Les Echos - 02.10.2019

(Brent) #1

Les Echos Mercredi 2 octobre 2019 ENTREPRISES// 17


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Selon nos informations, le
président bolivien exigeait un
minimum de 280 millions de
dollars d’investissement sur la
période. ADP aurait candidaté
sur un montant supérieur. Les
deux parties ont un an pour se
mettre d’accord sur les détails
de la concession. L’opération a
été bouclée en un temps record,
pas moins de 16 gestionnaires
d’aéroport ayant été contactés
au beau milieu de l’été.

Conseils et planification
aéroportuaire
Pour Edward Arkwright, « les
autorités boliviennes avaient à
cœur de travailler avec des gens
maîtrisant les relations avec la
puissance publique. Nous
avons su mettre en avant notre
culture de partenariat ». En
outre, ADP a aligné une
équipe hispanophone assez
forte et, ajoute le dirigeant,
« notre expérience en matière
de développement des lignes
commence à être reconnue ».
Le groupe aéroportuaire
français gagne du terrain non
seulement en Amérique du
Sud mais aussi au nord du con-
tinent américain. ADP a, en
effet, obtenu récemment le
contrat de gestion pour dix ans
de l’aéroport low cost de New
York, Stewart, situé à 80 kilo-
mètres au nord de Big Apple.
Par ailleurs, sa filiale Mer-
chant Aviation, société de con-
seil et de design aéroportuaire,
a remporté avec ADP Ingénie-
rie plusieurs missions de con-
seil et de planification aéro-
portuaire, à JFK, Denver,
LaGuardia et pour les cinq
aéroports gérés par la Port
Authority of New York and
New Jersey.n

Antoine Boudet
@ABoudet


C’est une des particularités du
monde aéroportuaire : on a
beau être partenaire ici, on
peut être concurrent là. Le
groupe ADP a annoncé mardi,
après Bourse, avoir remporté
la concession de l’aéroport
Viru Viru de Santa Cruz, capi-
tale économique de la Bolivie,
au terme d’un appel d’offres où
Vinci avait également candi-
daté. C’est la deuxième conces-
sion aéroportuaire d’ADP en
Amérique latine, après Santi-
ago du Chili o ù le groupe
public détient 45 % d’une coen-
treprise avec... Vinci et l’italien
Astaldi.
« Nous avons signé lundi avec
le président Evo Morales pour le
développement et l’exploitation
de l’aéroport de Santa Cruz, ainsi
que son financement dans le
cadre d’un contrat d’alliance
stratégique de trente ans », pré-
cise aux « Echos » le directeur
général exécutif du groupe
ADP, Edward Arkwright. Jus-
qu’à présent géré par l’Etat boli-
vien, cet aéroport voit passer
près de 1,7 million de passagers
par an, avec un taux de crois-
sance moyen annuel du trafic
d’environ 10 %, tendance qui
devrait se maintenir.


AÉRIEN


Le groupe aéropor-
tuaire public français
a gagné la concession
pour trente ans
de l’aéroport de Santa
Cruz, capitale écono-
mique de la Bolivie.


ADP pose ses valises


en Bolivie


les évaluer de manière objective »,
poursuit la source.
La procédure devrait rassurer la
Caisse des dépôts du Québec,
actionnaire minoritaire de Keolis
avec 30 % du capital, et écarterait les
accusations de petits arrangements
de la part de la maison mère ou de
l’Etat actionnaire. Mais il paraît
improbable qu’une décision soit
prise d’ici à début novembre, date à
laquelle Jean-Pierre Farandou doit
officiellement être nommé à la
SNCF. Pour parer à cette éventua-
lité, un intérim assuré par Kathleen
Wantz-O’Rourke, la directrice exécu-
tive en charge des finances, est prévu.
En interne, le directeur g énéral en
charge de l’international, Bernard
Tabary, dispose d’un bon CV pour
prétendre au poste. Il pilote depuis
huit ans le développement du
groupe à l’étranger, mais a égale-
ment été quatre ans aux manettes
du réseau de Lyon, l’une des places
fortes de Keolis dans l’Hexagone.
Frédéric Baverez, qui dirige, lui, les
activités françaises depuis 2014,
figure également parmi les candi-
dats potentiels.

