Le Monde + Magazine - 31.08.2019

(Kiana) #1

22 |télévision SAMEDI 31 AOÛT 2019


0123


HORIZONTALEMENT
I. Dans de nombreux domaines, elle
appelle à la décroissance. II. On ou-
blie souvent que c’est lui, le client.
Repères pour le navigateur. III. En-
duire le foyer. Donnes de l’éclat.
I V. Comme la vérité, elle peut déran-
ger. Suit le vu de près. V. Belle à cro-
quer. A défendu Paris contre les Nor-
mands, avant d’être élu roi.
Personnel. VI. Marquée pour la vie.
Calme et pondéré. VII. Préposition.
Baie nippone. Pour comparer les
énergies. VIII. Lieu de production.
Des œufs, de l’huile et du citron.
IX. Fait passer les plats. Maintins les
douves en place. X. La belle de Notre-
Dame. Ouvre le strapontin.
VERTICALEMENT


  1. Simplifie les règlements de
    comptes. 2. T’attribuasses sans scru-
    pule. 3. Passait à côté. Pour tout voir
    dans notre intérieur. 4. Chef-lieu sur
    la Garonne. Protégée par les huiles.

  2. Entraîne les plus petits chez Mor-
    phée. 6. Eveille toujours des passions.
    Bien mal accueillie. Dans les comptes
    de l’entreprise. 7. Tombe rarement
    du ciel. Identique. 8. Bourrée, chahut
    ou autre passe-pied. Bien moins
    grave que jamais. 9. Proche. Réussit
    à se faire connaître. 10. Sur une carte
    asiatique. Partie du bâtiment.

  3. Riche roi de Lydie. Ferme en Pro-
    vence. 12. Ferait place nette.


SOLUTION DE LA GRILLE N° 19 - 202

HORIZONTALEMENT I. Thuriféraire. II. Resaleras. If. III. Ile. Onglet. I V. Pira-
té. Essai. V. Lô. Natas (satan). Arc. VI. Immigré. Frai. VII. Causée. Cosse.
VIII. Arte. Sors. En. IX. Tient. Rasant. X. Aneths. Cents.

VERTICALEMENT 1. Triplicata. 2. Héliomarin. 3. User. Mutée. 4. Râ. Ani-
sent. 5. Ilotage. Th. 6. Fenêtres. 7. Erg. Ae. Or. 8. Râles. Crac. 9. Ases.
Fosse. 10. Tsars. An. 11. Ri. Arasent. 12. Efficients.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GRILLE N° 19 - 203
PAR PHILIPPE DUPUIS

SUDOKU


N°19­203


18


5849


6


92


63 91


18


5832


24357
R ́ealis ́ e par Yan Georget(https://about.me/yangeorget)

194538762
825176493
637249581
918425637
376981254
542763918
761852349
283694175
459317826

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CHEZVOTRE MARCHAND
DE JOURNAUX

Chaque jeudi,

l’essentiel

de la presse

étrangère

S A M E D I 3 1 A O Û T


TF1
21.05 Les Douze Coups
Jeu présenté
par Jean-Luc Reichmann.
23.55 Les Experts
Série. Avec William Petersen,
Marg Helgenberger (EU, 2004).

France 2
20.55 Fort Boyard
Divertissement présenté
par Olivier Minne.
23.10 On n’est pas couché
Talk-show présenté
par Laurent Ruquier.

France 3
21.00 Le Pont des oubliés
Téléfilm de Thierry Binisti.
Avec Hélène Seuzaret, Nicolas Gob
(Fr., 2018, 95 min).
22.35 Meurtres au Pays basque
Téléfilm d’Eric Duret.
Avec Antoine Duléry, Claire Borotra
(Fr., 2013, 100 min).

Canal+
21.05 Lukas
Film de Julien Leclercq.
Avec Jean-Claude Van Damme,
Sami Bouajila (Fr.-Bel., 2018, 85 min).
22.30 Blade Runner 2049
Film de Denis Villeneuve.
Avec Ryan Gosling, Harrison Ford
(EU-RU-Can., 2017, 155 min).

France 5
20.50 Echappées belles
Le Pérou en majesté
Magazine présenté
par Jérôme Pitorin.
22.25 Carmina Burana
Concert aux Chorégraphies d’Orange,
le 17 juillet 2014.

