Chasseur d’images N°414 – Août-Septembre 2019

(Michael S) #1
Sur la page de droite,
l’araignée joue à cache-
cache après avoir
détecté la présence du
photographe — facile vu
la taille de la lentille fron-
tale. La séance de por-
trait sur un placide tri-
chode (ci-dessus) ne
répond pas aux mêmes
codes de mise en scène,
mais le protocole est
identique. On assure le
coup avec une vue classique et descriptive, ensuite on
cherche un angle différent. La plongée à la verticale a
éprouvé mon dos (ça se mérite une belle image), mais
un trépied n’aurait été d’aucune aide, même si une
colonne déportée serait adaptée à la situation. En plus,
un tel accessoire limite la mobilité du photographe. Les
images changeaient du tout au tout quand je m’élevais
lentement au-dessus de la fleur. Modifier l’ouverture de
diaphragme a été l’autre variable. Il m’a fallu répéter
l’opération plusieurs fois de suite.

Détailler la plante en utilisant une approche encore plus gra-
phique est un moyen de compléter les images de la série.
Comme la lumière souligne la transparence d’une texture,
l’eau peut être complice de la géo-
métrie spatiale du sujet. Après la
pluie vient le photographe. La
goutte d’eau glisse jusqu’au point
le plus bas et offre un temps sus-
pendu au photographe. Vite, faire
la mise au point sur le plus grand
diamètre, vérifier l’exposition pour
gérer au mieux la zone de reflet et
déclencher avant qu’elle tombe.

76 CI 414 - Août-septembre 2019


05


La vie des bêtes


Un point fort de l’image


Complicité


Support infini à la création


06

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