104 La Revue nationale de la chasse - No 864 septembre 2019
S
i la convivialité, le partage
entre amis et le plaisir d’offrir
de la venaison sont toujours
possibles, la réglementation
sanitaire est venue rappeler les
bonnes pratiques au regard de la tra-
çabilité de la venaison. Retour sur ces
exigences (1) pour permettre le
contrôle éventuel des services vété-
rinaires et donc le transport.
Chaque morceau doit être identifié
individuellement pour le grand gi-
bier, ou par lot pour le petit gibier, et
de manière unique afin que la traça-
bilité puisse être assurée depuis la
mise à mort sur le lieu de chasse
jusqu’à la remise directe au repas de
chasse ou associatif et au consom-
mateur final, voire au commerce
local!
Règles de traçabilité
pour le transport
Le numéro d’identification attribué
à chaque pièce ou lot de gibier doit
commencer par le numéro du dé-
partement dans lequel l’animal a
été chassé, puis être complété par le
numéro d’ordre des découpes. Dans
le cas des espèces soumises à un plan
de chasse, le numéro d’identifica-
tion sera le numéro du dispositif de
marquage du plan de chasse. Les
informations devant accompagner
la pièce ou le lot de gibier sont les
suivantes :
- nom du chasseur ou du premier
détenteur ; - espèce de gibier ;
- numéro d’identification de l’ani-
mal ou du lot d’animaux ; - lieu de mise à mort par action de
chasse ; - date et heure de mise à mort par
action de chasse ;
Face aux récentes situations très médiatisées des zoonoses en Europe et à leur impact
sur le gibier, de nombreux consommateurs s’interrogent sur les possibilités de
transport et des dons possibles de la venaison. Voici un rappel des règles à respecter
pour éviter tout problème. Par Philippe Landelle, responsable juridique de la direction de la police de l’ONCFS
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