorze Centimes (2.286,74 €)àlaCaisse Principalede l’Agence Comptable
de l’ASECNA sise au 32-38,Avenue JeanJaurès,Téléphone:+ 221 33 849 66 75,àla
Délégationdel’ASECNAàParis,75Rue la Boétie–75008 Paris–France,Téléphone :
+33 14495070 7,ou dans lesReprésentations de l’ASECNA auprès des Etats membres.
La date limite de remise des offresàlaDirection des Etudes et Projets (ASECNA), Route
de la corniche des Almadies-proximité du lieu de pèlerinage des LayènesàDakar
au Sénégal, Tél.:33848 05 10, Dakar-Yoff (Sénégal)est fixée au12 novembre 2019
à12 heures (T.U.).Aucune offre arrivée hors délai ne sera acceptée.To ute offre déposée
àtout autre endroitàl’ASECNA, se fera aux risques du soumissionnaire et ne sera pas
prise en compte.L’ouverture des offres en séance publique devant les soumissionnaires
(ou leurs représentants) qui le désirent, aura lieu le même jour(12 novembre 2019)à
13 heures (T.U.)dans la salle de réunion de laDirection des Etudes et Projets aux
AlmadiesàDakar–Sénégal.
Le Directeur Général

exigences en matière de « réparabi-
lité » et de recyclabilité. Ces mesu-
res sont doublées d’une simplifica-
tion de l’étiquetage d’efficacité
énergétique. Bruxelles juge impor-
tant de permettre ainsi aux con-
sommateurs « de choisir en connais-
sance de cause, incitant ainsi les
fabricants à proposer des produits
plus économes en énergie ».

Des pièces de rechange
disponibles
Principale nouveauté, les pièces de
rechange devront rester disponi-
bles au moins 10 ans après la com-
mercialisation du produit (7 ans
pour les réfrigérateurs), et livrables
« dans un délai de quinze jours
ouvrables ». Ce délai, âprement
négocié par les fabricants, laisse les
associations de consommateurs
sur leur faim, mais elles saluent un
premier effort. « Il est crucial que
nous inversions la tendance actuelle
au produit jetable, qui épuise nos res-
sources naturelles et vide le porte-
feuille », insiste Monique Goyens,
qui dirige le Bureau européen des
consommateurs. « C’est typique-
ment le type de mesures dont nous
avons b esoin en complément de celles
sur les économies d’énergie », ren-
chérit Stéphane Arditi, du Bureau
européen de l’environnement.
Les exigences en vigueur concer-
nant la durabilité (pour l’éclairage)
et la consommation d’eau ont été
durcies. L’UE en a aussi
profité pour inter-
dire certains retar-
dateurs de flammes
utilisés par les fabri-
cants de télévisions
et jugés nocifs, ainsi
que pour réduire le
clignotement des
ampoules.

Le règlement entrera en vigueur
ces prochaines semaines, après
publication au « Journal officiel ».
Il constituait un des derniers pans
à finaliser du plan européen en
faveur de l’économie circulaire l an-
cée en 2015. La Commission estime
que ces mesures d’écodesign
engendreront 167 térawattheures
d’économies d’énergie p ar an d’ici à
2030, soit l’équivalent de la con-
sommation annuelle du Dane-
mark. Les ménages européens éco-
nomiseraient en moyenne
150 euros par an. « C’est avec des
mesures concrètes comme celles-ci
que l’Europe dans son ensemble s ou-
tient l’économie circulaire », se féli-
cite le vice-président de la Com-
mission Jyrki Katainen.

Paolo Falcioni, directeur général
d’Applia, l’association du secteur
européen des appareils ménagers,
salue des règles qui « font progresser
la culture » de l’économie circulaire,
mais souligne l’importance que « les
autorités de surveillance du marché
aient suffisamment de ressources et
parviennent à se coordonner ».
En France, le projet de loi écono-
mie circulaire en cours d’examen
au Parlement permet d’imposer
aux industriels des mesures
d’allongement de la durée de vie de
leurs produits (via l’écoconception
et des pièces de rechange) et prévoit
deux nouvelles mentions obligatoi-
res pour la vente d’un produit élec-
trique ou électronique : un indice
de réparabilité et la disponibilité ou
non de ses pièces de rechange.
Enfin, tous les écoorganismes fran-
çais se verront assigner divers nou-
veaux objectifs dont, quand la
nature des produits le justifie, des
objectifs d’écoconception, de répa-
ration et de réemploi.n

Derek Perrotte
@DerekPerrotte
— Bureau de Bruxelles

Les lave-linge dureront-ils plus
longtemps grâce à Bruxelles? C’est
en tout cas l’ambition de la Com-
mission européenne. Elle a définiti-
vement adopté, mardi, de nouvelles
règles en matière d’écoconception
de quelques grands produits élec-
troménagers, comme les lave-vais-
selle, les télévisions, les réfrigéra-
teurs et les moteurs électriques
(portail, volets, etc.).
Dans un contexte de défiance
face à l’obsolescence, programmée
ou non, et d’ambitions écologiques
affirmées, les mesures adoptées
intègrent, pour la première fois, des

BIENS
D’ÉQUIPEMENT

La Commission
européenne finalise
son effort pour
une économie
plus circulaire.

Les téléviseurs,
réfrigérateurs
et lave-linge devront
consommer moins
et être plus facilement
réparables.

Les pièces de rechange devront rester disponibles au moins 10 ans après la commercialisation du produit,
et livrables dans un délai de 15 jours ouvrables. Photo Shutterstock

APPELD’OFFRES


« Il est crucial que
nous inversions
la tendance actuelle
au produit jetable,
qui épuise
nos ressources
naturelles et vide
le portefeuille. »
MONIQUE GOYENS
Di rectrice générale du Bureau
européen des consommateurs

167


TÉRAWATTHEURES
L’économie d’énergie qui sera
réalisée chaque année
en Europe, grâce à ces mesures
d’« écodesign ».
Free download pdf