Arte
20.50 La Grande Histoire
des peuples d’Amérique
Série documentaire de Scott Tiffany
et Gary Glassman (EU, 2018).
22.35 L’Amour, un sentiment
examiné à la loupe
Documentaire de Judith König
(All., 2019, 55 min).

M6
20.50 Football
France-Espagne, match amical
féminin à Clermont-Ferrand.
22.55 Dans le cœur des Français,
la nouvelle vie des Bleues
Documentaire de Sébastien
Daguerressar (Fr., 2019, 60 min).

« Maîtres et valets », précurseur de « Downton Abbey »


La suite d’« Upstairs Downstairs », l’autre série d’époque – très british – sur la vie de château, arrive en France


CHÉRIE 25
SAMEDI 31 À 21 H 05
SÉRIE

L


es cinq saisons d’Upstairs
Downstairs, entre 1971 et
1975, furent un gigantes­
que succès populaire,
tant en Angleterre qu’à l’interna­
tional. A l’époque, cette saga sur la
vie d’une famille aristocrate et de
sa domesticité scotcha quelque
300 millions de spectateurs de
30 pays devant le petit écran.
L’on y découvrait les grandeurs
et misères de la riche famille Bel­
lamy (sise au 165, Eaton Place, à
Londres) et de son personnel de
maison, du début du XXe siècle
jusqu’à la première guerre mon­
diale puis la Grande Dépression,
soit la période 1903­1930. Les pro­
jecteurs y étaient aussi souvent
dirigés vers « les gens d’en haut »
que ceux « d’en bas », les domesti­
ques, afin d’établir une égalité de
traitement entre classes sociales –
en plus d’une parité entre rôles
masculins et féminins. Quarante
ans plus tard, de 2010 à 2012, la
BBC a donné une suite à cette
saga : neuf nouveaux épisodes
d’Upstairs Downstairs (Maîtres et
valets), diffusés par Chérie 25 à
partir de ce samedi.
Cette suite voit de nouveaux
propriétaires s’installer au 165,
Eaton Place, déserté depuis six
ans : les Holland, un jeune couple

de « nouveaux riches », comme le
note une cuisinière, lui haut fonc­
tionnaire dans la diplomatie, elle
organisant des réceptions pour
accompagner la carrière de son
mari. « C’est un vrai conte de
fées! », se rengorge la nouvelle
propriétaire en investissant sa
somptueuse demeure.
Première tâche d’envergure
pour elle : diriger de grands
travaux de décoration et recher­
cher un chauffeur­homme à tout
faire, un majordome également

sommelier, une gouvernante à
même de mettre de l’huile dans
les rouages, la meilleure cuisi­
nière de la place, une bonne, une
fille de cuisine et un garçon
d’office­valet de pied.
Tandis que son époux n’aura de
cesse d’alerter son gouverne­
ment sur les risques de guerre que
font courir les pourparlers sans
fin ni fermeté, trois ans durant,
avec Hitler et son ambassadeur
au Royaume­Uni, Joachim von
Ribbentrop. Intrigues amoureu­

ses, disputes familiales et trahi­
sons donnent à l’ensemble des
airs de soap.

Une trop rude concurrence
L’époque se montre particulière­
ment sombre et turbulente, pour
ne pas dire indécente, lorsque
s’ouvre cette suite de Maîtres et va­
lets : non seulement George V, roi
du Royaume­Uni et empereur des
Indes, meurt en ce début de 1936,
mais son fils, Edouard VIII, décide
d’abdiquer à la fin de cette même

année pour pouvoir épouser celle
qu’il aime, Wallis Simpson, rotu­
rière américaine deux fois divor­
cée. La royauté, le sens du devoir et
les mœurs ne sont décidément
plus ce qu’ils étaient.
Cette suite d’Upstairs Downs­
tairs a connu un beau succès criti­
que et populaire à ses débuts...
avant de se voir peu à peu délais­
sée pour une autre série lancée
elle aussi en 2010. Downton Abbey
(2010­2015) met également en
scène une famille d’aristocrates et
ses serviteurs. Ses épisodes feront
le tour du monde. Et une version
grand écran, qui se déroulera
deux ans après la fin de la série,
en 1927, doit sortir en salle ce
25 septembre.
Une écriture pas assez aboutie,
des moyens insuffisants, ainsi que
la disparition, après trois épisodes,
d’un des personnages les plus pi­
quants de Maîtres et valets (Lady
Maud Holland, qui aurait pu être le
pendant de la fameuse comtesse
douairière qu’interprète Maggie
Smith dans Downton Abbey), ont
eu raison de cette suite de Maîtres
et valets après neuf épisodes.
martine delahaye

