Héoui,çaarriveauxmeilleurs.Depuistroissemaines, « Le Beau Vélo de Ra-
vel »s’estdéroulésansAdrienJoveneau.Il connaîtquelquesennuis de santé,
préciselaRTBFpourexpliquersonabsence.L’animateurcomptebien revenir
trèsvitedanslacourse,enpleineforme,commeonl’aimedanssesémissions
radioettélé.Adrien Joveneau à l’arrêt
PhotoNewsMichelDruckerfaitsonretource 25 aoûtdès14h20surFR2avec toujours ses
deux rendez-vous.Il recevrachaquesemaineuninvitéfilrouge...sursoncana-
pé rouge. Ila recrutédenombreuxchroniqueurs,lanavigatriceMaudFontenoy,
l’historienFranckFerrand,lavétérinaireHélèneGateau,lescaricaturistesPlan-
tuetChaunu,ledocteurMarcelIchouetaussinotreAlexVizorek.Retour de « Vivement dimanche »
PhotoNewsLaurentDelahoussepasseuncapce 30 août :il fêteses50 ans! Il est né le 30
août 1969, dans le nord, à Croix, près d’Amiens. Et comme pour marquer le
coup, sa compagne, Alice Taglioni (43 ans), est enceinte de leur 2eenfant. Le
présentateur des journaux du week-end de France 2 sera alors quatre fois papa.
Le bébé est attendu pour la fin de l’année. B.M.Delahousse, un papa quinqua
DRHugues Dayez
critique cinéma à la RTBF
Après un accident qui l’a tenu éloigné de Cannes et qui a
nécessité une longue convalescence, il revient à l’antenne
avecunplaisirnondissimulé, le trait toujours juste.une semaine pour une grippe.
On vous a pourtant vu commenter le
palmarès du Festival de Cannes! Oui,
en chaise roulante, de chez moi devant
la bibliothèque, avec la jambe dans le
plâtre! J’avais vu les films primés, je
pouvais en parler. J’ai fait
Cannes-sur-Schaerbeek. Depuis, j’ai
aussi repris nos podcasts avec Rudy
Leonet et nos soirées COD, critique on
demand, où l’on commente un film
choisi par le public, en direct et sans
filet! C’est une sorte de Ligue d’impro
du cinéma. Je rattrape aussi mon retard
dans les visions des films qui vont sortir.
Bref, j’entends effacer très vite toute
trace de ce bête accident. On va aussi
fêter les 25 ans de son émission de
radio sur « La Première », « 5 Heures »,
avec même une soirée spéciale le 30
novembre à Flagey.
Le critique cinéma est de retour en
fait...Je l’espère bien, oui. Au JT le
mardi soir et en radio chaque mercredi.
C’était le cas la semaine passée pour la
sortie du dernier Tarantino, « Once upon
a time in Hollywood ». Et puis avec un
rendez-vous que j’aime bien, le « Classic
Ciné » sur la Trois.
Vous êtes sur pied à quelle échéance?
Je me suis mis en tête d’aller à la
Mostra de Venise le 28 août car c’est
pour moi le meilleur festival du 7eart,
bien avant Cannes, avec beaucoup de
grands films américains. J’irai peut-être
avec ma béquille pour qu’on ne me
bouscule pas aux visions...
Propos recueillis par B. M.Questions à
IsopixOn vous a moins vu ces dernières
semaines : pourquoi ?Pour une raison
fâcheuse : j’ai fait une chute dans
l’escalier chez un ami ; j’ai raté une
marche. Résultat, os de la cheville brisé,
quadriceps au genou déchiré aux deux
tiers, opération, immobilisation deux
mois avec une attelle modulable chez
moi, au 1erétage. Et bien sûr la
couverture de Cannes foutue! Mais je
vais mieux. Je marche avec une béquille.
Je slalome à Bruxelles entre les
transports en commun, moi qui me
déplace en général à vélo. Je vous en
parle parce que vous me le demandez,
alors que ma philosophie en la matière
est plutôt britannique : « Never
complain, never explain ». Ça me fait
tout drôle, moi qui, en 33 ans à la RTBF,
n’ai jamais été absent, sauf peut-êtreL
a nouvelle en a surpris plus d’un.
Deux vieilles gloires de la poli-
tique belge qui se reconvertissentà la télé, sur une chaîne info. Laurette
Onkelinx et Louis Michel se retrouve-
ront donc chaque vendredi soir sur
LN 24 pour débattre en direct des
grands enjeux de la politique belge
dans « Laurette et Louis ». Deux voix
écoutées, deux grandes gueules, deux
pointures. Jusqu’ici, remarquons que
le chemin se faisait plutôt en sens
inverse : des journalistes télé deve-
naient députés ou bourgmestres, élus
haut la main par le pouvoir de
l’image. Mais une PS et un MR aux
commandes de tréteaux télévisuels,
on n’avait pas encore vu. Le débat
aura de la tenue, n’en doutons pas.
Mais qui aura envie d’y assister en
début de week-end, le moment où
l’on a envie de décompresser?
Comme en France, notre petit écran
cède à la mode des noms qui flashent.
Mais prudence, nos voisins ont vu
quelques ténors se casser les dents.
Jean-Pierre Raffarin, Aurélie Filipet-
ti, Henri Guaino, Daniel Cohn-Bendit
ont taquiné le micro en télé ou en
radio. Chroniqueurs de luxe dans une
deuxième vie, ils se sont vite repliés.
Car il ne suffit pas d’être du cénacle
pour bien l’analyser et plaire au télé-
spectateur. La seule à avoir plutôt
bien réussi sa mue s’appelle la très
expressive Roselyne Bachelot.
Laurette et Louis se connaissent bien.
Ils se sont tellement chamaillés, telle-
ment combattus, tellement contre-
dits. Adversaires et maintenant com-
plices. Dix ans les séparent. Leur
carrière est faite, jalonnée de
triomphes et d’échecs. Ils entament
une nouvelle expérience avec une
responsabilité de taille : incarner du
contenu sur leur nom respectif. Ce
sont des bêtes de télé dans leur genre,
à la tribune de la Chambre ou dans
un meeting électoral quand ils
roulent pour leur parti. Mais sur un
plateau qu’ils sont chargés d’animer,
c’est à voir...
Bernard MeeusOff
Les duettistes