Changement de plan
pour Guillaume Pepy
Au sein du groupe SNCF, Alain
Krakovitch a, lui aussi, des atouts à
faire valoir. Le directeur général de
SNCF Transilien (les trains de ban-
lieue en Ile-de-France) a démontré,
à ce poste très difficile, sa capacité à
travailler avec les élus locaux. Il
siège par ailleurs au conseil de sur-
veillance de Keolis. Contactés,
aucun des trois dirigeants n’a sou-
haité faire de commentaires.
Contrairement à ce qui se profilait
au début de l’été, cette nouvelle
étape devrait s’écrire sans
Guillaume Pepy. Celui qui est encore

président d e la SNCF j usqu’à l a fin du
mois avait discrètement fait son
entrée au printemps au conseil de
surveillance de Keolis, et il était inté-
ressé par la présidence de cette ins-
tance non exécutive, dont le titulaire
actuel, Joël Lebreton, est atteint par
la limite d’âge. Interrogé par « Les
Echos » début juillet, Guillaume
Pepy n’avait pas démenti, mais il p ré-
cisait que « la définition de toute la
gouvernance du groupe reviendra au
futur patron » du groupe SNCF.
Changement de pied la semaine
dernière : le dirigeant a annoncé
lors d’une rencontre avec la presse
qu’il resterait à la disposition de
Jean-Pierre Farandou en novembre
et décembre, et qu’il ferait ensuite
un « break substantiel » pour prépa-
rer la suite de sa carrière. L’échéance
d’avril 2020, lorsque le mandat de
Joël Lebreton arrivera à son terme,
n’est plus sur ses tablettes. « Il ne sera
plus dans le secteur des transports à
cette date », assure même une
source à la direction.n

Lionel Steinmann
@lionelSteinmann


La nomination annoncée de Jean-
Pierre Farandou à la tête de la SNCF
a enclenché un jeu de chaises musi-
cales : il s’agit désormais de rempla-
cer le futur patron du groupe ferro-
viaire chez Keolis, la filiale consacrée
aux transports publics qu’il dirige
depuis sept ans.
Six milliards d’euros de chiffre
d’affaires, la plupart des grandes vil-
les françaises (Rennes, Lille, Lyon ou
Bordeaux entre autres) dans son
portefeuille de clients et une pré-
sence à l’international de Cardiff à
Hyderabad en passant par Mel-
bourne... Malgré une rentabilité
assez faible, Keolis a de quoi susciter
les vocations, et celles-ci seront sans
doute nombreuses.
Selon une source proche du dos-
sier, le conseil de surveillance veut
« aller vite ». Mais la décision a tout
de même été prise d’avoir recours à
un chasseur de têtes, même si la
décision finale reviendra de toute
manière à Jean-Pierre Farandou.
Selon nos informations, le cabinet
choisi serait NB Lemercier, qui
compte la SNCF parmi ses clients
réguliers. « Sur ce dossier, le sujet est
moins de trouver des candidats que de


TRANSPORT


Les candidats
pour succéder à
Jean-Pierre Farandou
sont déjà nombreux,
en interne comme
en externe.


Un cabinet de chasseur
de têtes a été mandaté.


Après la SNCF, au tour de Keolis


de se chercher un patron


Keolis réalise un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros et est présent
dans les principales villes de France, ainsi qu’à l’international.
Photo Romuald Meigneux/Sipa

La succession
déjà calée
à l’UTP

Jean-Pierre-Farandou
était depuis fin juin
à la tête de l’UTP,
la fédération patronale
du transport public.
Mais cette fonction était
difficilement cumulable
avec la direction
de la SNCF : le poste exige
une disponibilité totale,
et le président du groupe
public ne doit pas être
soupçonné d’influencer
la négociation de
la convention collective
du secteur. Jean-Pierre
Farandou a donc décidé
de rendre son mandat.
C’est Thierry Mallet,
le patron de Transdev,
qui va prendre la suite.
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