Maîtres et valets, d’Heidi Thomas.
Avec Keeley Hawes, Ed Stoppard,
Claire Foy, Adrian Scarborough
(GB, 2010, 9 × 60 min). Trois
épisodes le 31 août, puis deux
chaque samedi soir.

Le jeune couple Holland (Keeley Hawes et Ed Stoppard, au centre) et sa maisonnée. CHÉRIE 25/BBC

L’autre Françoise Hardy, celle de Patrick Chesnais


Dans « Square Artiste », l’acteur a suivi la commissaire à la sécurité routière de Paris, homonyme de la chanteuse


ARTE
DIMANCHE 1ER - 1 H 30
DOCUMENTAIRE

C


ela aurait pu s’appeler
« Carte blanche ». Arte a
préféré « Square Artiste »
pour son émission de toute fin de
soirée au concept basique : un ar­
tiste, écrivain, musicien... réalise le
portrait d’une ou d’un « non­ar­
tiste » qu’il admire. Après le beau
film de Maryline Canto sur Ofer
Bronchtein, cofondateur du Fo­
rum international pour la paix au
Proche­Orient, ou l’engagé Mous­

tache Gracias, d’Yvan Le Bolloc’h
sur Philippe Martinez, le secré­
taire général de la CGT, Patrick
Chesnais a choisi cette fois l’ambi­
guïté d’un nom pour mettre en
avant un « personnage », une
femme investie « d’énormes res­
ponsabilités » : Françoise Hardy,
non pas la chanteuse, mais la com­
missaire, contrôleuse générale,
sous­directrice régionale de la cir­
culation et de la sécurité routières,
à la Préfecture de police de Paris.
Une ambiguïté qui en amène
d’autres, en tête desquelles Mon
amie la rose, interprétée par la

mère de Thomas Dutronc. Utilisée
ici comme bande originale, elle dé­
livre ses messages : « On est bien
peu de chose », « Moi, j’ai besoin
d’espoir/Sinon je ne suis rien ». Et
forme un tout compréhensible à la
lumière tamisée d’un drame, évo­
qué d’une phrase par Patrick Ches­
nais : « J’ai créé une association qui
s’occupe de sécurité routière (...)
après la disparition de mon fils. »
Ferdinand, 20 ans, s’est tué le
13 octobre 2006 en rentrant avec
un ami en voiture d’une soirée.
La commissaire Françoise Hardy
se surcharge de travail pour que ce

genre d’accidents ne se reproduise
pas. Patrick Chesnay l’a suivie pen­
dant quinze jours lors de ses mul­
tiples réunions ou au PC de sur­
veillance des manifestations. « De­
puis les attentats de 2015, on n’ar­
rête pas », dit­elle. Mais aussi lors
d’une de ses rares sorties, comme
pour assister à une représentation
du Malade imaginaire joué par Da­
niel Auteuil. Rentrée chez elle, on
la voit boire une mixture dans un
bol, seule, dans une petite cuisine
mal équipée.
Patrick Chesnay avait prévenu :
« On n’est pas journaliste. On fait un

portrait bienveillant d’une femme
dans ses activités. » Pas un mot,
donc, sur les mesures mises en
place lors des manifestations des
« gilets jaunes », sur l’accidentalité
des trottinettes, ou tout autre sujet
d’actualité lié à la sécurité. Ce que
l’on peut regretter. A moins que,
gagné par la mélancolie ambiante,
on n’en voie plus l’utilité : « On est
bien peu de chose. »
catherine pacary

Square Artiste. Carte blanche à
Patrick Chesnais : Notre Dame
(Fr., 2019, 28 min).

V O T R E
S O I R É E
T É L É

0123 est édité par la Société éditrice
du « Monde » SA. Durée de la société : 99 ans à
compter du 15 décembre 2000.
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